Syndrome de l’Intestin Irritable : récit d’un parcours médical semé d’obstacles

Syndrome de l’Intestin Irritable : récit d’un parcours médical semé d’obstacles


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Cela fait plus d’un an que j’ai le Syndrome de l’Intestin Irritable (aussi appelé colopathie fonctionnelle, Syndrome du Colon Irritable ou encore SII pour les intimes). J’ai été malade très fréquemment non stop pendant plus de 6 mois.

Je vais vous expliquer l’histoire de mon parcours médical chaotique (et malheureusement classique) avec cette maladie qui touche près de 10% de la population mondiale (source), l’impact sur ma vie et ce qui m’a fait progresser.

Aujourd’hui, je vais beaucoup mieux. Après avoir rencontré de nombreux·ses médecins et spécialistes, je suis petit à petit arrivé à trouver un régime qui me permet de ne plus tomber malade, principalement grâce à une diététicienne et en lisant de nombreux articles et publications, puis en faisant des statistiques pour trouver des corrélations entre mes crises et ce que je mange.

J’ai longtemps hésité à parler publiquement de ma maladie car j’avais peur que ça puisse me nuire un jour, mais vous avez été nombreux·ses à m’encourager à le faire et me montrer que c’était utile, suite à un tweet que j’avais posté. Le manque d’information et d’accompagnement par les médecins a l’air malheureusement classique.

J’ai écrit cet article pour …

  • encourager et peut-être donner des idées aux personnes qui ont la même maladie
  • montrer aux médecins qu’il y a des régimes connus qui marchent, que ce n’est pas forcément le stress, qu’il n’était pas utile de me conseiller à multiple reprise des pseudo-médecines
  • montrer au milieu médical que, comme beaucoup d’autres patient·e·s, j’ai perdu un temps considérable à cause du manque d’information et d’accompagnement des médecins
  • que la presse, les associations de malades ou de médecins… aient un témoignage de plus pour montrer qu’il est urgent que les médecins se forment, que l’agroalimentaire et la restauration s’adapte pour faciliter la vie des gens qui doivent manger sans FODMAP, qu’on puisse facilement accéder à des informations en français, exactes et à jour sur internet…
  • aider à ce que les maladies intestinales ne soient plus un sujet tabou et gênant
  • remercier mon entourage qui m’a soutenu et s’est adapté à mes contraintes

L’article est sûrement un peu long pour quelqu’un qui n’est pas directement concerné. Dites-moi si vous souhaitez que je fasse une version courte en commentaire.

Acte 1 : L’arrivée des symptômes

Tout semble commencer le 12 mai 2018. Vers 19h, je fais un petit apéro chez moi avec des aliments que je mange régulièrement : Comté, Ossau-iraty, houmous, du pain et une bière. En fin de soirée, je commence à avoir la nausée et j’ai mal au ventre.
Le lendemain au réveil, la nausée est davantage présente. Je n’ai absolument pas faim. Je me force à manger un peu de riz blanc le midi et en fin d’après-midi, tout rentre dans l’ordre et je peux manger normalement le soir.

Je suis dans une bonne période de ma vie. Tout se passe très bien côté boulot. Je pars en vacances dans quelques jours. Je n’ai rien de stressant autour de moi depuis quelques temps.

3 jours plus tard, je me fais une salade le midi, à nouveau avec des ingrédients que j’ai l’habitude de manger : mâche, tomate, poivron, betterave, graines, mélange de céréales et légumes secs. En fin d’après-midi, j’ai de nouveau la nausée et des maux de ventre. Ça durera toute la soirée. Le lendemain au réveil, je n’ai plus rien, je peux à nouveau manger normalement.

Même chose le 18 mai, le 24 mai… À chaque crise j’essaye naïvement de changer mon alimentation en fonction de ce que je lis sur internet. Je teste de manger moins acide, moins gras, de faire un régime conseillé après une gastro… rien n’y fait.

Autant, à la première crise, je me dis que ça peut être un petit virus, une gastro, une intox alimentaire… autant là, ça ne ressemble à rien que je connaisse. J’étais en vacances, mais dès mon retour, je décide de consulter ma médecin généraliste.

Je prends l’habitude de noter tout ce que je mange, mes symptômes et mes crises. Cela me permet de facilement présenter la situation à ma médecin et vérifier s’il y a un lien avec l’alimentation. Vous verrez par la suite que cela sera très utile !

Schéma d’une crise

Les crises se ressemblent. L’intensité et la durée peuvent varier, mais régulièrement ça commence par une nausée (qui apparaît progressivement en l’espace d’1-2h), puis de la fatigue. La nausée reste quelques heures. C’est rare que je saute plus d’un repas. La plupart du temps, je décale juste le repas de quelques heures. Cela peut être accompagné de maux de ventre (qui peuvent être très douloureux), de ballonnements…

Ensuite, généralement, j’ai des troubles du transit et des maux de ventre pendant quelques jours. Puis ça revient tout doucement dans l’ordre.

Malheureusement, j’ai rarement l’occasion de revenir à un état normal. Généralement, une nouvelle crise apparaît avant que la précédente passe.

Acte 2 : Le premier faux espoir

Extrait de mon carnet de suivi

Fin mai, je vais donc consulter ma médecin généraliste. Je lui montre mon carnet de suivi et elle ne trouve rien de spécial.
Elle fait l’hypothèse d’un problème d’acidité à l’estomac et me prescrit un traitement sur plusieurs semaines avec un médicament au nom très impressionnant : un inhibiteur de la pompe à protons (du LANSOPRAZOLE).

Je ne me souviens plus très bien de cette période, mais je ne pense pas avoir de crises jusqu’à début juillet. Au début, je crois que le médicament fonctionne, mais les crises réapparaissent malheureusement début juillet alors que je suis sous traitement depuis plus d’un mois.

Les crises s’enchaînent et se chevauchent.

Acte 3 : Les tentatives infructueuses des médecins généralistes

C’est l’été, parfois ma médecin généraliste est en vacances, parfois c’est moi. Résultat, je me retrouve à consulter différent·e·s médecins.

Mi juillet, en vacances dans les Pyrénées, je me décide à consulter un médecin sur place car j’ai une grosse crise depuis une semaine et que le traitement longue durée prescrit par ma médecin généraliste ne fonctionne visiblement pas.
Je décris que ça fait 2 mois que j’ai régulièrement des crises. La médecin parie sur un traitement à base de vermifuge (FLUVERMAL) et du charbon pour les ballonnements.
Cela n’aura aucun effet.

L’impact sur ma vie est assez important. J’ai souvent mal. Il arrive régulièrement que je tombe de fatigue. Comme les crises peuvent arriver en quelques minutes/heures, je pose un nombre incalculable de lapins à mon entourage. Je finis par ne plus rien prévoir à l’avance.
J’annule tout ce que j’avais prévu pendant l’été. Je vois de moins en moins mes proches. La maladie commence à m’isoler.
Les crises sont fréquentes. Elles s’enchaînent. Il est rare que je passe une journée sans symptômes.

À mon retour de vacances, nouvelle crise. Je vais consulter ma médecin généraliste, qui me prescrit un traitement de 15 jours contre le reflux (ALGINATE DE SODIUM / BICARBONATE DE SODIUM) et une levure (Saccharomyces boulardii) pour palier mes troubles du transit et pour restaurer ma flore intestinale.
Cela n’aura aucun effet.

Fin juillet, je consulte S.O.S. Médecin un week-end car j’ai une crise qui ne fait encore plus mal que d’habitude et que ma médecin généraliste est en vacances. Pour lui rien d’urgent, il me donne du Spasfon et me prescrit une prise de sang (qui n’aura rien d’anormal).
Le Spasfon n’a aucun effet.

Voir différents médecins est épuisant. À chaque fois, je dois réexpliquer ma situation, montrer mon carnet de suivi, détailler ce que les précédents médecins ont fait…
Plusieurs s’obstinent sur le stress. Je me retrouve souvent à devoir démontrer que je ne suis pas malade à cause du stress. Certain·e·s iront jusqu’à argumenter que je peux être stressé sans le savoir.
Régulièrement, ils sortent de leur domaine de compétence en proposant des pseudo-sciences : naturopathie, homéopathie, acupuncture… que je refuse en bloc.

Après une accalmie de quelques jours début août, nouvelle crise. Je retourne voir ma médecin généraliste qui est enfin rentrée de vacances. Elle prend les choses au sérieux.
Elle m’envoie faire une échographie. Résultat de l’examen : « Échographie normale ».
Je fais également une analyse de selles. Tout est normal.
Puis, elle me fait un dernier test pour voir si j’ai une infection à Helicobacter pylori et me dit qu’elle m’enverra chez un·e gastro-entérologue si c’est négatif.
Une semaine après, je reçois mes résultats et c’est négatif.

Je retourne voir ma médecin traitant et elle me fait une lettre pour aller voir un·e spécialiste. À ce moment-là, je suis assez confiant sur l’idée qu’il existe une solution. Il me tarde de rencontrer un·e spécialiste afin de trouver ce que j’ai.

Je passe mes premiers coups de téléphone. On me propose des rendez-vous dans plusieurs mois !
Ma maladie a beau me pourrir la vie, m’empêcher de travailler et d’avoir une vie sociale la plupart des jours, les médecins s’accordent à dire qu’il n’y aucune urgence. Je dois donc prendre mon mal en patience.

Je repère un cabinet qui me propose un rendez-vous fin septembre. C’est de loin la meilleure date qu’on me propose. J’ai un long mois à attendre…
Je leur demande s’il leur arrive d’avoir des annulations. Ils me disent que oui et que je peux appeler quand je veux pour savoir s’il y a eu des désistements. Je les appellerai 2 fois par jour… jusqu’à avoir un rendez-vous le 5 septembre !

Acte 4 : Le diagnostic timide de la gastro-entérologue

Début septembre, je suis content, je vais enfin pouvoir présenter mon cas à une spécialiste.

Je déchante rapidement. La consultation est froide et expédiée (moins de 15 min). La gastro-entérologue n’arrive pas à savoir si le problème vient de l’estomac ou de l’intestin. Elle décide donc de me proposer un traitement pour les deux. Je repars avec peu d’informations supplémentaires et une ordonnance renouvelable 3 mois pour un traitement sur la durée :

  • Aflorex (pendant 1 mois) : complément alimentaire utilisé pour l’équilibre du microbiote intestinal
  • Bedelix : pansement digestif à l’argile
  • Meteospasmyl : antispasmodique et un pansement au silicone
  • Imodium : antidiarrhéique
  • Trimebutine : régularise la motricité de l’intestin.

À la fin du rendez-vous, je lui demande si elle sait ce que j’ai. Elle me dit que c’est peut-être une inflammation de l’estomac, une colopathie fonctionnelle… (la liste est longue)

La colopathie fonctionnelle fait partie des hypothèses les plus probables selon elle. Si c’est ça, elle me dit que le traitement devrait bien m’aider et que, de toute façon, elle ne pourra pas faire bien mieux.

Les recommandations alimentaires étonnantes

Elle me propose également des recommandations alimentaires pour réguler mon transit et donc diminuer mes douleurs et mes crises :

Cela part d’une très bonne idée, sauf qu’avec une suspicion de colopathie fonctionnelle, c’est absurde (selon moi) pour plusieurs raisons.

J’en parlerais plus tard en détail, mais lors qu’on est colopathe, il est très souvent bénéfique de retirer (du moins, diminuer) de son alimentation les FODMAP. L’efficacité a l’air assez évidente. Une étude a montré qu’un régime faible en FODMAP avait un effet bénéfique chez 86% des patient·e·s.

Les FODMAP sont différents types de molécules qui sont mal digérées par l’intestin grêle et qui peuvent fermenter dans le gros intestin. On découpe généralement les FODMAP en 6 catégories : fructose, lactose, mannitol, sorbitol, galacto-oligosaccharide (GOS pour les intimes) et fructane. La tolérance aux FODMAP est variable en fonction des personnes.

Maintenant que vous savez ça, revenons à la liste. Plusieurs aliments sont riches en FODMAP :

  • Céréales : le blé contient des frutanes, l’avoine des GOS
  • Fruits secs oléagineux : les noix contiennent du fructane, noisettes et amandes contiennent des GOS
  • Pruneaux : les pruneaux sont riches en fructanes et sorbitol
  • Axarola : un des composants principal est la guimauve qui est riche en fructanes, fructose et lactose
  • Fruits et fibres : un des composants principal est la poudre de figue, or la figue est riche en fructose

Je l’ignore totalement à ce moment-là, mais je découvrirai dans quelques mois que la colopathie fonctionnelle m’a rendu intolérant aux fructanes et aux GOS. Donc, ce régime me rend malade ! (et elle aurait dû le savoir)

Le régime et le traitement n’ont, vous l’aurez compris, aucun effet bénéfique sur moi. Au contraire, j’enchaîne les crises. J’ai très souvent mal. Je ne peux toujours rien prévoir à l’avance. La situation m’inquiète. Je m’isole. Je n’invite quasiment plus personne chez moi. À chaque sortie, je préviens tout le monde que je peux annuler à tout moment. Il est fréquent que je ne puisse pas travailler à cause de la douleur. J’arrête toutes mes activités à l’extérieur (comme mes cours de guitare, le sport…).

Quelques jours plus tard, j’ai une grosse crise durant un week-end. Ça m’inquiète. Ma gastro-entérologue n’a pas de créneaux de libre avant un moment. Ma médecin traitant a fait tout ce qu’elle pouvait.
Sous les conseils d’un proche, j’appelle le 112. Je tombe sur un médecin avec qui je discute pendant 15 min. On fait le point sur mon cas.
Il m’explique que si je vais aux urgences, je pourrais avoir des rendez-vous beaucoup plus rapidement avec des gastro-entérologues et donc gagner un temps précieux… ce qui est faux ! Une fois sur place, après quelques heures d’attente, je tombe sur un urgentiste qui m’explique gentiment que je ne suis pas du tout une urgence et que je n’ai rien à faire ici. Pour traiter la douleur, il me donne une ordonnance pour du Tramadol, un antalgique de niveau 2, que je ne prendrais pas.

Nouveau régime absurde

Je reprends rendez-vous pour fin septembre avec la gastro-entérologue. Elle me propose de faire une gastro-coloscopie afin d’écarter toute possibilité d’autres maladies (maladie de Crohn, …) et tenter de poser un diagnostic. En effet, le diagnostic de la colopathie se fait par élimination. On parle de pathologie « fonctionnelle » du fait de la normalité des examens et en particulier de la coloscopie, qui ne trouvent pas d’anomalies expliquant les symptômes.

Dyspepsie, colopathie fonctionnelle, ballonnements et gaz digestifs en excès

Elle me donne également une fiche (créée par le Club de Réflexion des Cabinets et Groupes d’Hépato-Gastroentérologie) détaillant un régime plus précis que le précédent. Il y a 3 parties : dyspepsie (troubles digestifs de l’estomac), colopathie fonctionnelle ou «intestin irritable» et, ballonnements et gaz digestifs. Ne comprenant pas bien ce que j’ai encore, elle me dit de suivre les trois.

Cette fiche me pose problème pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, c’est une liste d’exclusion. C’est un avis personnel, mais dans la pratique, avoir juste une liste d’aliments à ne pas manger alors qu’on doit faire un régime strict n’est pas du tout pratique pour la mise en application.
Ensuite, elle contient une partie proposant de la phytothérapie, une pseudo-médecine. A ce même moment, je regarde le cours de Zététique & autodéfense intellectuelle de Richard Monvoisin. J’ignore vite cette partie.

Enfin, cette fiche date de 2009. Or, on a visiblement fait beaucoup de progrès niveau FODMAP depuis. Elle conseille parfois de prendre du pain complet (qui contient des fructanes et des GOS), de l’épeautre (qui contient des fructanes), …
La liste d’exclusion n’est pas du tout suffisante. Il est facile de trouver des aliments qui ne sont pas interdits par cette liste et qui contiennent des FODMAP. Enfin, le fiche ne parle pas des FODMAP, donc je ne peux pas faire de recherches complémentaires.
Ayant fait des recherches avant, je lui demande justement le lien entre cette fiche et les FODMAP. Elle me répond que cette fiche permet justement d’éviter les FODMAP… ce qui est erroné.
Ce deuxième régime n’est non-seulement pas efficace, mais me rend davantage malade.

Le régime étant très strict, je mets un peu de coté mon flexitarisme. Je m’achète un peu de poisson pour chez moi de temps en temps. Je mange aussi régulièrement de la viande et du poisson au restaurant car, en végétarien, je n’ai trouvé que les makis au concombre et les galettes bretonnes aux épinards.

Comme la première fois, le rendez-vous est froid et expéditif. Je sors de là avec de nombreuses questions sans réponse, la peur de cette gastro-coloscopie à faire alors que j’ai peu d’informations. J’ai une ordonnance pour du Moviprep (solution destinée au lavage intestinal) et du Pinavérium, un nouvel antispasmodique, pour essayer d’endiguer mes maux de ventre fréquents et intenses.

Comme pour les précédents, je ne ressens aucun effet de l’antispasmodique. Il rejoindra rapidement ma collection grandissante de médicaments que je n’ai utilisé que quelques fois avant de les ranger dans un carton.
Les crises continuent de s’enchaîner et s’intensifient.

La gastro-coloscopie

Début octobre, arrive la date de la coloscopie. La veille au soir, vers 20h, je prends le Moviprep. Il y a 1 litre à boire, au bout de quelques gorgées je commence à être un peu écœuré par le goût. J’ai pas passé un bon moment, mais ça se fait.
Ni la spécialiste, ni le pharmacien ne m’ont expliqué à quoi m’attendre ensuite. Au bout de combien de temps ça fait effet ? Combien de temps cela dure ? Je découvre en live !
En réalité, le médicament a pris 3h à commencer à faire effet, donc vers 23h et cela a duré une bonne partie de la nuit. Après une très courte nuit, réveil à 7h pour ma 2eme prise de Moviprep.
Un ami doit passer dans la matinée pour aller à la clinique. Vu le délai de l’effet lors de la première prise, je suis très inquiet pour le trajet en voiture qui m’attend. Au final, le trajet est assez court et ça se goupille pas trop mal niveau timing.

Au bloc, je retrouve ma spécialiste qui ne m’adresse même pas un bonjour, ne me demande pas comment je vais, ne m’explique pas comment cela va se passer…
L’examen est rapide. Au réveil (car cela se fait sous anesthésie générale), j’ai droit à un repas… qui contient des FODMAP (notamment du pain blanc) !
Il était prévu que la gastro-entérologue passe me voir après. Mais le temps passe et j’ai pas de nouvelles. J’apprendrais un peu plus tard qu’elle est finalement partie de la clinique sans prévenir. Je tente de la joindre par téléphone, elle ne répond pas.
L’effet de l’anesthésie s’estompe. Je n’ai aucune douleur liée à l’examen. Je rentre chez moi dans l’après-midi.

Son « diagnostic »

Quelques jours plus tard, mi-octobre, j’ai rendez-vous avec elle pour faire le point. Il n’y a rien de significatif. Elle me dit qu’il n’y a rien faire.

Son explication est floue et succincte. Ces explications ne collent pas bien avec la réalité. J’insiste pour qu’elle m’explique ce que j’ai. Elle me cite 5 maladies (très différentes) que je peux avoir : dyspepsie, colopathie fonctionnelle, maladie de Crohn (mais c’est peu probable)…
Elle me parle surtout d’estomac.

Elle me fait une ordonnance de Bedelix et d’Ésoméprazole (un antisécrétoire gastrique inhibiteur de la pompe à protons, donc pour l’estomac).

J’ai l’impression de pas avoir avancé. Je suis énervé. J’ai mal au ventre quasiment non stop depuis début juillet (donc plus de 3 mois et demi maintenant). J’attendais beaucoup de ces examens. Je pensais qu’on trouverait ce que j’ai, or j’ai vraiment le sentiment que le diagnostic n’est pas bon.

Acte 5 : Un 2eme gastro-entérologue pose un diagnostic… et c’est tout

J’avais anticipé le pseudo-diagnostic de ma gastro-entérologue alors j’avais pris RDV avec un autre spécialiste en parallèle pour avoir un 2eme avis.

Je tombe cette fois sur un spécialiste plus empathique. Rapidement, il est formel, c’est une colopathie fonctionnelle pour lui. Je n’ai donc pas une maladie « grave », au sens où ça n’a pas d’impact sur ma durée de vie. Il m’explique un peu ce que c’est. Il fait une lettre à ma médecin traitant.

Je lui demande ce qu’on peut faire maintenant qu’on sait ce que c’est. Il me répond qu’à présent « je dois être mon propre médecin » et qu’il n’y a rien de spécial à faire. Je vous cache pas que cette phrase m’a travaillé un bon moment !

Il me donne une fiche contenant quelques conseils alimentaires (toujours sous forme de liste d’exclusion). Là aussi, je comprendrai bien plus tard que cette fiche n’est pas à jour (ou fausse) et qu’elle est loin d’interdire tous les FODMAP. De mémoire, la fiche conseille de manger des bananes, or les bananes mûres sont riches en fructanes par exemple.

À la fin, je suis abattu par l’absence de solution. J’ai régulièrement mal, je passe ma vie à poser des lapins à mon entourage, je ne peux rien prévoir à l’avance… et il n’y a rien à faire.

J’insiste à la fin du rendez-vous pour voir s’il y a quand même pas d’autres choses à tenter, il me laisse sur un post-it le nom d’une kiné qui a l’habitude de gérer ce genre de patients. Je prends rendez-vous avec cette kiné.

Les diagnostics des gastro-entérologues que j’ai vu me semblent approximatifs, on est loin des recommandations des SNFGE. On ne me parle jamais de critères de Rome, ni du score de Francis. L’accent est mis principalement sur le diagnostic, quasiment pas sur l’accompagnement. On ne me propose pas de suivi sur la durée. On ne me parle jamais de APSSII (l’Association de Patients souffrant du Syndrome de l’Intestin Irritable) alors que je demande si cela existe. C’est à moi de demander des médicaments pour traiter les symptômes.

Acte 6 : La kiné qui me fait perdre du temps

Fin octobre, j’ai mon premier rendez-vous avec la kinésithérapeute recommandée par le spécialiste. Elle est experte dans les pathologies du ventre. Elle me dit qu’elle accompagne régulièrement des colopathes et qu’elle a régulièrement de bonnes améliorations.

Je lui montre mon carnet de suivi alimentaire et rien ne la choque. Au bout de quelques séances, elle déduit de mes retours que mon problème n’est pas alimentaire.

Elle est empathique. On discute bien. Elle reste confiante et ça me rassure. Je me sens enfin écouté.

Mais… elle me conseille d’annuler pour le moment le rendez-vous que j’avais pris avec une diététicienne spécialisée sur cette maladie et les FODMAP (vous verrez que ce conseil me fera perdre 2 mois).
Elle a aussi tendance à rapidement me conseiller des pseudo-sciences. Elle me donne régulièrement des conseils aux explications peu probantes.

Quand son collègue est convaincu qu’améliorer la souplesse de mes genoux me permettra d’avoir une meilleure posture, et donc d’avoir un caisson abdominal plus droit, et donc laisser plus d’espace laisser plus d’espace à mes intestins, … devrait significativement améliorer mes symptômes, je comprends qu’il faut visiblement que j’arrête de me reposer sur le milieu médical. Je mets donc un terme à la kiné.

Acte 7 : Je prends la situation en main

Nous sommes en décembre. Je fais un état des lieux de ma maladie. Je reprends mes notes, les articles que j’ai trouvé intéressants et mon carnet de suivi. J’ai noté quasiment tout ce que j’avais mangé depuis début août et cela va s’avérer très utile !

1er constat : je suis très souvent malade

Voici ci-dessous un graphique de l’intensité de mes douleurs de mi-août à mi-décembre. L’indice de douleur est arbitraire :

  • 1 : J’ai mal au ventre mais je peux faire à peu près ce que je veux
  • 2 : Il vaut mieux que je reste chez moi pour me poser de temps en temps, mais je peux travailler.
  • 3 : J’ai suffisamment mal pour ne plus arriver à travailler ou à avoir une activité qui demande de se concentrer sur la durée. J’ai généralement de grosses baisses de moral. Je passe une bonne partie de la journée au lit.
  • 4 et 5 : La douleur est forte. J’enchaîne anti-douleur, bouillotte, sieste… mais rien n’y fait. C’est dur de tenir moralement dans ces moments.

2eme constat : Les FODMAP ont l’air d’être la clé

Si le diagnostic de la colopathie fonctionnelle est correct, alors les FODMAP ont l’air d’être la clé. Le régime est efficace chez 86% des patient·e·s (source).

Je constate en me renseignant qu’aucun des régimes conseillés par les gastro-entérologues que j’ai vus n’est totalement compatible avec un régime faible en FODMAP contrairement à ce qu’il·elle·s me disaient. Je comprends que c’est un régime qui exclut pas mal de choses et qu’il est compliqué à mettre en place. Je découvre également que les deux spécialistes que je consulte ne savent quasiment rien sur le régime.

Quelques jours plus tôt, j’avais repris mon carnet de suivi alimentaire et j’avais surligné tout ce qui contenait du gluten (pâtes, pain, gâteaux…) et ça collait à une partie des crises, mais c’était pas parfait, il y avait des incohérences. Ça pouvait tout à fait être du hasard.

Puis je tombe sur un article qui explique que le fructane est souvent confondu avec le gluten dans les intolérances. Il est très probable, que ce soit le fructane qui provoque des symptômes. Or le fructane est justement un des FODMAP.

Je reprends la liste et la corrélation est meilleure. Chaque fois que j’ai mangé de grandes quantités de fructanes j’ai été malade. J’ai une première piste !

Je remarque aussi que je ne suis malade que 6-12h après ingestion de l’aliment (le temps que ça arrive dans le gros intestin si j’ai bien compris).

2eme piste, j’ai des crises quasiment à chaque fois que je mange du houmous ou des lentilles. Mon pic de douleur à 5/5 est justement dû à un dahl de lentilles corail que je m’étais fait (sans changer l’eau). Les lentilles et le houmous sont riches en galacto-oligosaccharides (les GOS).

3eme constat : J’ai besoin d’aide sur le régime

J’ai du mal à trouver des infos fiables sur les FODMAP. Je trouve régulièrement des listes qui se contredisent.

Je tente de supprimer les fructanes et les GOS de mon aliments, et c’est mieux ! J’ai moins de crises et elles sont intenses, mais je suis loin d’avoir réglé le problème.

J’ai plein de questions :

  • Comment être sûr que les fructanes et les GOS me rendent malade ?
  • Pourquoi, quand je les arrête, est-ce que je continue à régulièrement être malade ?
  • Suis-je intolérant aux 4 autres FODMAP ? Comment le savoir ?

Je reprends rendez-vous avec la diététicienne que la kiné m’avait recommandé d’annuler.

Acte 8 : La diététicienne spécialisée en FODMAP et colopathie fonctionnelle

J’ai enfin quelqu’un qui semble compétent sur le sujet. Ce qu’elle me dit corrobore tout ce que j’ai lu.

Elle lit mon carnet de suivi et remarque quelques erreurs.
Les fructanes sont omniprésents dans l’alimentation (blé, oignon, ail, asperge, artichaut, …). C’est compliqué de les retirer. Ses retours sont très utiles et vont me permettre d’améliorer mon régime.

Elle me propose une façon de procéder très classique mais méthodique :

  • Phase d’élimination des FODMAP : on supprime tous les FODMAP de l’alimentation (c’est très strict) et on attend quelques semaines pour voir s’il n’y a une baisse significative des symptômes
  • Phase de réintroduction des FODMAP : on les réintroduit un par un dans l’alimentation et on regarde si des symptômes apparaissent
  • Bilan : on fait le point et on en déduit un régime (les FODMAP à exclure)

Elle m’invite à tenter de prendre des capsules d’huile de menthe poivrée. Je ne remarquerai aucun effet.
Elle me conseille aussi de prendre de la Glutamine. Là aussi, aucun effet positif. J’ai même un doute sur le fait que ça me provoque des troubles du transit. Une étude (en français ici) montre que ça a l’air de marcher chez certains types de personnes… mais pas chez moi.

Avant les fêtes de fin d’année, je me lance donc dans la phase d’élimination en me basant sur les fiches PDF qu’elle m’a envoyées.
Mes notes m’aident car je peux voir avec certitudes que certains FODMAP ne me rendent empiriquement pas malade (comme le lactose par exemple). Je n’ai donc pas besoin de tout éliminer. C’est toujours ça de gagné car un régime strict faible en FODMAP est très complexe à tenir sur la durée.

Le régime strict, très restrictif, est souvent difficile à suivre. Les études prospectives ont révélé que si 75 % des malades adhéraient au régime, seulement 12.2 % le suivaient en permanence. La compliance étant un élément clé du succès éventuel d’un tel régime, l’aide d’une diététicienne peut être utile.
Un régime très strict est impossible à suivre sur plus de 3 à 4 semaines. Si ce régime strict est bénéfique, il importe de déterminer les doses de FODMAPs que les malades peuvent tolérer.

– SNFGE – Régime pauvre en sucres fermentescibles, les « FODMAP » (source)

Même si les crises sont moins intenses et moins fréquentes, je continue à être malade. Est-ce que je fais encore des erreurs ? Y a-t-il autre chose qui me rend malade ?

Acte 9 : Les bons outils

Les FODMAP ne sont pas indiqués sur les étiquettes des aliments. Comme ce n’est pas marqué, si je veux acheter un produit, il faut que je regarde la liste des ingrédients, que j’estime la quantité (et c’est rarement possible car c’est souvent pas indiqué) et que je regarde dans une liste s’il contient des FOPMAP et en quelle quantité.

Je découvre qu’il y a un seul laboratoire dans le monde, une université australienne, Monash, qui publie des mesures de la quantité de FODMAP dans des aliments courants. C’est à priori la seule source d’information fiable.

Je poursuis la piste de la suppression des 2 FODMAP qui me rendent malade : fructanes et galacto-oligosaccharides (GOS).

Jusqu’à maintenant, j’utilise des listes en PDF ou papier. C’est des listes de plusieurs pages. C’est vite pénible de faire ses courses avec. Je galère souvent à trouver un aliment dedans. Il manque plein d’aliments. Je ne sais pas à quel point elles sont justes ou à jour. Il faut que je trouve de meilleurs outils pour moins me tromper et me faciliter la vie.

The FODMAP bot

Le premier que je trouve est The FODMAP bot, un bot Facebook. La plupart des informations viennent directement des publications de Monash (seul labo qui me publie des mesures de FODMAP dans des aliments).

C’est en français. J’ai juste à taper le nom d’un aliment et ça me sort sa fiche. Théoriquement, je peux aussi chercher des produits complexes (avec plusieurs ingrédients), voire scanner le code barre. L’application va chercher la composition dans Open Food Facts. Entre les fiches incomplètes de OFF et le manque de mesure de FOPMAP, on a vite des informations incomplètes et donc inutilisables pour de nombreux aliments.
Je m’en tiens donc à chercher des aliments simples et c’est déjà très pratique. On peut même en chercher plusieurs en même temps.

Autre défaut, je ne peux pas préciser les FODMAP que je dois éviter. J’aimerais lorsque je tape « chou-fleur », qu’il me dise que c’est OK même s’il est riche en mannitol, car ce n’est pas un FODMAP qui me rend malade.

Monash University FODMAP diet

Monash University est le seul labo qui publie des mesures de FODMAP dans des aliments. Et ils en ont fait tout un business !

Filtre par sensibilité dans l'application Monash

Leur application mobile permet d’avoir des informations à la source et toujours à jour.
Ensuite, elle permet de définir son profil. On peut décrire sa sensibilité pour chacun des FODMAP. Ainsi lorsqu’on fait des recherches d’aliments ou lorsqu’on parcours des listes, les produits sont marqués d’un code couleur (vert, orange ou rouge) en fonction de ma sensibilité.

C’est devenu l’appli par défaut que j’utilise. Les listes sont pratiques pour trouver des idées d’aliments nouveaux à acheter quand je fais mes courses.

Le défaut est que l’application est en anglais. Lorsque je ne connais pas le nom d’un aliment, j’utilise le chatbot que j’ai présenté juste avant.

Open Food Facts

Open Food Facts est une base de données sur les produits alimentaires faite par tout le monde, pour tout le monde.

Il existe également une application mobile qui permet de scanner le code barre d’un produit et d’obtenir la liste des ingrédients et des informations nutritionnelles.

Malheureusement Open Food Facts ne gère pas encore les FODMAP. Je sais que c’est en projet sur l’appli Android. L’idéal serait que ce soit disponible dans l’API (si je peux aider, c’est avec plaisir).

En attendant, je me sers de l’application pour facilement retrouver les ingrédients des aliments que je mange. Cela me permet de juste noter le nom du produit dans mon carnet de suivi et si j’ai besoin de retrouver la liste des ingrédients, je retourne dans l’appli.

Globalement, ces outils me simplifient la vie même s’ils sont loin d’être parfaits. Trouver une recette, faire mes courses… sont des activités bien moins pénibles à présent.

Acte 10 : À la recherche de la dernière intolérance

Durant les fêtes de fin d’année, je fais le régime le plus strict possible. Je prends le minimum de risque. Je mange peu d’aliments différents (vraiment très peu). Je ne tente pas de produit que je connais pas. Résultat, j’arrive à passer de bonnes fêtes en famille et c’est encourageant.

Seul problème, c’est que je ne mange que du riz, des épinards, du quinoa, du comté… c’est vite lassant et très limitant quand je veux sortir.

Je garde confiance dans le régime faible en FODMAP. Je continue à le faire de manière stricte.

En février, je finis mes tests. Je constate que seuls les fructanes et les GOS me rendent malade. Le mannitol, le lactose, le fructose et le sorbitol ne me font rien, même en grande quantité. Malheureusement, j’ai toujours des crises régulières.

Je refais des analyses de sang, tout est OK. Je vais aussi faire un test respiratoire au CHU de Montpellier pour détecter une éventuelle intolérance au lactose. C’est la première gastro-entérologue qui me l’avait prescris mais impossible d’avoir un RDV en moins de 6 mois.
Le principe est simple. On boit 25g de lactose et on mesure toutes les 30min pendant une demi-journée la quantité d’hydrogène expiré.
Si j’avais su que c’était juste ça, j’aurais bu 2-3 verres de lait chez moi pour vérifier. Bref, je me doutais bien que je n’avais pas d’intolérance au lactose et le test le confirme.

Je décide de recontacter ma diététicienne pour refaire un point sur mes crises. Comme d’habitude, je lui montre mon carnet de suivi pour qu’elle analyse mes dernières crises.

Elle a 2 pistes :

  • Quelques produits qu’on retrouve dans les produits transformés et connus pour ne pas être bien tolérés
  • L’histamine

Elle me donne une liste de quelques produits qui pourraient être la source de mes derniers ennuis : (Je ne sais pas d’où vient cette liste, si quelqu’un a une idée, ça m’intéresse)

Gomme de guar
Farine de graines de caroube
Inuline
Chicorée
FOS

Acte 11 : Test du régime sans histamine

Elle insiste principalement sur l’histamine. Lorsqu’elle regarde mes dernières crises, elle voit régulièrement des produits qui en contiennent (chocolat noir, comté…). Ça lui semble une piste intéressante à suivre.

Lorsque je reçois sa fiche pour le régime faible en amines (dont l’histamine), je déchante. Le régime est très complexe et je dois, en plus, continuer d’exclure les fructanes et les GOS. L’intersection de ce qu’il est possible de manger avec chacun de ces régimes est très petite. Une bonne partie des courses que j’avais fait la veille est exclue par le régime. En plus, l’histamine (comme pour les FODMAP) n’est pas marquée sur les étiquettes et évolue dans le temps.

Pourtant de caractère très calme, mon premier réflexe est de sortir courir pour me défouler car je sens bien que ça va être une sacrée galère !

Quelques jours plus tard, j’appelle ma sœur pour qu’on réfléchisse ensemble à ce que je peux manger. Elle prend la fiche pour le régime faible en histamine, je prends mon application pour les FODMAP et on cherche des idées de recettes. On finit par avoir un fou-rire nerveux tellement on a du mal à trouver !

Fin mars, j’attaque le régime faible en amines. Je commence avec 4-5 recettes toutes simples. Je fais le régime pendant 15 jours. Je ne constate aucun changement. Je réintroduis petit à petit des aliments très riches en histamine, et là non plus, aucun changement.
Vous verrez dans l’acte suivant qu’il était en fait facile de voir que je n’étais pas intolérant à l’histamine.

À ce moment-là, je suis inquiet et perdu. Le test du régime a été pénible. Je continue d’être régulièrement malade. Je me pose plein de questions : Combien y a-t-il d’intolérances possibles ? Les prochains régimes à tester seront-ils aussi complexes ?

La question qui me hante le plus c’est : est-ce que je n’ai finalement pas fait le tour de ce qu’il était possible de faire côté régime ?
Peut-être que les crises que j’ai aujourd’hui ne sont pas directement liées à ce que je mange et qu’il n’y a rien à faire.

Acte 12 : Je trouve enfin un régime qui marche… avec quelques lignes de code

Depuis début juillet 2018, je note quasiment tout ce que je mange. Je répertorie aussi toutes les crises, les symptômes, les rendez-vous médicaux…. J’ai environ 200 jours de notes et 70 crises référencées.

Au début, c’est juste pour montrer ce que j’ai mangé à la première médecin que je consulte. Puis, je continue de garder l’habitude pour les médecins suivants, les spécialistes, la diététicienne, ou encore chercher par moi-même des pistes intéressantes.

Mi avril, je me réveille avec une idée en tête : reprendre toutes mes notes, regarder pour chaque aliment s’il apparaît souvent avant une crise (entre 4 et 24h avant) et faire des stats. Je veux chercher des corrélations entre les aliments que je mange et mes crises.

Mes notes n’ont jamais été pensées pour être interprétées par du code. Parfois j’écris la date en toutes lettres, parfois en chiffre, parfois je commence une nouvelle journée à un tiret, parfois j’oublie…

J’appelle Matthieu (ami et associé chez Human Coders) et je lui demande s’il peut m’aider. On passe deux jours à reformater mon carnet de suivi et coder un programme qui peut interpréter mes listes et tout mettre dans un tableur.

Au bout des deux jours, j’ai la liste des aliments que j’ai mangés avec à chaque fois deux informations : combien de fois je l’ai mangé, combien de fois je l’ai mangé avant une crise.

Les données sont loin d’être parfaites car je n’ai pas toujours utilisé le même nom pour un aliment, j’ai parfois utilisé des noms génériques pour des produits différents, j’ai oublié certains aliments… Mais avec la quantité de données que j’ai, je peux tirer des infos capitales !

Pour celles et ceux que cela intéresse, depuis, j’ai trouvé des applications comme CARA qui permettent visiblement de faire ce genre de corrélations sans une ligne de code.

Le régime empirique

Le première chose que je fais, c’est d’afficher la liste des aliments qui me rendent le moins malade (je considère que tout aliment qui a un taux de suspicion inférieur à 25% et que j’ai mangé plus de 10 fois est sans risque).

C’est une révolution pour moi ! J’ai devant moi un régime qui ne me rend pas malade, de manière sûre vu qu’il est empirique et basé sur un nombre de données assez représentatif. C’est l’une des étapes les plus décisives dans ma recherche de solution. Je regrette juste de ne pas avoir eu cette idée plus tôt !

Je peux par exemple remarquer que le chocolat noir ou encore le cheddar ne me rendent absolument pas malade alors qu’ils sont très riches en histamine. Si j’avais eu ce tableau plus tôt, j’aurais pu m’éviter les 2 semaines pénibles à tester le régime faible en histamine.

Les aliments suspects

Si je trie le tableau dans l’autre sens, j’ai la liste des aliments les plus suspects. Mais ce n’est pas si simple. Je n’ai pas d’aliments douteux que j’ai mangé un grand nombre de fois. En effet, généralement dès que j’avais un doute 2-3 fois sur un aliment, je le retirais de mon régime.
J’ai aussi plein de faux positifs. J’ai plusieurs aliments « safe » qui apparaissent car, à chaque fois, je les ai mangé avant une crise. Mais c’est un pur hasard.

Bref, j’ai peu de données sur les aliments suspects.

Cependant, je remarque quelques aliments dans cette liste qui ne contiennent pas les FODMAP que je dois éviter et qui visiblement me rendent malade.

Dans cette liste j’ai la glace à la vanille, la mayonnaise Monoprix (mais pas les autres), la crème de riz Bjorg, la sauce de la salade de choux du restaurant à sushi d’à coté…

Après quelques recherches, je trouve le point commun : la gomme de guar (E412) et/ou la farine de graine de caroube (E410). Des aliments dont la diététicienne m’avait parlé (voir Acte 10).

Si je prends en compte fructanes, GOS, gomme de guar et farine de graine de caroube, je peux expliquer la quasi-totalité des crises que j’ai notées dans mon carnet de suivi !

Acte 13 : Je trouve enfin mon régime !

Fin avril, je supprime donc la gomme de guar et la farine de graine de caroube. C’est encore un bon challenge car c’est très courant dans les aliments transformés. J’en trouve dans les pains et biscuits sans gluten (que j’achète pour ne pas manger de blé qui contient du fructane), dans certaines mayonnaises et sauces, les glaces, la plupart des crèmes végétales, de nombreux plats préparés…

En quelques jours, mes symptômes disparaissent en grande partie. Dans les semaines qui suivent j’ai encore quelques (très) petites crises mais à chaque fois c’est une erreur de ma part (j’ai mangé un des 4 éléments que je dois éviter en quantité trop élevée).

Cela fait, au moment où je rédige cet article, quasiment 2 mois que je suis ce régime et j’ai le plaisir de vous annoncer que ça va !

Je trouve petit à petit mes marques pour faire les courses. Pour les restaurants, je tourne sur quelques plats très basiques dans quelques restaurants que je connais.

J’ai arrêté d’entretenir mon carnet de suivi au jour le jour. Je note juste mes crises et les 2-3 repas d’avant. J’arrive facilement à identifier le responsable en général.

Je reste encore assez parano de ce que je mange. J’introduis progressivement de nouveaux aliments, de nouveaux plats… pour mieux connaître mes limites et diversifier mon alimentation. Au fur et à mesure, je prends davantage confiance dans mon régime et ma santé.

Je me remets à prévoir des choses, à faire des projets, à reprendre contact avec des connaissances que je n »avais pas vues depuis 1 an, à inviter de chez gens chez moi…

Le moral va beaucoup mieux. Le fait de retrouver une vie quasiment comme avant aide beaucoup.

L’expérience a été longue et douloureuse alors que la solution est finalement simple et connue scientifiquement depuis plus de 10 ans.

Qu’est-ce que je mange ?

J’ai essayé de revenir à une alimentation la plus proche de ce que je mangeais avant. Je mange à nouveau 100% végétarien chez moi. J’ai supprimé la quasi-totalité des plats préparés, sauces… car il y a souvent un ingrédient qui pose problème et c’est souvent difficile d’en estimer la quantité.

Pour les aliments basiques, j’ai essayé de trouver des produits de substitution ou des astuces. Je vais vous donner quelques exemples par catégorie.

Fructanes

Exemples :
Pain (à cause du blé) : je l’ai remplacé par du pain sans gluten (marque Schär pour du sans gomme de guar). Je tolère 2-3 tranches de pain blanc, surtout s’il est au levain.
Pâtes (à cause du blé) : je suis passé au sans gluten
Farine de blé : j’utilise des farines de riz, maïs, sarrasin…
Artichaut : j’achète des cœurs d’artichauts en conserve

La liste est longue. C’est sûrement la catégorie la plus contraignante pour moi.

Il y a plein d’aliments que j’ai totalement supprimés (ou que je consomme en très petite quantité, en respectant bien la dose recommandée) : asperge, ail, oignon, betterave, poireaux, petits pois, fruits secs, myrtilles, noix de cajou, certains thés et tisanes…

Galacto-oligosaccharides (GOS)

Exemples :
Lentilles et pois-chiches : je les mange en petite quantité en conserve bien lavées ou cuites en changeant l’eau plusieurs fois
Lait de soja : je l’ai remplacé par d’autres laits végétaux (riz, amande…)

Je n’achète plus de houmous, falafel ou tout autres préparations à base de lentilles ou pois-chiches si je ne sais pas comment elles ont été préparées. J’ai aussi arrêté les pistaches, noix de Cajou, haricots…

Bref, j’ai mes habitudes maintenant et mon régime empirique. Quand je veux manger un nouvel aliment, je regarde s’il est safe dans l’application de Monash ou s’il y a une astuce pour le préparer (l’infuser dans de l’huile, l’acheter en conserve, changer l’eau de cuisson…).

Gomme de guar et farine de graine de caroube

Exemples :
Glaces (Picard, Monoprix, Carte d’or, Ben & Jerry…) : J’achète maintenant des Haägen Dazs ou des Magnum
Pain sans gluten : la plupart des pains sans gluten que je trouve dans le commerce contiennent de la gomme de guar. Une partie des produits de la marque Schär n’en contient pas.
Mayonnaise (Monoprix) : J’achetais la seule mayonnaise du rayon qui en contient ! Je prends n’importe quelle autre et c’est bon.

Comme cela ne concerne que les produits industriels. Le plus simple que j’ai trouvé est de scanner le code barre du produit avec Open Food Facts. Comme ces deux gélifiants peuvent avoir plusieurs appellations, l’application m’est utile pour rapidement savoir s’il y en a dans un produit ou pas.

Généralement, quand un produit en contient, je cherche chez d’autres marques (de meilleures qualités) et je finis par trouver une équivalent qui n’en contient pas.

Comment je mange au restaurant ?

Je vous cache pas que c’est pas simple. Comme la liste des aliments que je dois éviter est longue et que la plupart des restaurateur·rice·s n’ont aucune idée de ce que sont les FODMAP, je me focalise sur des plats très simples.

Les plats que je mange le plus souvent sont : des galettes bretonnes, des sushis, des fish and chips, des steaks frites/purée…

J’évite les sauces car il est souvent difficile d’en connaître la composition exacte.

La diététicienne m’a conseillé de bien demander si les plats sont sans gluten, ni ail, ni oignon et de demander la sauce à part. Cela évite pas mal de surprises, les autres aliments sont normalement indiqués ou peuvent se trier dans l’assiette.

J’essaye de prendre les mêmes plats, dans les mêmes restaurants afin de limiter le risque.

Comment je fais pour manger chez des amis ?

S’ils sont pas déjà au courant de mes intolérances, je les en informe. C’est très compliqué de respecter ce régime quand on ne connaît pas. Dans la mesure du possible, je propose de plutôt boire un verre, d’aller dans un restaurant que je connais, d’apporter un tupperware…

S’ils tiennent à m’inviter, je leur explique les grandes lignes de mon régime. On cherche ensemble une recette qui convient. On fait la liste des ingrédients et je leur dit bien de ne rien ajouter d’autre. Par prudence, je fais généralement un check avec eux avec de manger : Tu n’as pas mis d’ail ? Pas d’oignon ? Pas de blé ? …

Cela ne me pose aucun problème de regarder d’autres personnes manger ou de manger quelque chose de différent. Je préfère largement manger un repas tout simple plutôt que de prendre le risque d’avoir une nouvelle crise !

Edit : Acte 14 : Test respiratoire pour voir si j’ai le SIBO

En faisant mes recherches sur le Syndrome de l’Intestin Irritable, j’ai régulièrement entendu parlé du SIBO (alias colonisation bactérienne chronique de l’intestin grêle (CBCG) en français).

Le lien entre SIBO et SII semble étroit. Le Syndrome de l’Intestin Irritable est cité dans les facteurs de risque et dans les symptômes du SIBO. De plus, la version anglaise de la page du SIBO sur Wikipedia indique :

Some studies reported up to 80% of patients with irritable bowel syndrome (IBS) have SIBO (using the hydrogen breath test). Subsequent studies demonstrated statistically significant reduction in IBS symptoms following therapy for SIBO.

Quand j’ai lu ça, j’avais très envie de faire le test pour savoir si je l’avais. Durant l’été, je suis allé voir ma médecin généraliste pour passer des tests. Elle connaissait le SIBO que de nom. Je lui ai montré les informations que j’avais et elle m’a fait une ordonnance pour un test respiratoire à l’hydrogène (HBT pour Hydrogen Breath Test en anglais)

Le test est tout simple. On avale à jeun du glucose (ou du lactulose) puis on souffle dans un ballon toutes les 20 min pour mesurer la quantité de plusieurs gaz, notamment l’hydrogène. C’est exactement le même principe que le test pour l’intolérance au lactose que j’avais fait en février dernier.

Le test s’est « malheureusement » avéré être négatif. Je n’ai donc pas le SIBO.

J’ai pris rendez-vous avec un gastro-entérologue spécialiste sur ces sujets à l’hôpital dans lequel j’ai fait le test. Je sais pas s’il est possible à l’heure actuelle d’aller plus loin dans le diagnostic, mais au moins, j’aurais essayé !
Je vous donne des nouvelles en décembre prochain :)

Edit : Acte 15 : Le gastro-entérologue spécialiste de l’hôpital

Suite aux tests respiratoires, je décide de prendre rendez-vous avec un spécialiste pour faire un point pour savoir s’il me reste des tests à faire, si je peux encore progresser dans le diagnostic ou si, au contraire, j’ai fait tout qu’il est possible de faire à l’heure actuelle.
Pour ce dernier rendez-vous, je ne suis pas pressé. Je choisis le « ponte de la gastro-entérologie » à Montpellier, conseillé par mon médecin et quelques personnes que j’avais croisées lors des tests respiratoires à l’hôpital. Je sais pas s’il est bon, mais il est en tout cas très demandé, car je dois attendre plus de 6 mois !

En décembre 2019, je vais enfin le voir. Je suis accueilli par 2 internes. Je leur explique ma situation. Je leur donne mon épais dossier médical.

Contrairement aux gastro-entérologues libéraux que j’avais vus, elles procèdent avec méthode. Elles me questionnent et me demandent les documents les uns après les autres.
Rapidement, leur conclusion est claire : j’ai fait tous les examens nécessaires, j’ai une bien une colopathie fonctionnelle et je n’ai pas le SIBO.

Bonne nouvelle : j’en ai fini avec le parcours médical.
Mauvaise nouvelle : cela me confirme que j’ai une maladie mal connue où on a pas grand chose à proposer à part un régime strict et quelques médicaments pour gérer les symptômes gênants.

L’une des internes profite de mon cas pour donner des informations sur la maladie à l’autre interne, notamment sur son aspect multi-factoriel et les quelques moyens d’agir dessus. Elle trace un camembert composé des parties suivantes :

  • MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin)
  • Génétique
  • SII, Microbiote > Prébiotique
  • Environnement (tabac, stress…) > hypnose, antidépresseur, sevrage tabagique
  • Alimentation > régime pauvre en FODMAPs

Avec moi, elle axe très rapidement sur les prébiotiques. Elle me conseille de prendre du Psyllium, en commençant par une version vendue en pharmacie, le Spagulax, qui selon elle est mieux pour commencer.

Étrangement, elle esquive un peu la question du régime faible en FODMAP. Je lui explique que dans mon cas, c’est LE truc qui m’a permis d’aller beaucoup mieux. Elle m’explique qu’ils évitent de trop en parler car cela conduit régulièrement à des problèmes de malnutrition.

Je lui explique que dans mon cas, ça a été tout l’inverse. J’ai perdu 5kg les premiers mois car je préférais régulièrement avoir un peu faim plutôt que de prendre le risque de manger un aliment qui pouvait me rendre malade (notamment en dehors des repas). C’est justement quand je suis arrivé à faire correctement le régime faible en FODMAP, que j’ai repris du poids car je remangeais à ma faim et que je n’avais plus peur de grignoter quand j’avais faim.
Pour moi, il faut parler du régime. C’est une des rares « solutions » qu’on a prouvé scientifiquement. Par contre, je pense qu’il faut accompagner. Donner une petite fiche (qui contient des erreurs) ne sert à rien. Par contre, proposer des appli à jour, prescrire des RDV chez un·e diététicien·ne, expliquer les 3 phases du régime, faire un suivi du patient sur la durée … je pense que c’est utile.

Puis le professeur entre dans la pièce. Les internes lui résument la situation. Il revient sur le sujet des FODMAPs. Il insiste surtout sur le risque de malnutrition. Je lui réexplique ce que je disais aux internes.

Il me propose de me passer une fiche qui décrit le régime. C’est la fiche qu’il donne à tous ses patients qui ont besoin de faire le régime.
Je lui montre qu’elle contient des erreurs. Par exemple, comme celles qu’on m’a passées avant, elle conseille de manger des bananes, hors, les bananes mures sont riches en fructane. Elle est courte donc forcément incomplète. Sa liste ne dit par exemple pas d’éviter les raisins secs, alors que c’est très riche en fructane. Elle ne permet absolument pas de faire le régime correctement. Bref, si je suis sa fiche à la lettre, je suis malade très souvent.

J’ai terminé le rendez-vous en leur présentant l’application Monash et The FODMAP Bot. Le docteur m’a donné son numéro de téléphone perso pour que je lui envoie les liens en sortant de l’hôpital. C’est très bien qu’il soit ouvert et qu’il se remette en question. D’un autre coté, j’ai du mal à comprendre qu’il soit si mal informé sur le régime. J’espère qu’il s’est renseigné depuis et qu’il fera passer le mot à ses collègues.

Mon parcours médical est à présent terminé. Il ne me reste qu’à continuer à apprendre à vivre avec et espérer que mon état finisse par s’améliorer.

Conclusion

S’il y a bien 10% de la population mondiale qui a une colopathie fonctionnelle (source) et que le régime faible en FODMAP a un effet bénéfique chez 86% des patients (source), comment expliquer, alors que le SII représente 10 à 15 % des motifs de consultation chez le médecin généraliste et explique plus d’une consultation sur trois chez le gastro-entérologue (source), que j’ai été aussi mal accompagné et conseillé (et que toutes les personnes étant dans mon cas que j’ai pu croiser dernièrement fassent le même constat).

Je sors de cette expérience avec de nombreuses questions : pourquoi certain·e·s médecins ignorent quasiment tout de la colopathie fonctionnelle (parfois même le nom) ? Pourquoi certain·e·s gastro-entérologue ne savent pas en faire le diagnostic et connaissent si mal le régime sans FODMAP ? Pourquoi les médecins qui connaissent mal cette maladie me donnent des conseils et me prescrivent des traitements ? Pourquoi est-il si difficile de trouver des informations sûres et à jour sur internet à propos de cette maladie ? Pourquoi y a-t-il si peu d’applications pour nous faciliter la vie ?

J’insiste sur le fait que je ne suis pas médecin et que vous ne devez pas hésiter à remettre en question les informations médicales que j’ai écrites dans cet article. J’ai rédigé cet article pour raconter mon cas personnel, pas pour décrire un régime miracle. Ce qui a marché pour moi, ne marchera peut-être pas pour vous. Pensez qu’il est important de consulter pour avoir un diagnostic fiable (et donc exclure des maladies graves qu’il est important de détecter le plus tôt possible).

Je tiens à remercier Matthieu et Sabine, mes associés respectivement chez Human Coders et MerciCookie qui ont su jongler avec mes contraintes. Les libertés dans notre façon de travailler qu’on s’était données pour l’un et l’autre qui étaient jusqu’à maintenant un luxe, sont devenues une nécessité durant cette période.

Merci également à la gérante du sushi d’à coté qui va changer de mayonnaise juste pour moi. Merci aussi à ma diététicienne qui m’a apporté de précieuses informations.

Je tiens enfin et surtout à remercier ma famille et mon entourage pour m’avoir accompagné et soutenu sur toute cette période. Merci à tout·e·s celles et ceux qui ont été là chaque fois que j’en avais besoin alors que je leur posais régulièrement des lapins, que je devais les saouler à leur parler non stop de ma maladie, …

Merci à tout·e·s celles et ceux qui continuent de me simplifier la vie en prenant en compte mes contraintes quand on se fait un resto, un apéro…

Enfin, bon courage à tout·e·s les malades qui vivent une aventure similaire. J’espère avoir pu vous donner quelques pistes, ainsi qu’un peu de courage et de motivation.

PS : Je ne suis pas médecin, donc je ne répondrai pas à des questions d’ordre médical. Par contre, si vous avez des questions à me poser spécifiquement sur mon cas, n’hésitez pas à le faire en commentaire, j’y répondrai avec grand plaisir.
Si des associations de malade, des journalistes, des médecins… souhaitent me contacter, vous pouvez m »envoyer un e-mail.


Syndrome de l’Intestin Irritable : récit d’un parcours médical semé d’obstacles de Camille Roux est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.

  • Hamel
    Répondre
    Author
    Hamel Hamel

    Bonjour,est-il possible d’avoir les coordonnées de ta diététicienne svp.
    Et un grand merci pour cet article qui inspire beaucoup.
    Je vais tenter certaines choses.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      Il s’agit de Julie Delorme : http://delormenutrition.com/consultations-individuelles/ .
      Avec grand plaisir pour l’article. Je suis ravi qu’il puisse être utile :)

      Bon courage !

      • Flora
        Répondre
        Author
        Flora Flora

        Bonjour j’ai lu votre articles et j’aimerais avoir plus de renseignements sur les symptômes

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Bonjour, Je vous invite plutôt à lire des études, des livres sur les FODMAPs… car il est toujours difficile/impossible de faire des généralités sur un cas particulier.
          Mais dites moi toujours ce que vous souhaitez savoir et je verrai si je peux vous répondre :)

      • Assia
        Répondre
        Author
        Assia Assia

        Bonjour, je vis le même parcours à étapes multiples avec mon fils de 7 ans. Une errance médicale et aucun diagnostic posé, mon époux et moi-même prenons les choses en main face à l’inaction des dr. Avez-vous un avis sur les tests d’intolérances alimentaires comme imupro? D’avance merci et ravie que vous ayez réussi à vous soigner!!

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Bonjour Assia,
          L’article le plus sourcé (et donc fiable) que j’ai pu lire sur le sujet est : https://blog.fodmapedia.com/tests-allergies-intolerances-alimentaires/

          • Steve
            Author
            Steve Steve

            Bonjour Camille. Tout d’abord merci d’avoir pris la peine de créer cette page hautement détaillée et constructive. Juste un point concernant le test des IGG, j’ai personnellement fait 3 tests en 2 ans et les aliments que j’ai supprimé car intolérant sont réapparus comme « tolérant », alors que ceux que je consommais en grande quantité pour compenser sont apparus « intolérants » d’une prise de sang à l’autre. Par exemple je me suis mis à consommer beaucoup de pommes de terre à la place des pâtes au blé (où la première prise de sang m’informait d’une grande intolérance), car cette dernière était indiquée comme « safe ». La dernière prise de sang des test IGG a indiqué que j’étais devenu intolérant aux pommes de terre, donc il y a une réelle corrélation entre les sensibilités aux aliments et les analyses sanguines.
            En tout cas, bravo pour votre ténacité, car ces problèmes gastro-intestinaux pourrissent complètement la vie.

          • Camille Roux
            Author
            Camille Roux Camille Roux

            Merci!
            Pour information, les IgG ne peuvent pas être révélateur d’une intolérance à ma connaissance et n’ont pas d’intérêt dans le cadre de notre maladie.. Plus d’info ici: https://blog.fodmapedia.com/tests-allergies-intolerances-alimentaires/

        • Lecomte
          Répondre
          Author
          Lecomte Lecomte

          Bonjour
          Merci pour cette page très informative. Cela fait 7 ans que je suis en errance médicale. Il m’est très difficile de savoir ce que je ne tolère pas. Régime fodmap, igg / tenue d’un carnet alimentaire sur plusieurs mois/ régime sans histamine et j’en passe. Je voudrais comme vous faire une analyse de mon suivi alimentaire. Vous avez parlé de application existante comme CARA mais je n’ai pas trouvé le lien. Pouvez vous m’éclairer ?
          Aussi à partir de quand considériez vous être en crise au score a partir de 4 et 5 ?
          Merci par avance pour votre retour .
          Belle journée
          Helene

      • Jennifer
        Répondre
        Author
        Jennifer Jennifer

        Bonjour camille, merci pour cette article qui m a appris beaucoup de chose a moi d y mettre en pratique. J aurai une petite question. Est ce que tes crises arrivaient a un moment bien précis ? Moi actuellement c est le soir vers 19h très compliqué pour moi avec les enfants ou je me sens vraiment épuisée et nauséeuse. Dans l attente de ton retour, bien cordialement

    • Terrie
      Répondre
      Author
      Terrie Terrie

      Bonjour Camille,
      Je viens de lire ce que tu as magnifiquement bien expliquer, je me retrouve un peu dans ton récit et dans ton parcours, j’aurai quelques questions à te poser non pas d’ordre médical, mais plutôt sur tes symptômes, qui pourrait énormément m’aider, pouvons nous parler en privé? Mail, Facebook, Instagram ou autres?

      • Camille Roux
        Répondre
        Author
        Camille Roux Camille Roux

        Merci beaucoup ! Je t’invite à les poser ici, je n’ai pas le temps ne répondre à tout le monde en privé.
        De plus, je sais pas si c’est très utile d’entrer dans le détail de mes symptômes. On ne peut pas faire de mon cas une généralité. Je pense que les réponses sont plus dans les études
        scientifiques que dans l’étude spécifique de mon cas.

        • Terrie
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          Terrie Terrie

          Je sais évidement que chaque personne est différente, mais je me retrouve quand même énormément dans ce que tu racontes, et cela fais 7 mois que j’essaye de comprendre ce qu’il m’arrive.
          Juste petite question sur tes «  crises » comme tu le site, qu’est ce que tu entends par la? Mal de ventre ? Gonflement, aigreur, ballonnement? Est ce que tu as du mal à allez à la selles ? Est ce que tu as mal au ventre tout les jours ?

          • Camille Roux
            Author
            Camille Roux Camille Roux

            Je pense que tu as toutes les réponses dans l’article :)
            J’ai décrit le schéma classique d’une crise. J’ai également partagé un graphique décrivant ma douleur jour par jour. Ca devrait répondre à tes interrogation :)

    • irigirg
      Répondre
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      irigirg irigirg

      Bonjour désolé d’écrire ici mais je ne trouve pas comment écrire mon propre commentaires. bien évidamment tout les symptôme dictée ressemble fort au miens j’ai eu mal au ventre du jours au lendemain en pensant que c’était une gastro il y’a 3 ans. sa fait 3 ans je vie tout les jours avec sa j’ai essayé beaucoup beaucoup de chose dont déjà le régime foodmap. je n’était pas autant impliqué que toi mais maintenant j’ai tellement peur d’allé a la selles que j’évite même de manger la journée alors que j’ai un travail très physique je m’autorise a manger que le soir et que les aliments du régime foodmap. j’ai était voir bon nombre de spécialiste de docteur tous un peu perdu autant les un que les autres. j’ai 22 ans j’ai tout en mains mais je suis occupé de tout perdre même mon poids je commence a ressentir la dépression alors qu’avant je rigoler des personnes en dépression je ne comprenais pas la dépression. mon travail commence a être une extreme épreuve d’y aller tout les jours je mange que quand j’ai fini donc 1H 2H du matin c’est mon seul repas de ma journée. le matin je vais au minimum 4x a la selles sans que sa me soulage. je ne voie plus personne je m’en ferme dans ma chambre tout seul alors que ma vie de base était déjà bien réussi. je ne vais plus au restaurant je ne voie plus personne même allé faire des courses sa deviens une épreuve j’ai déjà penser au suicide tellement que sa me gâche ma vie et mes relations amical intime et professionnel que faire.. qui allé voir et comment faire comprendre au gens que ça va pas. c’est un vrai sujet tabou et je suis dans un travail dur ou on a pas le droit d’être malade

  • Steph
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    Author
    Steph Steph

    Si tu ne l’a pas déjà lue, je te recommande la BD autobiographique « Carnet de santé foireuse », dont ton article très intéressant fait parfaitement écho sur les galères de diagnostic et propositions de traitement !
    Cool de voir que tu vas mieux !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci pour ton retour et ta reco :) Je vais regarder ça !

    • Sandie
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      Sandie Sandie

      Bonjour Camille, merci pour ce précieux témoignage.
      Aurais-tu un modèle de ton carnet de suivi alimentaire version numérique ? Je note tout sur une application mais je ne suis pas tout à fait satisfaite.
      Je cherche ce qui me fait aussi mal au ventre. Ma gastro dit que j’ai un SII avec dolychocolôn et je pense aussi avoir un sibo. Je fais le test début septembre en attendant on m’a conseillé de faire un régime sans gluten et sans lactose et d’éviter le maïs.
      Merci
      Sandie

      Merci

      • Camille Roux
        Répondre
        Author
        Camille Roux Camille Roux

        Mon carnet est très basique (car pas du tout prévu pour être utilisé sur plusieurs mois). Il y a une capture d’écran dans l’article.
        J’espère que depuis ton commentaire, tu as avancé sur le diagnostic et que tu connais bien le régime à faire maintenant.

    • Guillaume87
      Répondre
      Author
      Guillaume87 Guillaume87

      Salut Camille, super ton très long post, très instructif.
      Cela fait maintenant presque deux ans que je souffre du ventre par crise de plusieurs jours ou même semaines et d’un coup, plus rien..
      sauf que plus le temps passe et plus les crises sont longues et rapprochées …
      Plusieurs aller retour au Urgences qui a chaque fois, ne révèle rien.. même après plusieurs prise de sang, test urinaire, échographie abdo et IRM du foie.. j’ai rdv avec un gastro le 21 de ce mois, et je me doute déjà du verdict car je me retrouve vraiment dans ton témoignage..
      Pourrais tu me dire si ton alimentation fonctionne toujours?
      Merci de pour ta futur réponse.
      A bientôt.

  • Maelig
    Répondre
    Author
    Maelig Maelig

    Un article (malheureusement) passionnant et décourageant. Passionnant car ton récit se lit tel un roman, où le protagoniste va de désillusion en désillusion mais finit par trouver le bonheur. Décourageant car on a tous déjà vécu, entendu ou vu des médecins ne pas se fouler tant sur la consultation que sur le suivi. Nous faisons de la veille dans notre domaine (informatique), beaucoup de médecins devraient en faire autant (je sais que certains en font).
    As-tu informé l’association APSSII ? Je pense que ta démarche et tes tests empiriques pourraient aider d’autres personnes dans ton cas.

    Merci de t’être livré à nous, je pense qu’il n’y a aucune honte ou peur à avoir, au contraire, je pense que ça aidera beaucoup de gens

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci pour ton retour et ton témoignage.
      J’ai envoyé un mail à l’APSSII hier soir et je les ai mentionné sur Twitter. Je n’ai pas eu de retour pour le moment.
      Avec plaisir pour l’article, j’ai longtemps hésité. Puis je me suis dit que c’était en en parlant que le sujet deviendrait moins tabou, alors je me suis lancé !

    • Cedric
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      Author
      Cedric Cedric

      Bonjour,

      Merci pour ton témoignage, ça fait un bien fou car les personnes autour de moi comprennent pas.
      cela fait 10 ans que je souffre, médecin’ homéopathe, ostéopathe, yoga, régime, acupuncteur, Gastro,nutritionniste… et c est comme c était un problème dans ma tête.
      Diarrhées, fatigué flatulence, reflux, nausées, crampes, spasmes, crise histaminique…
      Un vrai enfer pour sortir de chez soi, aller au resto ou chez des potes.

      J ai changé de gastro, il m’a parlé de fodmap, ma donné une liste d aliments pauvre ou riche en fodmap… mais très peu d info, difficile de trouver un nutritionniste qui connaît le sujet ( Bruxelles).

      Difficile de trouver des livres’ oui des recettes j en trouve, mais ils parlent très peu des quantités, combinaisons a faire ou éviter, plusieurs lowfodmap peuvent devenir …, les portions , difficile à trouver . Camenbert max 40 g, légumes bocaux : il faut les rincer, thon boîte a éviter: etc… très complexe. C est vrai depuis que je le fait ça va mieux, mais parfois je combine mal et c est reparti.. douleur etc.
      J ai fait une lasagne fodmap végétarienne. Et un crumble framboise ( sans gluten) … et cata…
      je ne suis procurer des livres entre-temps mais pas encore trouver le livre
      Je continuerai à lire ce que tu poste et te remercie
      Cedric

  • FLEURY-MIOSSEC diéteticienne
    Répondre
    Author
    FLEURY-MIOSSEC diéteticienne FLEURY-MIOSSEC diéteticienne

    Merci de mettre en valeur la diététicienne, seule profession à avoir les competences et le temps nécessaire à ces consultations longues (plus d’une heure) et pointues. Vous admettez que c’est complexe et que les tatonnements sont nécessaires et non synonymes d’erreurs. Merci pour votre témoignage

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Concrètement c’est dommage que seul·e le·a diététicien·ne connaissent les FODMAP (et encore c’est loin d’être le cas pour tou·te·s, il faut filtrer).
      Les diététicien·ne·s doivent aussi se remettre en question. Par exemple, la méthodologie de ne demander ce que la personne a mangé que les 48h avant les crises est pas très efficace. La méthode par corrélation dont je parle permettrait de gagner beaucoup de temps.
      Je comprends que les gastro n’ait pas le temps de prendre en charge le régime. J’aurais aimé qu’il·elle·s me donnent de bonnes ressources ou bons contacts par exemple. J’espère qu’ils ou elles seront de plus en plus renseigné·e·s sur le sujet.

      • Sabrina
        Répondre
        Author
        Sabrina Sabrina

        Bonjour Camille,

        Merci pour de témoignage !! Aurais tu le nom du 2ème gastro enterologue à nous communiquer ? Merci à ton

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Avec plaisir !
          Je t’ai répondu par mail pour le gastro :)

  • Mrique
    Répondre
    Author
    Mrique Mrique

    bonjour – parcours un peu similaire au votre, mais des crises un peu moins aigues, par contre depuis 20 ans alors que vous avez géré en 10 mois ! je vous encourage à partager le savoir sur l’alimentation, en effet l’aide des professions médicales est, il faut bien l’admettre, désastreuse. Pas très rassurant en cas de « maladie grave » de voir à quel point l’ensemble des acteurs spécialistes et généralistes peuvent être complètement à côté de la plaque (j’ai eu droit aux mêmes remarques sur le stress, et le pire c’est qu’à la fin, cette idée passe chez vos proches qui vous « reprochent » aussi d’être trop stressé !)

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,
      Petite précision, je n’ai pas fait et je ne ferai pas de généralités sur les médecins et spécialiste. Il me semble délicat de tirer une conclusion sur l’ensemble des professions médicales. Mon article a pour but de montrer comment c’est passé mon parcours médical. Il montrer que certains médecins connaissent mal cette maladie, que certains gastro savent mal la diagnostiquer et ne maîtrisent pas le régime faible en FODMAP… Mais, même s’il existe d’autres cas comme le mien et le vôtre, il est difficile de faire une généralité. J’ose espérer qu’il existe des médecins qui connaissent bien le sujet, qui informent bien les patient·e·s… (Si certain·e·s veulent s’exprimer ici, c’est top!)

      Quelque soit le nombre de médecins mal informé·e·s, il me semble, vu le nombre de personnes concernées par cette maladie, qu’il est temps qu’il·elle·s soient formé·e·s afin de mieux accompagner ces nombreu·se·x patient·e·s.

    • Coraline
      Répondre
      Author
      Coraline Coraline

      Bonjour Camille et merci de ton récit…
      Pourrais-tu aussi m’envoyer le nom du gastro sur Montpellier? En espérant qu’il ait avancé sur les fodmaps, etc. depuis! Un grand merci!

  • Ben
    Répondre
    Author
    Ben Ben

    Camille, très belle confession qui souligne en effet la difficulté de la médecine traditionnelle qui cherche davantage à masquer les maux qu’a en trouver la/les sources.
    Petite question pour toi, avais-tu toujours des « crises » (dans le sens aigue) avant tes troubles digestifs?

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci ben !
      J’ai décrit le déroulement d’une crise forte classique dans la section « Schéma d’une crise ». Après pour les plus légères, la douleur n’est pas forcément là. Ça peut être assez varié en fonction de l’intensité (ou peut-être ce que j’ai mangé). Je peux parfois avoir qu’un ou plusieurs symptômes et pas l’ensemble

    • Kriss
      Répondre
      Author
      Kriss Kriss

      Merci Camille pour ce partage
      Cela rejoins des témoignages sur l’accompagnement des maladies moins fréquentes où l’on constate que les professions médicales ne sont pas organisées ni informées.
      Les debuts du VIH ont été un révélateur marquant de ce sujet.
      La formation et l’org de la médecine doivent radicalement être revue pour s’adapter à la complexité des situations, sauf qu’on est dans une période d’optimisation économique au détriment de l’humain.

      Les associations de malades deviennent essentielles dans l’accompagnement et peut-être quelques lignes de code pour s’autodefinir un régime adapté

      • Camille Roux
        Répondre
        Author
        Camille Roux Camille Roux

        Avec plaisir Kriss !
        Coté associations de malades, la seule qui existe à ma connaissance est l’APSSII https://www.apssii.org.
        Ils ont l’air de surtout axer sur le fait de faire (re-)connaître la maladie et de montrer son impact. Ce qui est une très bonne chose.
        Après leur site fait souvent référence à des pseudos médecines, les conseils qu’ils donnent sont parfois inexacts ou pas à jour et enfin leur forum n’est pas bien plus instructif que doctissimo.
        J’espère que ça va bouger, que d’autres asso vont se créer… et qu’au final, il sera beaucoup plus facile d’accéder à de bonnes informations/conseils dès qu’on est diagnostiqué.

  • Pauline
    Répondre
    Author
    Pauline Pauline

    Merci merci pour ce témoignage! On m’a diagnostiqué un SII il y a moins d’un mois après près de 8 mois de galères ( comme vous douleurs, nausées, vomissements, fatigue…), de consultations et diagnostics divers et variés (gastro, stress, ver solitaire, mauvaise alimentation, psychosomatisme…). Je découvre aussi le régime pauvre voire sans FODMAP. J’avoue quand j’ai vu la fiche récap’ de ce que je pouvais manger j’hésitais entre rire et larmes ! Après, comme pour vous, on m’a indiqué première phase stricte puis réintroduction progressive d’autres familles de FODMAP. Mais wouhaaa c’est galère et… pour le moment j’ai entre des « crises » ^^’
    Je me sens moins seule en tous cas et je
    prends note de vous astuces et conseils. Je pense aussi faire lire votre article à quelques membres de mon entourage qui pensent que si mes intestins sont simplement « irrités » ça ne doit pas être si douloureux et contraignant que ça…..
    Encore une fois merci !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Pauline,
      J’ai aussi vécu ces moments où j’hésitais entre rire et pleurer, surtout le jour où ma diet m’a envoyé le régime faible en histamine (à faire dans mon cas en plus du faible en fructane et GOS).
      La phase stricte est galère. Après on s’adapte. Aujourd’hui c’est facile pour moi de me faire à manger et de faire mes courses. Pour le resto, si j’ai le choix, ça va, sinon, en acceptant d’avoir peu de choix et en demandant de retirer 1-2 en général ça passe.
      Mes amis et ma famille me passe un petit coup de fil avant de m’inviter en général pour checker ensemble la liste des ingrédients. C’est pas une immense contrainte pour celles et ceux qui savent cuisiner et qui aiment ça. Pour les autres, je les aide à cuisiner, je prépare mon propre plat, je me fais livrer… Bref, avec l’habitude on s’adapte !
      Courage :)

      Il faudrait se faire des resto entre colopathes, ça serait un bon moyen d’échanger et de découvrir des resto :)

  • Matthieu
    Répondre
    Author
    Matthieu Matthieu

    Hello ! Merci de partager ces galères. Perso ça m’a fait penser à un roman graphique en ligne sur l’endométriose ou l’auteure décrivait aussi les difficultés de l’errance médicale : ça s’appelle « 2 ans plus tard » sur https://endonymous.fr/histoire/2018/03/22/partie-1-le-deni.html … en tout cas je suis heureux que tu ais pu trouver un régime qui te convient bien aujourd’hui, bon courage pour la suite !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci Matthieu, ravi que ce soit utile :)
      Tu fais bien de le souligner, la colopathie fonctionnelle est malheureusement loin d’être la seule maladie à souvent provoquer des errances médicales. Bon courage à toutes celles et ceux qui vivent ça !

  • Benoit CAZALS
    Répondre
    Author
    Benoit CAZALS Benoit CAZALS

    J’aurais des questions sur ta technique de prise de note pour des repas. On peut se contacter par tel ?

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Benoit,

      Je ne suis pas spécialiste, ni médecin, ni nutritionniste… Je préfère qu’on en discute ici, comme ça, cela pourra aussi servir à d’autres.
      Quelles questions te poses-tu ?

      Pour info, je prépare un article sur la prise de note, l’algo et l’étude statistiques que j’ai fait. Je pense le sortir dans 1-2 semaine max.

      • Thibault
        Répondre
        Author
        Thibault Thibault

        En lisant ton article et étant développeur également je me suis fait la réflexion que c’était probablement ce genre de cas qui pourraient être aidés par des algorithmes de machine learning et d’analyses de données. Tu as fait ce travail toi-même et tu as même codé tes outils pour t’aider dans ta démarche, mais ce serait intéressant que cela puisse être fait pour le grand public. Quand on voit que les médecins ont l’air d’y aller à tâtons, car il y a beaucoup de maladies possibles et qu’il est difficile d’isoler vraiment ce qui cause les problèmes, je me dis qu’un algorithme serait probablement autant efficace.

  • Aurélie SALMON
    Répondre
    Author
    Aurélie SALMON Aurélie SALMON

    Merci beaucoup pour cet article, il est intéressant et encourageant. Je traverse le même genre de galères et d’errance médicale, avec un diagnostic probable de SII, et c’est rassurant de voir qu’avec de la volonté et une bonne dose de logique, il est possible de trouver ses déclencheurs et mettre en place une nouvelle routine. Fatiguée et le moral en berne, c’est une lumière dans le brouillard :)
    J’attends avec impatience l’article sur l’algo et l’étude statistique, voir des conseils pour la prise de note, en tant que dev ça m’intéresse beaucoup :)

  • Damien MÉRUT
    Répondre
    Author
    Damien MÉRUT Damien MÉRUT

    Bravo et merci pour se témoignage. J’espère qu’il aidera du monde. Sinon il y a toujours des personnes compétentes pour aider.

  • Aline
    Répondre
    Author
    Aline Aline

    Salut,
    Je t’avoue que j’ai lu ton article les yeux très humides. Cela fait 8 ans maintenant que je cherche une cause à mes crises, que j’évite des aliments en suivant des conseils de médecins qui feraient mieux de se taire, que je n’ose plus sortir au restaurant, que les courses sont un parcours du combatant et que, finalement, manger tout court me fait peur !
    Il y a 3 jours, une gastro-entérologue a enfin mis un nom à ce qui me gâche la vie depuis bien trop longtemps : le SII. Cependant mis à part le diagnostic, je n’ai reçu que très peu d’informations. Du coup je suis bien heureuse d’être tombée sur ton article qui me fait me sentir moins seule, moins incomprise et surtout : qui me donne de l’espoir !!
    Si tu entends un jour parler d’une application en français qui pourrait permettre d’analyser les aliments manger avant une crise(et ainsi faire une liste d’aliments à éviter personnelle à chacun), le type de symptômes en fonction des aliments ingérés (ballonnement-nausées-fatigue-douleurs dorsales ou musculaires etc..), je suis 100% preneuse et je pense que cela me faciliterai énormément la vie !!
    Car pour être honnête, je ne pense pas avoir les capacités d’analyser tous les éléments et leurs corrélations seule.. Bref, je ne saurai tout simplement pas comment m’y prendre.
    Merci encore pour ton article, rempli de partage, d’honnêteté et de positivisme !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Aline,

      Je suis très touché par ton message. Je suis ravi si mon article peut donner quelques pistes à des gens comme toi.
      Si tu viens d’être diagnostiquée, tu peux te concentrer sur les basiques : régime faible en FODMAP assez strict (jusqu’à bien diminuer tes symptômes), puis réintroduction des FODMAPs un par un pour voir lesquels te dérange ou pas.
      Grâce à cet article, j’ai pu discuter avec quelques entrepreneurs qui veulent faire avancer les choses sur le sujet, mais c’est encore frais. Par exemple : https://www.guty.me, https://blog.fodmapedia.com/ ….
      La création d’une appli qui analyserait les aliments et détecterait les intolérances est pas simple à faire. Il y a quelques limitations : les mesures de FODMAPs sont faites uniquement par Monash et les résultats ne sont pas libres de droit (ce qui empêche des projets comme Open Food Fact d’intégrer les FODMAP), il est difficile d’estimer la quantité de FODMAP dans un aliment…
      Mais il n’est peut-être pas nécessaire d’aller jusque ça et c’est top si c’est gens réfléchissent sur le sujet. J’espère qu’il y aura vite d’autres projets qui nous simplifieront la vie, de nouvelles recherches qui amélioreront la compréhension de la maladie…

  • Triskell
    Répondre
    Author
    Triskell Triskell

    J’ai exactement le même problème, mais comme j’avais commencé par le régime anti-inflammatoire de Jacqueline Lagacé, je me suis rendu compte de mon intolérance aux gommes tout de suite. Par contre, j’ai identifié GOS, FOS et lactose, mais il reste encore quelque chose de pas net à clarifier. Pour les aliments à GOS, FOS et lactose, une solution passe par les lactofermentations qui transforment les glucides complexes en acides organiques. Cela ouvre de vraies possibilités : je peux manger des betteraves ou de l’ail fermentés, par ex. Voyez le site Ni cru, ni cuit, une référence en la matière.

  • Camille
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    Author
    Camille Camille

    Très belle persévérance Camille, je te souhaite la meilleure santé possible !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci Camille ! Le régime marche toujours très bien et j’ai l’impression que mon organise est bien plus tolérant aux écarts depuis quelques temps. Pourvu que ça continue dans cette voie :)

  • Charlotte
    Répondre
    Author
    Charlotte Charlotte

    Bonjour Camille,
    Merci de réaliser cet article très complet et de faire partager ton expérience, qui fait se sentir moins seule.
    J’ai découvert que je souffrais de ce syndrome il y a 1 mois. Cela faisait presque 8 ans que j’en souffrait, à différentes échelles. Il y a quatre ans sont venus les symptômes les plus importants (vomissements, nausée permanente, règles ultradouloureuses), et cette dernière année a été une souffrance, surtout d’un point de vue fatigue, exactement comme tu le décris.
    Par chance, j’en ai parlé à un ami, qui souffrait d’une rectocolite. Une amie a lui, biologiste spécialiste du corps humain, lui a conseillé de faire un test d’intolérances alimentaires IGG.
    Ce résultat lui a permis d’éliminer les aliments qui « alimentaient l’incendie ».
    Au bout de 2 mois d’élimination, complété par des probiotiques de qualité, les symptômes qui le faisait souffrir depuis 10 ans, avaient totalement disparu. Deux ans après, il a même pu réintroduire, avec parcimonie, certains aliments auxquels il était intolérant, sans problème.
    J’ai donc fait de même, et je dois dire que depuis 1 mois (même si c’est récent), je revis complètement.
    J’ai éliminé ce à quoi je suis intolérante (gluten, lactose, pomme de terre, soja, agar agar, champignons, radis, curry…), mais j’ai quand même complété avec un régime pauvre en FODMAP.
    Maintenant, cette expérience que je vis est peut-être propre à mon organisme. Et le SII est différent pour tout le monde. Cependant, je trouve que ce test peut faire gagner du temps !
    J’ai réalisé le mien au laboratoire Zamaria :
    http://zamaria.biogroup-lcd.fr/analyses/intol%C3%A9rances-alimentaires-aux-igg
    Par chance, c’était à côté de chez moi, mais il est possible de le faire par correspondance.
    Seul bémol de ce test : il coûte 186€, et n’est pas remboursé.
    Personnellement, ma situation était telle que je n’ai pas hésité, et je ne regrette rien aujourd’hui.
    Voilà pour le partage d’expérience, si ça peut aider : )
    Bon courage à toi Camille et vous tous !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Charlotte,
      Merci pour ton retour. Cependant, je me permets de préciser qu’il y un consensus des scientifiques sur l’efficacité des tests IgG. Les intolérances alimentaires ne peuvent pas être détectées par des tests sanguins à l’heure actuelle. Plus d’info ici : https://blog.fodmapedia.com/tests-allergies-intolerances-alimentaires/
      Tu dis faire le régime faible en FODMAP en parallèle, c’est sûrement ça qui fait que ton état s’est amélioré.

  • Nicole
    Répondre
    Author
    Nicole Nicole

    Bonjour Camille
    Votre témoignage est passionnant et instructif.Merci de le partager.
    Je subis le SII depuis presque 10ans malgrés le régime pauvre en FORMAP.Je n’ai entendu parler du SIBO que depuis 2mois en faisant des recherches sur inernet ,même ma généraliste ne connaissait pas.Pourriez-vous me dire dans quel hôpital vous avez fait les tests respiratoires car je n’ai pas trouvé autour de chez moi de médecin qui le pratique.
    Je vous souhaite le meilleur sur la route de la guérison.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci !
      Je les ai fait à Saint-Eloi à Montpellier : http://www.chu-montpellier.fr/fr/explorations-fonctionnelles/digestives/.
      Ma généraliste ne connaissait que de nom. On a regardé ensemble la page Wikipedia pour qu’elle voit comment ça se diagnostique :(

      • Ludivine
        Répondre
        Author
        Ludivine Ludivine

        Bonjour Camille, tout d’abord merci pour cet article très intéressant. J’habite près de Montpellier et je pense sérieusement faire ce test pour le SIBO au CHU mais un doute subsiste tu écris « pour mesurer la quantité de plusieurs gaz, notamment l’hydrogène ». Tu pourrais en dire plus pour ces autres gaz qu’ils t’ont analysés à Montpellier ?

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Bonjour Ludivine, j’ai malheureusement pas encore pu accéder à mes résultats directement car ma médecin ne les a pas reçu. J’imagine que tu peux contacter le service. J’étais tombé sur des gens très sympa quand j’avais appelé :)
          J’avais vu cet article assez précis : https://www.facebook.com/notes/ela-marmotte/o%C3%B9-passer-un-test-de-d%C3%A9pistage-de-sibo-et-protocole-de-pr%C3%A9paration-au-test-respi/359238791431083/. Mais j’ai pas les compétences pour savoir s’il est pertinent et juste.

          • Clem
            Author
            Clem Clem

            Salut,

            le test SIBO et les autres tests d’intolérances alimentaires peuvent être fait par le laboratoire https://foodintolerances.org/

            Ils sont en suisse et tu peux faire le test chez toi et l’envoyer par la poste (souffler dans un ballon en gros) ils analysent l’air expiré, après avoir ingéré le sucre test (lactose, sorbitol etc …).

            Je l’ai fait ça m’a permis de confirmer que je n’avais pas le SIBO mais que j’avais des intolérances au fructose et lactose

          • Camille Roux
            Author
            Camille Roux Camille Roux

            Salut Clem,

            Je me permets de rappeler que les tests d’intolérances alimentaires reposent sur pas grand chose scientifiquement : https://blog.fodmapedia.com/tests-allergies-intolerances-alimentaires/

  • Choumino
    Répondre
    Author
    Choumino Choumino

    Bonsoir Camille,
    Tout d’abord merci pour votre témoignage.
    Après une longue érrance médical le verdict est tombé : colopathie fonctionnelle pour ma fille de 13 ans.
    Je ne sais pas si je dois me réjouir (car à un moment on nous a parlé de mici) ou pleurer (car il n’y aura jamais de traitement).
    Je me sens un peu perdue, nous devons commencer le régime sans fodmaps mais je ne sais pas du tout par quoi commencer.
    Si vous aviez dans un premier temps le lien que vous utilisez pour me donner tous les aliments à bannir de son alimentation.
    Et ceux à donner sans restriction… elle à 13 ans… donc en pleine croissance…
    Merci.
    Je pense lui faire lire votre témoignage, qu’elles comprenne qu’elle n’est pas seule à devoir subir ça !
    C’est un témoignage tellement encourageant !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonsoir,

      Désolé pour votre fille. C’est important d’avoir un diagnostic, ça va vous permettre d’avancer.
      Le régime faible en FODMAP a un effet positif chez 86% des patients (https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_l'intestin_irritable#R%C3%A9gimes), c’est surement la meilleure chose à faire pour commencer.

      Pour ce régime, il est important de bien vous renseigner ou de vous faire accompagner. C’est pas évident à mettre en place, mais ça vaut le coup :)
      Le régime faible en FODMAP doit se faire en 3 temps :
      – Élimination : on enlève tous les produits contenant une quantité élevé de FODMAP et on regarde s’il y a une amélioration
      – Test : On teste les FODMAP un par un pour évaluer son seuil de tolérance
      – Réintroduction : On réintroduit tous les FODMAPs qui ne posent de problème
      On peut trouver des fiches ou des livres expliquant assez bien comment faire ces tests : https://www.dropbox.com/s/mh8t8z46ruj4twm/kit-de-demarrage-regime-FODMAP.pdf?dl=0
      Je vous conseille vivement de consulter un·e diététicien·e spécialisé·e dans cette maladie. C’est généralement pris en charge par la mutuelle et vous serez guidée dans cette démarche.
      Une fois qu’on a trouvé à quoi on est intolérant, il suffit de ne pas consommer trop d’aliments dont on est intolérant et tout va bien. Par contre, les tests, c’est pas trivial et c’est bien de les faire sérieusement pour avoir des résultats justes et ne pas y passer trop de temps (car ça demande un régime strict).

      Pour savoir quels aliments consommer, je vous conseille les deux applis dont je parle (Monash (en anglais) ou Fodmap bot (en français)). Monash publie des résultats tous les ans, ça vous permettra d’être à jour.

      Petit récap :
      – Trouvez les FODMAPs auxquels elle est intolérante (le régime faible en FODMAP strict est trop strict à tenir sur la durée, il est important de savoir ce qu’il faut enlever ou réduire de son alimentation)
      – Faites-vous accompagner par un·e diététicien·e spécialisé·e en FODMAP et SII
      – Installez une des appli citées sur votre téléphone ou récupérez une liste d’aliments à jour et fiable (la seule source fiable est Monash)

      Pour vous rassurer, j’ai pris mon rythme maintenant. Je sais quoi acheter au supermarché, j’ai adapté mes recettes habituelles, je sais dans quel resto aller, mes amis et ma familles savent qu’ils doivent m’appeler avant de choisir quoi faire quand ils m’invitent à manger… et tout va bien :) Je m’y suis bien adapté et j’ai quasiment aucun symptôme :)
      Bon courage !

  • Rousselet
    Répondre
    Author
    Rousselet Rousselet

    Bonjour,
    Votre récit me rappelle le mien. Malheureusement cela fait 10 ans que la médecine tourne en rond sur mon cas … Douleurs d’estomac et sécrétions dans la gorge depuis 1 an.
    Je suis actuellement en train de tester de régime « nouvelle flore » de Tatye Lauwers. J’espère tellement de cette nouvelle investigation…
    J’ai beau noter mes repas, je n’arrive pas à mettre en évidence d’aliments à crise.
    Je n’ai pas encore tester le régime fodmaps mais ce sera la prochaine étape associée au suivi d’un naturopathe.
    Même si ces années de souffrance, de tentatives déçues, de solitude, j’ai encore de la force en moi de vivre et d’avancer, et d’espérer une guérison ou d’un mieux être.
    Merci pour votre témoignage.
    Elodie

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Elodie,

      Désolé d’apprendre que vous souffrez depuis 10 ans… J’espère que vous arriverez rapidement à améliorer votre état.

      Je me permets tout d’abord de rappeler que la naturopathie est une pseudo-science (https://fr.wikipedia.org/wiki/Naturopathie). Il y a peu de chance que cela vous aide dans la démarche.
      Je vous invite à rester dans le parcours de médecine classique. Ça peut être long, mais les solutions existent. Il suffit de tomber sur des médecins à jour.
      Le seul régime qui a montré scientifiquement son efficacité à ma connaissance pour les colopathies fonctionnelles est le régime sans FODMAP. Comme je l’explique dans l’article, il marche dans 86% des cas d’après une étude, autant dire que c’est de loin le premier régime à tester.

      Si ce n’est pas encore le cas, je vous invite à retourner voir un·e médecin et/ou gastro-entérologue, pour avoir un diagnostic précis. Ensuite, vous pourrez tester régime faible en FODMAP et autre. Je vous conseille vivement de vous faire accompagner par un·e diététicien spécialisé·e pour ça.

      Bon courage pour la suite, tenez-nous au courant :)

      • Jeez
        Répondre
        Author
        Jeez Jeez

        Bonjour,

        Je me permet de réagir à votre commentaire sur la naturopathie… Personnellement c’est auprès d’une naturopathe que j’ai pu faire le lien entre mes symptomes et les FODMAP. La naturopathie prend la personne dans sa globalité, et analyse en plus des symptomes du SII l’alimentation, le rythme de vie… Pour ma part ça m’a été bien plus utile que ma consultation chez mon généraliste qui m’a palpé le ventre en me disant « Hm, ca m’inquiète pas… si ca va pas mieux revenez dans un mois faire une prise de sang » À cela il m’a été conseillé pain complet, céréales complètes, bref tout pour empirer mon cas ! Chez une nutritionniste, j’ai eu comme toi une liste pas du tout précise, et donc qui ne m’a pas été d’une grande aide. Sans la naturopathie je ne serais jamais tombée sur ton article car je n’aurais jamais entendu parler de FODMAP. Je trouve presque paradoxal ce que tu dis quand je vois ton parcours d’ailleurs. Je ne vois pas la naturopathie comme une médecine, ni une science, attention ça n’est que mon avis ! C’est l’art de retrouver un équilibre dans le corps en prenant en compte de nombreux facteurs, et accompagner la médecine allopathique, notamment avec l’alimentation, essentiel dans le cas d’un SII. J’encourage donc (contrairement à ce que vous dites) à toutes les personnes qui comme moi sont perdues à consulter un(e) naturopathe (si possible spécialisée dans les troubles digestifs ou la nutrition) EN PLUS du suivi classique. Voilà je souhaitais juste apporter un autre son de cloche concernant la naturopathie :) Merci en tout cas pour cet article.

  • Imene sabeur
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    Author
    Imene sabeur Imene sabeur

    Bonsoir Camille je veux juste savoir où exactement tu as mal du côté droit ou gauche, aussi je tiens à te remercier d’avoir publié cet article qui m’a aidé a comprendre beaucoup de choses concernant cette maladie.

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Imène,

      Moi c’était plutôt coté droit, ce qui est rare d’après ce que j’ai compris. J’ai souvent vu des gens indiquer une douleur à gauche.

  • Imene sabeur
    Répondre
    Author
    Imene sabeur Imene sabeur

    Bonjour Camille,oui moi aussi c’est le coté droit.
    Si ce n’est pas trop demander est-ce que tu peux me d’écrire exactement cette douleur s’il te plaît car c’est très important pour moi,aussi si tu peux m’orienter vers un bon régime et merci.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Imène,

      Ca m’embête de répondre car c’est personnel et je pense que c’est inutile. Il est nécessaire de passer des examen pour avec une diagnostic de cette maladie, on ne peut pas le faire uniquement avec des symptômes qu’on peut ressentir.
      Je t’invite à consulter des spécialistes pour avoir un diagnostic fiable. Bon courage pour la suite.

      Pour le régime, s’il s’agit d’une colopathie fonctionnelle, alors il faudra que tu te renseignes sur le régime faible en FODMAPs dont je parle beaucoup dans l’article.

  • Clément
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    Author
    Clément Clément

    Franchement merci.
    Article très bien fait, complet, intéressant!

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci beaucoup Clément pour ton retour ! Content que cet article serve à d’autres :)

  • fmo
    Répondre
    Author
    fmo fmo

    Bonjour Camille,

    Merci de ton témoignage.

    J’ai un parcours clinique semblable au tien.

    J’ai poussé l’étude et l’expérience au maximum pour tenter de guérir mes troubles digestifs.

    Il faut être prudent avec les résultats des tests respiratoires. J’ai passé celui au fructose et au glucose, tous 2 négatifs, mais le gastro-entérologue m’a bien fait savoir que ça n’exclut pas une pullulation bactérienne. Il estime que ces tests ont une sensibilité et une spécificité qui est insuffisante, bien qu’utiles car non invasifs. Exclusion n’est pas faite, surtout si les symptômes apparaissent après consommation de sucres, fibres, fodmaps, et rapidement après le repas.

    J’ai aussi essayé pas mal de régimes et actuellement je suis en régime cétogène. C’est celui qui m’offre le plus de confort et d’absence de symptômes. Les bactéries responsables des symptômes métabolisent surtout des sucres. L’objectif est donc de diminuer au maximum leur substrat. J’ai lu pas mal d’articles et de revues scientifiques avant d’en arriver là. Je peux vous transmettre quelques sources francophones intéressantes sur le sibo, sii, etc… à la pointe de la recherche.

    Si j’ai bien compris vous êtes végétarienne. Selon moi ce n’est pas la bonne option car c’est trop stimuler le microbiote qui s’est probablement déjà trop répandu dans l’intestin grêle. Plus on réintègre des produits animaux (sauf allergie avérée), plus les symptômes tendent à diminuer.

    Je vous souhaite bonne continuation dans vos recherches et gardez bien votre esprit critique ;)

    Franck

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Salut Franck,

      Effectivement, les tests respirations sont pas rarement fiables car souvent fait dans des conditions pas optimales. Tu fais bien de le préciser !
      Tu as des sources à propos de ce que tu dis sur le végétarisme ? je vois pas trop pourquoi les légumes stimulerais plus le microbiote que la viande…

      Bonne continuation !

      • fmo
        Répondre
        Author
        fmo fmo

        Bonjour Camille,

        La viande, et par extension tous les produits animaux sont dépourvus de fibres, de sucres fermentescibles et de glucides en général. Ces familles de glucides sont appelées des prébiotiques (qui nourrit le microbiote). Les fruits et les légumes en sont riches, tout comme les aliments qui contiennent des FODMAPs (cf : les travaux de la Monash University)

        Les bactéries se nourrissent principalement de glucides pour vivre et se reproduire. La manifestation de leur activité sont les gaz et ballonnements, entre autre. C’est pour cette raison que les tests respiratoires sont réalisés à partir de sucres, pour provoquer éventuellement une fermentation bactérienne qui montrerait une intolérance au sucre ou une pullulation bactérienne dans l’intestin grêle. La pullulation bactérienne, c’est quand le microbiote reçoit trop de sucres et se multiplie exagérément en colonisant le grêle, ce qui est pathologique.

        Voilà pourquoi je dis qu’un régime végétarien, par sa richesses en sucres et en fibres (voir en FODMAPs), par rapport à un régime omnivore ou un régime à forte teneur en produits animaux, stimule beaucoup plus la croissance du microbiote, ce qui participe à la persistance des symptômes, voire à l’aggravation chez les sujets atteints du SII.

        D’ailleurs, le traitement nutritionnel le plus employé pour le SII et le SIBO (qui sont 2 pathologies étroitement liées) consiste à réduire les glucides et les fibres et à augmenter les lipides (cf : https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-gastro-intestinaux/syndromes-de-malabsorption/syndrome-de-pullulation-bact%C3%A9rienne)

        Quelques sources francophones pour étayer mon propos :

        https://medicalforum.ch/fr/article/doi/smf.2018.03208/

        https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-gastro-intestinaux/syndromes-de-malabsorption/syndrome-de-pullulation-bact%C3%A9rienne

        Une vidéo de la SNFGE au sujet des FODMAPs et le lien avec la dysbiose : https://www.snfge.org/sites/default/files/cours/allergies_et_intolerances_alimentaires-fodmaps_et_intestin_irritable_jouet_vd-ci2018.mp4

        En espérant avoir répondu à votre question

        Franck

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Hello Franck,

          Je ne connais pas bien les régimes pour le SIBO car je ne suis pas concerné par la pullulation bactérienne (pour info,on peut le tester avec des tests respiratoires au glucose ou galactose). Je précise donc que tous les SII de sont pas causés par le SIBO à ma connaissance.
          Je précise également qu’il y a plein de fruits et légumes sans FODMAPs et, qu’il est assez facile de manger faible en FODMAP et végétarien.

          Merci pour ces ressources !

          • fmo
            Author
            fmo fmo

            Il n’existe aucun fruit ou légume sans fodmaps. Il en existe cependant qui sont pauvres en fodmaps, c’est vrai.

            Je tiens à préciser votre dernière phrase, à savoir qu’un régime végétarien est compatible avec un régime pauvre en fodmaps. C’est difficile car ce régime intègre obligatoirement des légumineuses et des oléagineux (à part si l’individu consomme surtout des oeufs et du lait comme sources de protéines et de graisses), très riches en fodmaps et en fibres qui se comportent comme des fodmaps. On peut limiter les dégâts en choisissant des céréales raffinées. Un régime qui favorise les végétaux ne peut être un régime pauvre en fodmaps.

          • Camille Roux
            Author
            Camille Roux Camille Roux

            Je mange faible en FODMAP et végétarien depuis plus d’un an, et ça se passe bien :)
            En ce qui concerne le SII. Il n’est jamais recommandé de faire un régime strict sans FODMAP, c’est même décommandé par les médecins (car risque de malnutrition, carence…). L’important est de savoir à quels aliments nous sommes intolérants et à quel point. Dans mon cas, je suis très intolérant aux GOS et moyennement aux fructanes. Donc pas de régime strict, il faut juste rester dans ses limites.
            Ensuite, précision sur le régime végétarien. Contrairement, au régime végétalien, il n’exclue pas les œufs, le lait… Et encore, il est toujours possible d’avoir des protéines sans utiliser des légumineuses et des oléagineux : tofu, quinoa, brocoli, sarrasin… (la liste est longue).
            Le régime végétarien n’est pas du tout incompatible avec le régime faible en FODMAP. Ca fait juste un petit challenge en plus :)

  • Stéphanie
    Répondre
    Author
    Stéphanie Stéphanie

    Bonjour Camille,
    Mon fils a commencé à avoir les mêmes symptômes et est passé par un circuit médical très semblable au tien… Cela fait un an qu’il a été diagnostiqué avec un SII et les gastroentérologues (de New York là où nous habitons) préconisent un soutien psychologique (cet enfant est aussi ADHD et a déjà connu une dépression il y a 3 ans). Nous avons commencé le régime low fodmaps il y a quinze jours mais malheureusement il y a des dérapages (il a 18 ans, des amis et manger des cookies et des burgers avec gluten est souvent tentant). C’est donc difficile car il a mal quasiment tous les jours au réveil depuis maintenant un an et va donc très peu en cours (il est en terminale). Le stress est peut-être en cause mais il a eu mal toutes les vacances scolaires où il était en France et était parfaitement heureux donc je pense que cette explication est partielle.
    J’ai trois questions : 1. Ton SII est-il constipation ou diarrhée dominant ? 2. Tu dis que la colopathie a créé des intolérances alimentaires, comment expliques tu cela ? 3. As-tu pris des probiotiques, si oui lesquels et quels effets ont-ils eu ? Aujourd’hui, Jules prend du 5-HTP, du curcuma, et un probiotique qui combine des souches de bifidobacterium, de lactobacillus et de streptotocus, sans aucun résultat.
    Merci en tout cas pour ton témoignage très utile !
    Stéphanie

  • Véronique Joulie
    Répondre
    Author
    Véronique Joulie Véronique Joulie

    Bonjour,
    Je viens de lire votre parcours
    J’ai commencé il y a 30 ans mais jusque il y a 2-3 ans c’était gérable
    En effet, il y a 2-3 ans j’en ai parlé pour la 1ere fois à mon médecin qui m’a envoyé chez un gastro qui m’ a fait passer une fibroscopie qui s’est avérée négative
    Et puis, il m’ a répondu que je n’avais pas de douleur, de température, de saignements,donc j’ai compris qu’il fallait que je prenne mon mal en patience,ce que j’ai fait d’autant plus que j’ai toujours vu ma mère
    malade de la même façon mais avec des migraines que je n’ai pas, donc voilà pourquoi je n’ai pas insisté sur les investigations
    Mais depuis cet été, je suis malade 4 jours sur 7, si ce n’est pas 5. Et depuis fin septembre, j’ai tombé 8-9kgs, il y a 2 ans, j’etais tombée à 49kgs , pour le moment je perds 1kg par jour, je suis à 56!
    Donc, pourriez-vous me faire part du gastro-enterologue qui pourrait me permettre de poser le diagnostic? J’aicompris que vous êtes sur Montpellier, je suis de l’Aveyron.
    Je vous remercie
    Véronique J

  • Ariel Marinie
    Répondre
    Author
    Ariel Marinie Ariel Marinie

    Depuis une infection intestinale sévère par Clostridium difficile due à une prise d’antibiotique en mai 2017, je souffre du syndrome de l’intestin irritable qui me pourrit la vie et m’a fait perdre nombre d’amis, persuadés que « je m’écoute trop », ce qui ne fait qu’aggraver mon cas. J’ai subi tous les examens intrusifs possibles et imaginables, qui n’ont détecté aucune anomalie hormis un kyste du pancréas à surveiller chaque année par IRM. J’ai été très mal conseillée par les gastro-entérologues et prétendues nutritionnistes que j’ai rencontrés. Cela fait deux ans et demi que le cauchemar dure, et je me persuade parfois que j’ai un ulcère de l’estomac et du duodénum. Le manque d’écoute des médecins a été responsable de mon épisode de Clostridium Difficile – on n’ausculte pratiquement plus, on vous dit avec mépris que vous souffrez de colopathie fonctionnelle, et tant pis pour les 13 cystites subies en deux ans et demi, que je ne soigne d’ailleurs plus qu’avec de l’eau de sorte qu’elles durent deux semaines. Déjà de nature solitaire, je suis plus isolée que jamais. Ex-grande voyageuse, je pensais passer mes premières années de retraite à finir mon exploration du monde, avec nette préférence pour les pays nordiques, mais ce fichu SII m’immobilise du fait qu’il est périlleux pour moi de manger dans les restaurants – mon dernier voyage en Belgique avec une amie s’est soldé par une véritable débâcle. Il serait temps que le corps médical entreprenne des recherches plus sérieuses sur le SII et ses causes. Merci pour votre article. J’essaie de manger un tout petit peu de tout, remplaçant le pain par du pain de riz et des galettes de sarrasin, mais je mange encore des pâtes de temps en temps, leur préférant néanmoins les pommes de terre. Mon médecin traitant souhaite que j’écrive un livre sur mes tribulations depuis de début de cette histoire en dénonçant le manque d’écoute de mes divers interlocuteurs, qui lors de l’apparition des premiers symptômes de Clostridium Difficile m’ont refusé une analyse des selles et un bilan sanguin – résultat, une prise en charge tardive à Ambroise Paré, avec des séquelles durables auxquelles je désespère parfois d’échapper. Je regarde avec des yeux gourmands « les autres » manger et faire leurs emplettes au marché avec insouciance. Quand retrouverai-je cette insouciance, cette confiance en moi qui me caractérisaient autrefois et m’ont permis d’avoir une vie passionnante ? Ce SII est à prendre au sérieux, foin du mépris de tous les spécialistes.

  • Michaël
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    Author
    Michaël Michaël

    Félicitations, Camille, pour avoir découvert de manière rationnelle et efficace les causes de vos crises intestinales !
    Cependant, est-ce que le mot que vous vouliez utiliser était « arbitraire » lorsque vous écrivez « l’indice de douleur est arbitraire » ? « Arbitraire » pourrait se comprendre comme le fait d’avoir donné n’importe quelle valeur lors d’une crise, alors qu’en réalité vous tentiez de donner une valeur illustrant imprécisément ce que vous ressentiez. Dès lors, peut-être vouliez-vous simplement dire que l’indice de douleur était « subjectif » (mais quand même utile pour jauger l’intensité des crises).
    Ensuite, je me demandais comment vous avez calculé le pourcentage de suspicion. Je me suis dit que vous aviez divisé le nombre de crises observées avec l’aliment par le nombre de fois où il a été consommé pendant la période d’observation. Mais je ne suis pas sur que le pourcentage de suspicion reflète exactement cela.
    Voilà, juste ces deux petites remarques pour le plaisir de discuter. Je vous souhaite un futur plus tranquille désormais !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Merci Michaël !

      Désolé de ne pas avoir été clair, pour la douleur, c’est l’échelle qui est arbitraire. J’ai choisi l’échelle et le sens de chaque valeur. Elle représente effectivement, l’indice de douleur de manière subjective.

      Effectivement, pour l’indice de suspicion, c’est bien le calcul que j’ai fait (nb de fois où l’aliment apparait avant une crise / nb de fois où je l’ai consommé). Tu as une meilleure idée pour calculer ça ?

      Merci pour tes retours :)

      • Michaël
        Répondre
        Author
        Michaël Michaël

        Re-bonjour Camille,

        Non, je n’avais pas d’idées bien arrêtées à ce propos, j’essayais seulement de comprendre la démarche originale et assez maligne, je dois dire, pour mettre le doigt sur la cause. Mais, hier, au lever du lit, alors que je n’avais pas encore lu cette réponse, j’ai eu une sorte d’éclair déductif en repensant passivement à ça. Je me suis simplement dit que que c’étaient peut-être les valeurs des corrélations entre l’aliment et les crises qu’il est possible de calculer très facilement avec ces données. Pour chaque aliment, il faut d’abord créer une colonne établissant sa présence ou son absence précédant la crise (ou la non-crise), respectivement par des « 1 » et des « 0 ». Quelques lignes de codes ad hoc peuvent générer rapidement toutes ces colonnes. Ensuite, il suffit d’utiliser la fonction de corrélation entre la colonne de l’aliment en question et la valeur subjective des crises où « 0 » signifie donc « pas de crise ». Excel possède la fonction de corrélation quelque part. Il est donc possible d’obtenir un pourcentage exprimant la corrélation pour chaque aliment. Attention toutefois, l’aliment doit apparaître un certain nombre de fois sur la période d’observation pour que le coefficient de corrélation soit significatif.

        Voilà, c’était juste pour ajouter ça ;-)

  • John
    Répondre
    Author
    John John

    superbe article un peu long mais pas mal par contre pourquoi dénigrer tout ce qui homéopathie et phytothérapie quand on n’a pas essayé on peut pas dire que c’est la connerie

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour John,

      Merci pour ton retour.
      Au sujet de l’homéopathie et de la phytothérapie, je n’ai aucun problème avec les gens qui en prennent (et je n’ai pas utilisé le mot « connerie »). Ma prudence vient de vidéos de vulgarisation scientifique/zététique comme :
      https://www.youtube.com/watch?v=qSyGvC6pMqI (source: Le monde)
      https://www.youtube.com/watch?v=kGDLDljaYxg (source: La Tronche en Biais
      )
      https://www.youtube.com/watch?v=bOH7hWPWtI0 (source: Richard Monvoisin)

      Si ça marche sur vous, tant mieux. Il faut juste avoir conscience qu’il s’agit très fortement d’un effet placébo. Mais ça peut être très cool l’effet placebo :)

  • Mélissa
    Répondre
    Author
    Mélissa Mélissa

    Hello Camille,
    Merci pour ton article sur lequel je suis tombée en faisant des recherches sur les FODMAPs… je me suis beaucoup reconnu dans ton parcours et tes émotions traversées. Cela fait environ 12 ans que j’ai des douleurs aux intestins, des ballonnements, des gaz, des gonflements etc. Cela m’empêche beaucoup d’avoir une vie « normale » (sports. sorties, relations) et cela me mine souvent le moral. Mais le plus dur dans tout ça c’est vraiment que tous les médecins et tous les spécialistes que j’ai été voir et à qui j’ai expliqué mon cas m’ont comme toi prescrit des tas de choses qui ne fonctionnaient pas ou fait des tests (radio, écho, analyses de selles, prises de sang etc…) qui ne révélaient rien d’anormal …. me disant que c’était du au stress (la blague). Du au fait que mes symptômes se sont vraiment empirée au début 2019, j’ai tenté l’hydrothérapie du colon. Surprise: mon thérapeute n’a jamais vu ça: le record de matière fécale accumulée… même si cela m’a aidé, cela n’a pas arrêté mes symptômes. Désespérée je décide d’aller voir un homéopathe qui me fait les tests de gazs expirés et une analyse de selle. Constat: une importante dysbiose intestinale, trop d’acidité, helycobater pilori, une fermentation au Méthylacétate. Pendant 6 mois je suis ses prescriptions (anti-ballonnements, pro biotiques, régulateurs bactériens) mais voilà je suis toujours là avec les mêmes symptômes, voir pire. Mon homéopathe me conseil alors d’essayer un régime sans FODMAPs strict pendant quelques semaines, on va voir ce que ça donne… en tous cas merci pour ton idée de journal alimentaire que je vais faire ! Et de m’avoir redonné espoir …
    Bref je trouve extrêmement dur d’avoir l’impression que même les professionnels de la santé n’ont aucune idée quand on leur parle de troubles intestinaux et surtout aucunes solutions ! Le pire c’est qu’ils disent que c’est dans la tête.
    Je trouve aussi très dur les répercussions sociales et de devoir expliquer à chaque fois ce qu’on as (souvent on ne peut même pas expliquer autre chose que ses symptômes car on ne connait pas la cause et ce n’est pas une maladie reconnue) en ayant l’impression de rarement être comprise. J’adore le sport et ai du réduire énormément mes entraînements cette année, j’ai pris du poids. Bref ces problèmes intestinaux c’est un cercle vicieux car cela mine le moral et nous empêche de faire plein d’activités qui nous remontent le moral, on se sent seul.
    J’espère que ces problèmes seront bientôt mieux reconnus à la fois dans le milieu médical et societal…
    Merci encore et bonne continuation !

  • Nicolas
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    Nicolas Nicolas

    bonjour Camille merci pour ton témoignage sa fait 20 ans que je souffre et sa a un impact important sur ma vie professionnelle je suis intérimaire a plusieurs reprises j’ai du retourné chez du a mes douleur j’ai du parlé de la maladie a mon employeur (agence interime) depuis il veule plus me proposer de mission je voudrais savoir pour toi au niveau professionnel comment tu a fait et si tu connais une solution et encore merci

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Nicolas,

      Désolé d’apprendre ça…
      Je n’y connais rien, mais pour commencer je ne suis pas sûr qu’ils aient le droit de faire ça. Tu peux peut-être te renseigner auprès d’un service juridique, de ton syndicat… Tu peux aussi poser la question sur https://forum.pragmaticentrepreneurs.com/
      De mon coté, j’ai l’énorme chance d’avoir monté ma boite il y a quelques années, ce qui m’a permis de pas trop galérer quand j’étais souvent malade.
      Bon courage à toi pour la suite !!

  • Lalanne
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    Lalanne Lalanne

    Bonjour Camille !
    En lisant votre récit, j’avais la sensation de lire mon histoire, avec des variantes bien sûr ! Chacun sa misère… mais les généralités sont les mêmes, ainsi que les répercutions, pénibles à vivre dans sa vie privée ou sociale.
    En comparant nos deux histoires, je peux préciser certains points importants :
    – ceux/celles qui font la cuisine sont mieux armé(e)s pour trouver des solutions (des et non pas les solutions, soyons réalistes) : les plats industriels sont toujours incriminés par les malades et les soignants
    – ceux/celles qui font la cuisine depuis longtemps, connaissent mieux les aliments, car ils/elles ont fait quotidiennement attention aux choix (par goût ou par nécessité) des membres de leur famille et, occasionnellement, aux choix des ami(e)s
    – le corps humain est une usine de transformation, chacun a la sienne et comme vous le suggérez, ce qui est bon – voire très bénéfique – pour l’un peut être nocif pour un autre et inversement. Ce qui complique énormément la tâche lorsqu’on doit établir ses listes d’aliments. On est comme « seul(e) face à l’ennemi » !
    – devant l’infinie diversité des composants alimentaires, il est impossible aux médecins, y compris les gastro-entérologues, de pouvoir conseiller réellement les patients. Là, c’est le boulot des seuls diététiciens. Pour mon cas, j’ai pu m’en passer, grâce à ma connaissance des aliments (à cause d’autres problèmes auparavant) et à ma grande curiosité (j’ai fouillé sur Internet, dans des librairies, comparé et trouvé, ouf ! ). J’ai vu aussi une naturopathe qui m’a expliqué des « mécanismes » personnels – encore une fois, chaque cas doit être considéré comme unique – intéressants à connaître.
    – le fait d’avoir des préférences pour la santé au naturel aide aussi, puisqu’on a une autre culture de la santé, plus individualisée et plus douce, mieux supportée par le corps. Le slogan « la santé commence dans l’assiette » révèle ici toute sa vérité.
    – la bonne nouvelle, c’est que les FODMAP’s deviennent de plus en plus connus des milieux médicaux et que, même si le chemin est long, la guérison est au bout, avec toutefois, certaines restrictions alimentaires.
    Bon courage à tous et à toutes !

  • Emma
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    Emma Emma

    Bonjour Camille,
    Pourrais-tu me donner les coordonnées du Gastro spécialisé dans le SII et SIBO? Je cherche vainement un Gastro sensibilisé à ces problèmes.
    Un grand merci à toi!

  • Stéphanie Mignot
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    Stéphanie Mignot Stéphanie Mignot

    Bonjour a tous
    Je fais suite a mon precedent post : mon fils a ete diagnostique SIBO avec methane et hydrogene… Je pense que c est a considerer par tous les gens qui souffrent d IBS.
    Bon courage a tous.
    Stephanie

  • Samir Sahil
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    Samir Sahil Samir Sahil

    Ici dans ton post tu te posais la question c’est à cause la gomme faut et graine de caroube sont du e412 et e410
    La graine de caroube a des effets laxatif car gonflé dans l’intestin la guar est connu pour donner flatulences et autre incommodité.

    Le FOS c’est juste la famille « fructose » des fodmap

    L’inuline c’est un FOS en fait.

    Dans la chicorée il y a de l’inuline donc c’est un FOS voilà pourquoi elle a marqué cela

  • Samir Sahil
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    Author
    Samir Sahil Samir Sahil

    En plus du régime fodmap je conseil au personnes : la vitamine D3 il y a une étude sur cela trouvable sur internet qui montre que ceux atteint de colopathie ont vu leurs symptôme diminuer dans plus de 70% des cas

    La cannelle est très intéressante pour l’appareil digestif idem pour les infusions de
    Menthe poivrée ou de thym ou de mélisse ou bien décoction de romarin

    Enfin une chose que j’ai pas encore essayé c’est les champignons que propose le Dr Donatini je sais pas si c’est intéressant ou pas à voir

  • Caroline
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    Caroline Caroline

    bonjour Camille
    Merci pour ce témoignage très détaillé et fort complet.
    Mon fils de 15 ans est colopathe!
    Je pense qu’il est née avec cette intolérance et que son corps est arrivé à un niveau d’inflammation qu’il ne supporte plus.
    Il a pourtant été suivi depuis tout petit pour cela, mais ce n’ai quand 2018 que j’ai découvert les FODMAPS
    Faire le régime stricte sur 5 semaines est bien compliqué à cette âge, j’ai retiré presque tout les FODMAPS quand je cuisine.
    Et vu ce que vous cité, il doit consommer des choses qu’il ne tolère pas du tout, c’est sûr, car il est très malade au moins 1 fois par semaine.
    Est il possible d’avoir le nom du gastro entérologue, svp? s’il est en ile de France.
    Merci encore pour tout les lien et les applications, je vais voir avec lui pour une liste de ce qu’il mange et continuer le sans FODMAPS, en regardant du coté de la gomme de guar (E412) et/ou la farine de graine de caroube (E410).
    Caroline

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Caroline !

      Avec plaisir !
      Je suis de Montpellier, donc je n’aurais malheureusement pas de contact à vous passer. Ca a l’air d’être une bonne idée de plutôt passer par les hôpitaux que par les gastro en libéral d’après les quelques échos que j’en ai.
      La bonne nouvelle est qu’il n’est pas malade tout le temps. Ca aide bien à savoir ce qui ne le rend pas malade. N’hésitez pas à consulter des diététicien·ne·s spécialisé dans les FODMAP pour chercher ensemble les derniers aliments qui le rende malade afin d’améliorer le régime.
      Avec les app et un peu d’accompagnement, je doute pas que vous puissiez trouver assez rapidement les derniers aliments qui le rendent malade. Vous êtes pas loin, courage !

  • Anna
    Répondre
    Author
    Anna Anna

    Bonjour Camille,

    Merci pour votre article !
    Ma mère est malade depuis 7 ans. Les gastro entérologues qu’elle a consulté à Grenoble et Voiron. Ne savent pas ce qu’elle a. Pour tant elle a des douleurs intestinaux. Elle a été suivi par une diététicienne. Elle s’est fait un régime. Au début elle pouvait mangé certains aliments, au fil des années son état s’est aggravée. Maintenant elle peux manger que des légumes et un morceau de dinde tout fait à la vapeur sans aucun ajout de sel, de poivre, rien car sinon elle a des crises. Lorsqu’elle a des crises et qu’elle va a l’hôpital, on l’a renvoie à la maison, car on lui fait une prise de sang la bas et vu qu’il n’y a rien. On lui dit qu’il n’y a rien. En ce moment, on est désespéré on ne sait pas quel gastro entérologue allez voir. On est même près à aller dans n’importe quelle ville en France pour trouver un bon spécialiste. Car en ce moment elle va de plus en plus mal. Parmi les gastro entérologues qu’a vu ma mère, personne n’a pu dire ce qu’elle a, ils n’ont même pas fait tous les types d’analyses en gastro entérologie. Cet année ça va de plus en plus mal, les douleurs sont de plus en plus fortes. Pensez vous que à l’hôpital Montpellier on peut trouver un gastro entérologue qui pourrait l’aider?

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Anna,

      Je suis désolé d’apprendre votre situation.
      C’est difficile pour moi de vous conseiller. Je ne suis pas médecin et elle n’a pas été diagnostiquée avec une colopathie fonctionnelle.
      Je ne peux que vous conseiller de prendre contact avec un autre gastro-entérologue de l’hôpital ou demander conseil à un médecin pour vous aiguiller.

      Bon courage !

  • DETE
    Répondre
    Author
    DETE DETE

    Bonjour, merci pour cet article qui résume mon parcourt en détail, dans mon cas étalé sur 30 ans.
    Ca fait longtemps que je me dis qu’il faut tout noté, mais jamais passé à l’acte. Par feignantise certainement,…
    je suis donc toujours dans un flou complet sur ce que je peux manger ou pas.
    Je me demande si il existe un repas de secours, des aliments qui à coup sûr ne font pas mal, voir qui calme les symptômes….
    @+

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      Si c’est une colopathie fonctionnelle que vous avez (il faut le faire diagnostiquer), alors le régime faible en FODMAP risque fort d’être efficace.
      Pour connaitre les aliments safes, renseignez vous sur la « Phase d’élimination » du régime faible en FODMAP. Ce n’est pas fait pour être tenu sur la durée (il faut les réintroduire après pour voir sa tolérance à chacun d’entre eux), mais ça devrait enlever un grand nombre de symptômes. Par contre, autant prévenir, c’est un régime très contraignant (et je le répète, inutile à tenir sur la durée).
      N’hésitez pas à vous faire accompagner un un·e diététicien·ne spécialisé·e

  • Sarah Germain
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    Sarah Germain Sarah Germain

    Bonsoir Camille,

    Quel soulagement et quelle tristesse de lire ton témoignage. Soulagement car je me rends compte que je ne suis pas seule mais triste de voir que nous sommes tellement délaissés face à des symptômes réels.
    Mon parcours est identique au tien : une phase où plusieurs médecins m’ont répété qu’il s’agissait du stress, d’autres qui m’ont assuré que j’étais constipée…. Je sentais que ça n’était pas le cas mais à force on commence à y croire car ils sont pros et pas toi. J’ai donc « laissé tomber » pendant 1 an essayant de (sur)vivre comme je pouvais. Me disant que c’était de ma faute que je ne sentais pas le stress.
    Et puis un événement m’a bien fait comprendre que ça ne pouvait pas être le stress.
    Cela fait donc un an que j’ai repris le parcours du combattant : j’ai consulté un autre gastro-entérologue qui m’a refait toute la série d’examens et qui recommence à me dire la même chose que l’autre et me propose des anti-dépresseurs et un régime à base d’avoine, fromage blanc, carottes etc.
    Ma principale difficulté c’est que contrairement à toi je n’arrive pas à savoir quel est le délai de réaction à la famille d’aliments. Tout est suspect : quelques heures, 24h, 48h…. comment savoir ? Comment as-tu su qu’il fallait te concentrer sur tel délai ?
    J’ai quelques suspects (carotte, céleri..), histamine, beta-carotene, sulfites… mais je m’éparpille et me sens vraiment seule face à ce sujet. Je prends du poids car j’évite les fruits et légumes et mange uniquement protéine et féculent :-(

    Un grand merci d’avance,

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Si le diagnostic de la colopathie est posée, alors le régime faible en FODMAP risque fort de marcher. Si tu arrives à diminuer tes crises tu pourras mieux identifier les délais. Personnellement, avec le régime, j’étais déjà beaucoup moins malade, ce qui m’a permis de facilement tester ma tolérance aux différents FODMAP.
      C’est très compliqué de chercher des suspects surtout quand on a beaucoup de crises. Essaye de vraiment de faire un régime sans FODMAP strict un moment pour tenter de repasser asymptomatique et tu pourras facilement faire des tests (réintroduction).

      • Sarah Germain
        Répondre
        Author
        Sarah Germain Sarah Germain

        Je vais tenter de passer en asymptomatique quitte à me faire accompagner par la diététicienne que tu évoquais. Merci encore pour ton partage d’expérience et j’essayerais de passer par ici pour donner des nouvelles ;-)

        Bonne soirée,

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Bon courage ! Fais nous signe quand ça aura marché. Le net manque de témoignages de gens qui vont mieux :)

  • Miss O
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    Miss O Miss O

    Bonjour Camille et un grand merci pour ce fabuleux témoignage !
    Comme vous tous je souffre aussi beaucoup depuis assez jeune mais cela s’empire tellement que j’ai décidé de consulter un gastro enterologue en Équateur (je suis en voyage pendant 1 an et 2mois) mais je ne peux plus attendre.. nous avons donc débuté des examens.
    J’ai pris l’habitude de noter ce que je mange depuis quelques mois et je viens de découvrir à travers ton article fodmaps bot qui est très utile malheureusement je ne peux pas répertorié les repas antécédents.. hors je ne me vois pas refaire tout à zéro.. Je ne fais pas encore le régime car j’attends les résultats des tests mais je pense tout de même qu’il y a certains aliments que je devrais éviter..
    Bref je le demandais si il était possible de mettre à disposition ton fichier excel pour avoir déjà un premier aperçu?
    J’espère en tout cas que tout va toujours mieux pour toi! Tu nous donnes de l’espoir!
    Merci encore

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Salut, malheureusement le programme que j’ai écrit est vraiment spécifique à mes notes.
      Je sais pas trop comment t’aider. Tu peux peut-être chercher d’autres applis qui font ça et qui permettent d’antidater. Tu peux aussi utiliser Cara ou Fodmap List, et dater ton premier repas à aujourd’hui et poursuivre avec le décalage.
      Dernière idée que je peux avoir c’est le faire à la main. Tu surlignes dans tes notes tous les aliments qui sont x heures avec une crise. Puis pour chaque aliment, tu notes combien de fois il apparait et combien de fois il apparait avant une crise. Tu pourras ainsi avoir une idée d’à quel point il est suspect.

      Bon courage !

      PS : oui, ça va toujours plutôt bien. Je dois être malade une fois grand max par mois et c’est très léger par rapport à ce que j’avais avant

  • Nehpro
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    Author
    Nehpro Nehpro

    J’ai tapé dans google  » ma colopathie fonctionnelle me rend fou ».

    Et je suis arrivé là. ça fait un an que je vis l’enfer et que je suis enfermé chez moi. Alors, j’ai tout lu. Tout, et je vais le relire, encore et encore.

    Merci. Je voudrais juste écrire le mot « merci » 10 000 fois. Il n’y a pas de mot pour exprimer la gratitude quand on est au fond du gouffre, et que le courage d’un anonyme dépeint sur nous.

    J’ai été diagnostiqué trouble anxieux généralisé, à peine un an plus tard ma colopathie a commencé… je n’avais jamais pris au sérieux les gens qui avaient tout le temps  » mal au ventre ». Je ne pouvais pas imaginer… Alors, j’ai eu tendance à croire que c’est juste mon anxiété le problème. Il me parait évident aujourd’hui qu’une maladie peut être l’intersection de nombreux dysfonctionnement. C’est bien de traiter mon anxiété. Mais il faut aussi penser à la part organique. Et là Comment faire ? Ni les gastro, ni les généralistes, ni les diététiciens que j’ai consulté n’ont jamais contribué à améliorer mon état. Mais maintenant , je retrouve espoir.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      J’ai longtemps hésité à publier cet article. J’avais peu de trop partager ma vie privée, ma santé…
      En lisant ton commentaire, ça devient une évidence que c’était utile de le faire. Ton commentaire m’a beaucoup touché !

      Je te souhaite de vite améliorer ton état et bon courage d’ici ça ! Tiens nous au courant quand ça va mieux :)

      • Nehpro
        Répondre
        Author
        Nehpro Nehpro

        Bonjour, du coup je donne quelques nouvelles. Je n’ai pas encore rencontré de spécialiste, cela dit, niveau alimentation on était déjà pas mal, sans en avoir conscience j’avais déjà relativement peu de FODMAPS, par exemple les produits laitiers c’est une fois toutes les deux semaines, donc impossible que ça explique les douleurs 24/24, 7/7, 365/365.

        On s’est donc focalisé sur les groupes faisant partie de l’alimentation quotidienne ( moi et ma compagne ), des choses comme les oignons, les grains comme les lentilles les pois et même les haricots qui sont quasiment dans chaque repas ici ( à l’île de la Réunion). Miracle.

        Pour la première fois, je vais dormir sans avoir mal, je vis sans avoir mal… je fais l’amour sans avoir mal… C’est une renaissance.

        Evidemment mes repas sont bien pauvres, surtout du riz et de la viande blanche avec tomates et carottes, mais maintenant qu’on a constaté que ça marche, on va réintroduire les aliments un par un jusqu’à trouver tous les coupables.

        Si je peux faire quoi que ce soit Pour vous Camille ou pour les gens qui souffrent de ce mal, n’hésitez pas à me solliciter. Et ne riez pas, mais je songe à monter une association ayant pour objectif de populariser les connaissances actuelles sur la colopathie fonctionnelle et à apporter du soutien à ceux qui en souffrent. Je ne sais pas si j’irai jusqu’au bout, mais ça fait des années que je chercher à me reconvertir dans l’humanitaire sans trouver vraiment là où je veux intervenir. Peut-être qu’intervenir sur une maladie qui m’a touché personnellement, et pour laquelle, peu d’informations circulent est fait pour moi. Vous avez donc peut-être sauvé à la fois ma santé et ma reconversion professionnelle.

  • Stéphane
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    Author
    Stéphane Stéphane

    Je ne peux m’empêcher de penser à cette citation de Georges Pérec : Il voulait faire Proust il a fait Kafka.
    Cela m’a toujours fait rire, même après un an de galère de colopathe.
    Camille je vais contacter ta nutritionniste. Merci pour ton article !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Oui si le diagnostic de la colopathie fonctionnelle, tu peux la contacter, elle t’aidera à mettre en place le régime faible en FODMAP. C’est cool d’être accompagner car c’est un peu galère quand on connait pas (mais on s’y fait !).

  • YoRaccards
    Répondre
    Author
    YoRaccards YoRaccards

    Bonjour Camille,

    Merci pour ton article très complet et plein de références intéressantes, indispensable même. 25 ans de galère, je suis SII, à part: il faut manger moins lentement ou être moins stressée aucun conseil. Jusqu’à ce qu’une gynécologue me dise que je pouvais pas rester comme ça et que j’avais probablement une allergie au fructose. J’avais lu un bouquin sur le régime foodmap mais ne sachant pas quoi exclure j’avais laissé tomber. Jusqu’à ce que je décide, qu’il n’est pas normal d’avoir mal au ventre parfois à ne rien pouvoir faire dès le matin. Et là j’ai eu la chance de tomber sur ton blog et les liens que tu donnes comme the fodmap bot. Il y a quand même un point que je ne comprends pas, pourquoi peut-on manger des betteraves en conserve? Est-ce uniquement car elles sont cuites?
    Merci de ta générosité Camille, et je te souhaite le meilleur

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Salut ! Étant ni médecin, ni diététicien… je ne saurais pas te répondre pour les FODMAPs. Je fais confiance à la seule source fiable, Monash, et je ne me pose pas trop de questions :)
      Les créateurs du régime faible en FODMAPs ont écrit des livres, tu pourras peut-être trouver plus d’info dedans.

  • Marc
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    Author
    Marc Marc

    Le diagnostic de la colopathie fonctionnelle n’est pas difficile à poser, il suffit d’avoir des symptômes type douleurs abdominales, ballonnements, diarrhées, constipation de façon régulière depuis plus de 6 mois et aucune atteinte organique aux niveaux du système digestif et vous rentrez dans cette case. Très souvent les médecins ne pourront rien pour vous à part vous prescrire des médicaments pour vous soulager. Donc à vous de vous débrouiller avec des spécialistes de la médecine fonctionnelle mais il y en a très peu. La naturopathie peut vous aider à aller mieux. Il est vrai que oui le régime FODMAP peut aussi aider mais apporte des carences nutritives sur le long terme (régime pauvre en fibre). Le hic c’est que chaque cas est différent, chacun a son propre métabolisme et ce qui convient à x ne va pas forcément convenir à y. J’ai longuement cherché une solution à mon cas et j’en ai conclu que c’était à moi de trouver ma propre voie, comme l’a fait Camille en quelque sorte après avoir exploré tout ce qui était possible et inimaginable. Très souvent, la coloscopie peut être évité et le gastro le fait quand même, je pense pas que cela soit dans l’intêret du patient… Les américains sont vachement plus avancées que nous sur le SII (20% de la population la bas) et eux au moins font des essais cliniques poussés comme la transplantation fécale qui semble prometteur avec une possible rémission à la clé. Je souhaite bon courage à tous les malades qui souffrent de maladie chronique, on se rend pas compte de la chance que l’on a quand on est en bonne santé.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Marc,
      Merci pour ton message
      Je me permets de contre-dire ce que tu dis sur le régime faible en FODMAP : « le régime FODMAP […] apporte des carences nutritives ».
      Je rappelle que faire le régime faible en FODMAP ne veut pas dire manger aucun FODMAP. Faire ce régime est juste manger en quantité limité les FODMAP auquel on est intolérant.
      Typiquement, je suis intolérant aux fructanes et au GOS, mais je peux quand même très facilement manger des fibres : céréales (hors blé), framboises, oranges, pommes, pommes de terre, épinard… Je peux aussi manger du blé et autres en quantité limitée.
      Bref, le régime faible en FODMAP peut causer des carences si on le fait mal. Si on tente de manger diversifié tout en restant en-dessous ses seuils de tolérance, il n’y a pas de problèmes (avis de ma nutritionniste et de ma médecin).

      Je précise aussi que je ne suis pas d’accord sur le fait que j’ai « trouvé ma voie ». J’ai simplement suivi la seule « solution » démontrée scientifiquement pour le moment, le régime faible en FODMAP. C’est un parcours méthodique (dicté par l’application de la méthode scientifique, la zététique).

      La transplantation fécale est prometteuse mais est encore très expérimentale. Il y encore eu un mort il y a peu : https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2019/11/01/aux-etats-unis-une-transplantation-de-microbiote-fecal-entraine-le-deces-dun-patient/
      Mais effectivement, la solution est élégante. J’espère qu’on arrivera vite à bien la maitriser !

      Bonne santé à toi :)

      • Marc
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        Author
        Marc Marc

        Je veux dire que le régime FODMAP est très restrictif et sur long terme il est néfaste pour le microbiote intestinal, si tu regardes de plus près tous les aliments qui entrainent une fermentation (fibre, prébiotique) sont interdits alors que c’est eux qui vont permettre le développement des bonnes bactéries dans l’intestin. De toute façon au bout de quelques semaines il faut toujours toujours reprendre les aliments riches en FODMAP en petite quantité et se tester. Mais ne jamais tout arrêter définitivement comme beaucoup le font par peur de se retrouver avec des symptômes. J’ai lu des témoignages de personnes qui faisaient ce type de restriction depuis des années.

        Tu a trouvé ta voie d’une certaine façon avec ton fichier Excel et l’analyse poussée de tes intolérances. Je pense que c’est une bonne technique mais qui demande du temps et de l’investissement.

        Et oui la transplantation fécale (aussi élégante soit-elle) est peut-être la thérapie d’avenir qui permettra à beaucoup de malades d’aller mieux. Les prochaines années seront décisives mais j’ai peur que la France ait encore un train de retard.

        • Camille Roux
          Répondre
          Author
          Camille Roux Camille Roux

          Salut Marc,
          Tu confonds avec la 1ere phase du régime (qui dure quelques semaines max). Dans cette première phase, on retire tous les FODMAPs de l’alimentation. Cette phase n’est pas conçue pour durer. Elle a juste pour objectif de diminuer grandement les symptômes pour faire des tests de tolérance.
          Ensuite, en phase 2, on réintroduit un par un les FODMAPs pour voir ceux qui posent problème.
          En phase 3, on mange de tout, on fait juste attention à rester en-dessous son seuil d’intolérance pour les aliments qui contiennent des FODMAPs qui posent problème. C’est ça le régime **faible en FODMAP** (la phase 3). Il n’est en aucun cas néfaste pour le microbiote (sinon, je veux bien que tu me passes un article qui le prouve) et peut être fait indéfiniment.

          Effectivement, il faut bien suivre le protocole et ne pas s’arrêter en phase 1, qui elle n’est pas faite pour durer.
          Donc, il n’y a aucun problème à faire le régime faible en FODMAP du moment qu’on le fait correctement :)

          • Marc
            Author
            Marc Marc

            Justement c’est ce que je veux dire, que certains restent en phase 1 indéfiniment car les symptômes reviennent dès la réintroduction des aliments FODMAP mais il ne faut pas se décourager pour autant et surtout tout noter. Il faut réintroduire en petite quantité et perso on m’a conseillé de mélanger avec un aliment « safe » qui ne génère pas de symptômes. Je ne sais plus si tu l’a précisé sur ton blog mais il est important aussi de faire un exercice physique régulièrement, ça marche pour diminuer la présence de la maladie.

          • Camille Roux
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            Camille Roux Camille Roux

            Oui totalement d’accord avec ça :)
            Je me suis permis de te reprendre car parfois certains disent justement que le régime faible en FODMAP peut être dangereux alors ça ne peut être le cas que s’il n’est pas respecté (typiquement les gens qui restent en phase 1 inutilement). Je pense qu’il est important que ce soit clair pour les gens que le régime n’est pas dangereux :)
            Effectivement le sport, même léger, est bénéfique !

  • Lylene
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    Lylene Lylene

    Bonjour, je suis tombée dans le vaste et profond precipice des intolérances alimentaires à la naissance de ma fille. Elle hurlait 16h/jour. J’ai eu l’immense chance de rencontrer une super sage femme qui connaissait ce problème et m’a orientée vers une prise de sang Igg. J’avais 54 évictions au départ. Avec plein de compléments alimentaires, Omega 3, vitamine D, ultradyn, fucodyn, acide alpha lipoique, L-glutamine à prendre pour réparer l’intestin. Miracle, bébé en bonne santé en une semaine. Aujourd’hui elle est seulement intolérante aux protéines de lait animal. Moi c’est plus galère, j’ai une douzaine d’aliments qui ne passent plus du tout. Vous êtes carrément au niveau expert dans le domaine, je ne sais pas si vous avez croisé la prise de sang Igg du laboratoire Barbier à Metz, mais au cas où cela pourrait vous faciliter la vie, je vous transmets l’info qui m’a permis de rencontrer mon vrai bébé, au lieu de cette chose en souffrance qui n’était moins mal qu’en position verticale, en écharpe de portage…
    Sinon, votre cas pourrait-il s’améliorer par fécalothérapie ?
    Bien à vous.

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      Comme le dit très bien cet article (https://blog.fodmapedia.com/tests-allergies-intolerances-alimentaires/), les intolérances ne se détectent pas par prise de sang, JAMAIS.
      Cela vous a peut-être amené par chance à supprimer un aliment auquel vous être intolérance. Il est aussi possible que ce ne soit pas une intolérance.
      Au sujet de la « fécalothérapie », alias transplantation fécale, je rappelle que c’est encore très expérimental et qu’il y a eu encore un mort il y a quelques mois.

      Je vous conseille plutôt de consulter un gastro-entérologue pour poser un vrai diagnostic si c’est pas déjà fait (car vous n’en parlez pas). Si c’est une colopathie fonctionnelle qui est diagnostiquée, faites vous accompagner pour faire un régime faible en FODMAP. C’est actuellement un des rare options connues et validées scientifiquement pour améliorer son état quand on a une colopathie fonctionnelles.

  • Rai
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    Rai Rai

    Bonjour
    j’ai lu le témoignage, j’ai parfaitement le mm problème depuis un temps, je ne sais plus quoi faire puisque j’ai pas encore détecté les aliments qui me provoque ça, mais j’ai remarqué seulement avec la banane, quand j’en consomme j’ai des fortes douleurs

  • Caroline
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    Caroline Caroline

    Bonjour,
    Votre témoignage ressemble de très prêt à mon expérience. De mon côté, après 4 ans de visites chez les médecins en tout genre, j’ai finit par consulter une Naturopathe. Apres avoir écouté mon parcours et pour me permettre de connaitre mes intolérances au plus vite, elle m’a proposé de faire une analyse de sang au Laboratoire Zamaria. Je partage avec vous mes résultats car ma vie a changée depuis et je « revis ». Cette analyse de sang n’est ni remboursée par la sécurité sociale ni les mutuelles, mais j’étais au bout du rouleau. Le prix est de 175 euros. Il n’y a pas besoin d’ordonnance. Il faut demander une recherche des intolérances Alimentaires aux IgG (221 aliments). Les analyses se font à Paris, mais les laboratoires du groupe Biogroup (presque partout en France) peuvent faire la prise sang et envoyer les tubes au Labo de Paris. C’est ce que j’ai fait vers chez moi. Ça m’a couté 9 euros supplémentaires. Je ne sais pas si d’autres Labo peuvent le faire, je vous transmets seulement comment j’ai procédé.
    Vous obtenez ensuite les résultats 10/15 jours plus tard, en vous connectant sur leur site avec un code qu’ils vous auront envoyé sur votre adresse email.
    Je ne peux pas joindre de photo ou pdf à ce message alors je vais vous expliquer au mieux. Vous obtenez un tableau avec les 221 ingrédients qui sont rangés dans 3 colonnes différentes et les % de réaction sont indiqués :
    1 colonne à droite (pas de réaction 50 u/ml), ici vous trouver les aliments à éviter absolument
    Apres avoir reçu mes résultats, j’ai supprimé pendant 1 mois, tous les ingrédients de la colonne du milieu et celle de gauche pour voir ce que ça donnait. Pour infos : la caséine, le lait de brebis, lait de chèvre, lait de vache, blanc d’oeuf, haricots blancs, petits pois, couscous, farine de blé, malt, orge, semoule de blé, agar agar, alga wakame, céleri, pomme de terre, amande, graine de lin, noisette, noix de cola, graine de moutarde, levure de bière. Les débuts ont été très compliqués est quasiment impossible de manger au restau. Il me restait quand même la viande et les légumes et le riz. Au bout d’un mois, je n’étais plus malade du tout !! Cela fait 1 an maintenant que je respecte les limitations de ces 2 colonnes. Je fais des écarts de temps en temps quand je sors, mais seulement d’un ingrédient par repas/par jour et je fais très attention les jours précédents et les jours qui suivent, et je ne suis plus malade du tout. Je referai peut-être une autre analyse de sang d’ici 1 an pour voir si les % ont évolués et si il y a des améliorations pour certains ingrédients.
    Cordialement :)

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Caroline,

      Je me permets de préciser qu’à ma connaissance ni la naturopathie ni les tests pour les intolérances n’ont prouvé la moindre efficacité. Je ne serais convaincu du contraire que par des preuves scientifiques.
      Comme précisé dans cet article bien documenté (https://blog.fodmapedia.com/tests-allergies-intolerances-alimentaires/), les seuls moyens de détecter des intolérances sont :
      – des tests respiratoires (pour lactose, fructose, glucose et sorbitol), j’en parle dans mon article
      – des essais-erreurs en testant des aliments, comme le propose la phase 2 du régime faible en FODMAP
      Le fait que vous alliez mieux a beaucoup de chance d’être dû au hasard.

      Si on vous a diagnostiqué une colopathie fonctionnelle, je vous invite à faire le régime faible en FODMAPs en suivant bien les 3 étapes. Vous devriez avoir une liste d’aliments à ne pas trop manger bien plus précise que ce que vous avez.

  • Jdr
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    Jdr Jdr

    Bonjour Camille,

    Tout d’abord merci pour le partage, c’est long mais très intéressant de voir comment nos parcours sont tous à peu près similaire. Perso je sort de la colo/gastro et je suis un peu perdu après avoir vu plusieurs médecin et gastro, l’examen révéle aucune problématique particulière, donc bonne et mauvaise nouvelle car mes douleurs persistent.
    Je vais donc m’inspirer de ton parcours pour la suite.
    Cependant quelque chose m’a vraiment interpellé quant à l’origine de cette maladie car comme pour toi, ça m’as pris presque du jour au lendemain, avec au départ de temps en temps puis de plus en plus frequent. J’ai vu 2 choses qui ont été similaires, d’une cela a commencé pour moi en mai, de 2 je suis également entrepreneur. La coïncidence est assez frappante, et je me dis que peut être qu’il y a une vraie corrélation entre le stress ( même si on ne le sent pas) et la maladie. Je dis ça simplement car savoir comment aller mieux via ton parcours serait un pas en avant énorme pour moi, mais me dire que je devrait suivre un régime strict le reste de ma vie.. Moi, le bon vivant et bon mangeur que je suis ‍♂️‍♂️‍♂️ bref si je peux essayer d’en gerir ça serais bonus.

    En tout cas encore merci pour ces infos, ça éclairci tout de suite le type de testes que je dois faire et les appli aussi qui ont l’air pas mal.
    Bonne chance pour la suite
    Amicalement
    Jdr

  • sandrine toulouse
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    sandrine toulouse sandrine toulouse

    Bonjour je vis l’enfer depuis 8 ans environ avec des hauts et des bas qui varient en fonction du morale et du stress … Aucune prise en charge réelle aucun probiotique remboursé … Mon quotidien est souvent très handicapant et compliqué voir perturbé … je ne peux pas avoir une vie normale et avoir un travail … 1 jour ça va mais demain …. ? et puis le surlendemain en pleine forme … On ne peux JAMAIS savoir donc les gens ne comprennent pas … Je survis donc du RSA et CMU puisque cette maladie n’est pas reconnue.

    Comment se faire reconnaitre comme personne handicapée afin de toucher un peu plus ?

    mille mercis pour cet article … !!!

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Sandrine,

      Bon courage pour traverser ça !
      Aucune reconnaissance possible d’après les médecins que j’ai vus en France à part que ça engendre une autre pathologie, qui elle, serait reconnue (à vérifier auprès d’un médecin).
      Aujourd’hui, il n’y a rien de bien mieux je pense que le régime pauvre en FODMAP (efficace sur un grand nombre de gens) et éventuellement quelques médicaments et probiotiques (vérifier si l’efficacité est démontrée) pour gérer les crises.

  • David
    Répondre
    Author
    David David

    Bonjour Camille,

    Je viens de lire ton article très bien écrit. J’ai un vécu similaire, mais par « chance » j’ai passé beaucoup moins de temps à chercher que toi. Je pense que grâce à ton action et celle d’autres personnes nous trouvons de plus en plus rapidement des informations sur le SII et le SIBO.
    Je souffre de ce problème depuis 2 ou 3 ans, mais je ne cherchais pas à le régler. Je m’y suis attaqué en Décembre 2019, et me voila en première phase de régime sans fodmap, avec l’appli monash en poche et un PDF de Blanche.
    J’ai passé des semaines à me tromper, à surveiller, à éliminer les FODMAP de mon alimentation mais à avoir une crise quand même à cause d’un….. cachet de vitamine C « sans sucre » et bourré de Sorbitol …. Je suis désormais plus rigoureux je pense. Ma lancée semble bonne désormais.

    J’ai une question stp : Aujourd’hui, depuis combien de temps as tu éliminé les FODMAP? Car certains articles affirment qu’on peut réintroduire les fodmap au bout de trois mois max de régime.

    As-tu tenté de les réintroduire?

    Car cela débouche sur ma principale interrogation actuelle : Peut-on en guérir avec uniquement un régime? et surtout…. Peut-on en guérir… ?

    Merci à toi. Merci pour ce temps à écrire tout ça.
    Bonne plume d’ailleurs ;)

  • Camille Roux
    Répondre
    Author
    Camille Roux Camille Roux

    Merci David ! C’est top si tu as pu trouver ton intolérance.

    Alors, je n’ai pas éliminé les FODMAP (juste pour la phase 1), j’ai juste réduit les FODMAPs qui me posent problème, c’est-à-dire GOS et fructanes. La « réintroduction », c’est la phase 2 du régime, tu dois confondre 2 choses différentes.
    C’est inutile de rester à la phase 1 (phase où tu enlèves les 6 FODMAPs). L’idée est de vite revenir à un niveau où tu manges le plus varié possible sans dépasser tes limites.

    Le régime ne permet pas de guérir, il est juste là pour ne pas avoir de symptômes désagréables. J’ai plus la stat en tête, mais il arrive que la situation s’améliore, mais je crois pas qu’on sache bien pourquoi. Si mes souvenir sont bons c’est 40-50% des gens constatent une amélioration significative dans les 5 premières années.

    Bon courage pour la suite !

    PS: je ne suis ni médecin, ni spécialiste… il est important de remettre en question ce que je dis.

  • David
    Répondre
    Author
    David David

    Oui j’en suis effectivement a la phase 1 et j’ai enlevé tout. Et c’est vrai que tu as différencié les FODMAP qui te posaient problème. Moi pas encore. J’attends d’être stable 1 mois, sans symptôme, afin de vraiment pouvoir faites des tests concluants.
    Passes un bon WE :)

    • Incourt
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      Incourt Incourt

      Merciiiiii de ces infos précieuses on s y ressent à 100%. Un parcours difficile, où on élimine peu à peu. Je suis dedans depuis plus d 1 an!

      • Camille Roux
        Répondre
        Author
        Camille Roux Camille Roux

        Avec plaisir ! Ravi que l’article soit utile. Bon courage pour la suite ! Tenez-nous au courant de vos progrès !

    • Wisam
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      Wisam Wisam

      Bjr ou puis ecrire en pv

      • Camille Roux
        Répondre
        Author
        Camille Roux Camille Roux

        Bonjour, n’étant pas spécialiste (ni médecin, ni nutritionniste…) ne n’accepte pas les questions en PV. Merci d’utiliser la section commentaire ou de contacter directement un spécialiste (ce qui est surement le mieux à faire).

  • David
    Répondre
    Author
    David David

    Oui j’en suis effectivement a la phase 1 et j’ai enlevé tout. Le sorbitol dans le cachet de vitamine n’était qu’un exemple d’erreur, je me suis mal exprimé.
    Et c’est vrai que tu as différencié les FODMAP qui te posaient problème. Moi pas encore. J’attends d’être stable 1 mois, sans symptôme, afin de vraiment pouvoir faites des tests concluants.
    Passes un bon WE :)

  • Caroline
    Répondre
    Author
    Caroline Caroline

    Bonjour merci à toi de raconter tout ça j ai une colopathie sévère avec douleurs tous les jours comme toi un parcours du combattant mais bon .. juste tu l as fait quand ton test sibo a montpellier j? J ai un rdv le 6 avril mais j ai fais ma demande sur site du ch tu as les coordonnées exact pour savoir : donc en fait le spécialiste ne t as pas non plus apporté de solution; moi j en ai vu beaucoup sur marseille et même 1 a grenoble tu as des adresses a me conseiller diététicienne…

  • Emmanuelle
    Répondre
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    Emmanuelle Emmanuelle

    Merci pour le partage d’expérience et toutes ces informations.

  • nadia berki
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    nadia berki nadia berki

    BONJOUR,
    je suis de Quebec, je souffre à chq jour et surtout la nuit, j’ai fait tout les examens a l’hôpital, vous avez rien. et zéro traitement. on colle mes douleurs au ventre au stress MAIS mon petit de 6 ans a les mêmes symptômes que moi. ne me chanter pas médecins que c’est le stress??

  • Gaga
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    Gaga Gaga

    Bonjour.
    Histoire similaire. Mais n’as-tu pas essayé de chercher pourquoi tu ne tolérais pas ces fodmaps (fructanes uniquement me concernant)? Tu n’es pas née comme ça à priori. Je n’ai pas de réponses à ma question malheureusement mais je me penche actuellement sur le sujet. Comment faire en sorte de digérer ces aliments a nouveau? Je penche sur une flore bactérienne appauvrie, notamment en bactéries qui se nourriraient d’inuline (=Fructanes). Du coup l’evitement devient un cercle vicieux. (Meme si comme toi, je le pratique :D). Bref, si qqun a une solution ou un conseil à apporter, il est le bienvenue!

  • Name
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    Name Name

    Merci pour cette experience

  • Cha
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    Cha Cha

    Merci pour ce retour d’expériences. Je me retrouve beaucoup dans ce que vous racontez, surtout en ce qui concerne les rdv médicaux. Il aura fallu que je change de généraliste suite à un déménagement pour qu’on me dise de changer de gastroenterologue (la première ne me prenait pas au sérieux et me disait que je n’avais aucun problème intestinal). Ma nouvelle gastroenterologue est beaucoup formée aux maladies intestinales et aux Fodmaps, même si elle n’est pas complètement au point.
    Mes symptômes sont peut-être plus prononcés que les vôtres à chaque crise, et je sais que pour moi l’anxiété joue beaucoup dans mon état. Je n’ai que 23ans et j’avoue être assez désespérée et désemparée même si je tente de suivre à la lettre le régime sans les Fodmaps qui me posent problème, les crises reviennent de manière assez chroniques et les médicaments commencent à ne plus être efficaces. Je perds facilement espoir, ce qui entraîne du stress à chaque repas et empiète sur ma vie sociale, bref cercle vicieux…

  • Dusser
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    Author
    Dusser Dusser

    Bonjour merci de votre retour.
    Pouvez vous me donnez vos menus types, je vous remercie par avance.

  • Ari
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    Ari Ari

    Comme je m’y vois! J’ajouterais qu’on est d’autant moins pris sérieusement quand les symptômes sont moins violents. Je ne souffre « que » d’éructations et ballonnements constants, donc plus d’inconfort que de douleur. Un inconfort pourtant suffisant pour pourrir le moral, la vie sociale et intime. Comme vous je navigue à vue sans soutien adéquat des médecins. Le régime sans FODMAP est insuffisant. Bravo pour le travail de statistiques! Ça, c’est du sérieux!

  • So D
    Répondre
    Author
    So D So D

    Salut … avant de tomber sur ce témoignage j’étais résignée à « rester malade régulièrement » … j’avoue que je ne sais pas par où commencer … j’ai deja éliminé quelques aliments que je pense « ne pas tolérer  » mais je suis fatiguée de courir d’un médecin à l’autre et qu’on me traite soit de « stressée chronique » soit de « petite nature vous en faites un peu trop » >< mais bon ça me rassure un peu de voir que je ne suis pas seule … je vais commencer par télécharger les applications que tu as conseillé pour voir ce que ça donne ! merci !

  • Paulin
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    Author
    Paulin Paulin

    Bonjour
    Le test SIBO glucose ne permet de détecter que les proliférations dans la partie haute de l’intestin grêle. Donc si les bactéries sont plus basses, le résultat revient négatif. Le glucose est très vite absorbé dans le sang et n’a pas besoin de digestion.
    Résultats donc différents du lactulose (voir les travaux de Norm Robillard)
    Bon courage!

  • Célia
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    Célia Célia

    Bonjour Camille,
    Merci mille fois pour cet article que j’avais lu il y a des mois déjà et qui m’avait touché parce que je traversais les mêmes épreuves.
    Tout allait bien, jusqu’à récemment, où les douleurs ont repris avec tous les inconvénients alors que je croyais ne pas avoir changé mon alimentation. Je viens de me rendre compte à l’instant que le lait d’amande que j’achetais depuis 1 mois (j’ai déménagé en Suisse) contenait de la farine de graine de caroube…
    En cherchant à en savoir plus, je retombe sur ton article qui a été édité.
    Tu mentionnes le psyllium et le médicament Spagulax qui t’a été conseillé par l’interne, l’as-tu testé ?
    Mon SII est de type C (constipation), peut-être que cela me conviendrait d’essayer.
    Merci pour ta réponse.

    Célia

  • Jennifer
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    Author
    Jennifer Jennifer

    J’ai le SII depuis 7 ans maintenant et le seul remède qui ait marché sur moi c’est l’acupuncture! Moins de douleurs, un transit fluide, et moins d’anxiété! ça a changé ma vie!

  • Geoffrey
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    Geoffrey Geoffrey

    Votre parcours est très intéressant et instructif. Je suis moi même atteint de symptômes gastro-intestinaux très handicapants. Je me bat depuis presque 2 ans, énormément d’examens médicaux effectués, de médecins et spécialistes consultés, des tests en tout genre, maladie cœliaque, etc.. négatif bien sûr.
    J’ai une hépato splénomégalie et une maladie inflammatoire. Le seul examen non effectué est peut être celui de l’intestin grêle, la fameuse capsule vidéo. J’ai tout de même eu le droit a un prélèvement du grêle dans le cadre de la recherche de la maladie cœliaque.. rien de particulier au niveau des villosités.
    Mes symptômes : ballonnements infernaux, constipation, mal être, des douleurs parfois et l’impression que rien ne passe.
    Mon gastro-entérologue me soigne pour ma maladie auto-immune à coup de forte dose de cortisone mais n’a jamais évoqué une quelconque maladie digestive, ce qui est pourtant plausible : colopathie fonctionnelle, SIBO, perméabilité intestinale..
    C’est décourageant..
    Je n’en suis qu’au stade des recherches et surtout l’envie que l’on prenne au sérieux..

  • Paule GADEN
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    Author
    Paule GADEN Paule GADEN

    Bonjour,
    J’ai lu attentivement votre article sur vos « problèmes de colon irritable » . J’ai toujours souffert de cette pathologie et ai même été opérée de l’appendicite inutilement… J’ai eu de longues périodes du « répit » en faisant attention à ce que je mangeais … et des périodes de crise .
    Depuis plus d’un an , je vis l’enfer . J’imaginais à tort que la science avait progressé mais comme vous , je me heurte à « un mur « d’ignorance et d’incompréhension et je n’ai même plus le courage de me battre . Je tâtonne , J’ai une montagne de gélules dans mes placards: je tourne en rond avec le spasfon, les charbons , les pré et probiotiques … Trop long d’en dresser la liste : apparemment vous les avez essayés .
    J’ai pu observer que le stress est le facteur déclenchant en ce qui me concerne .
    J’ ai de bonnes raisons de penser que ce serait peut être un S.I.BO. , maladie qui semble assez méconnue ( même par les généralistes!!!) pourtant il serait opportun de vérifier par « le test de l’hydrogène  » Mais personne ne me l’a proposé et l’attente pour consulter un gastro est telle que j’ai du mal à imaginer ce que sera l’enfer pendant ces 6 mois qui viennent …
    Bref , j’ai pensé que si mes soupçons sont exacts , un antibactérien pourrait peut – être avoir un effet Depuis 2 jours , je prépare 75 cl de tisane( plantes fraîches du jardin) : menthe , thym, romarin que je bois dans la journée . Ce sont 3 plantes qui ont un effet sur les spasmes ,et autres propriétés . Le tout assorti évidemment de l’exclusion des aliments que j’ai déjà ciblés , (beaucoup de F.OD.M.A.P mais pas tous … et d’autres qui n’en font pas partie ) c’est à dire ceux que mon organisme semble avoir jugés indésirables . Pour la première fois la nuit dernière et aujourd’hui, j’ai eu un répit .
    J’espère que ça va durer.
    En tout cas merci infiniment de partager ainsi votre expérience : ça me réconforte – si l’on peut dire – de voir que je ne suis pas seule dans la galère .

  • Maline
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    Maline Maline

    Bonjour, d’abord merci pour cet article que j’ai lu intégralement avec beaucoup d’intérêt. Je me reconnais et me sens comprise pour la première fois depuis novembre 2018. Justement, je suis arrivée à un stade où je ne sais plus quoi faire jusqu’à être complètement désespérée, si ce n’est pas de la dépression, ma vie de couple, de famille (2 petits enfants), social, professionnel,… tout est en train de voler en éclat, une combattante epuisee, videe de ses forces physique et mentale!
    Si je devais citer tous les consultations et médicaments dans mes compteurs, ça pourrait faire un roman policier avec toujours et encore plein de suspens!
    J’aimerais aujourd’hui juste trouver des bonnes personnes qui pourraient d’abord me comprendre puis m’accompagner dans ce tunnel interminable… j’habite vers Perpignan, donc de préférence dans les Pyrénées Orientales mais je suis prête à faire le tour du monde a la rencontre de ses « bonnes » personnes, pourvue que je puisse me procurer de leurs coordonnées. Avec mes remerciements remplis d’espoirs !

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Maline,

      Je te souhaite tout d’abord beaucoup de courage. C’est des moments difficiles à traverser.
      Je n’ai jamais rencontré la « bonne » personne. Je ne doute pas qu’il existe des médecins ou spécialistes très calé sur l’Intestin Irritable, mais j’en ai jamais croisé dans mon parcours.
      Quelques tips que je retiens de cette expérience :
      – tout faire pour avoir un bon diagnostic. N’hésite pas à multiplier les spécialistes, mais tu dois être sure d’avoir le SII et uniquement ça.
      – faire confiance à la science. On m’a proposé beaucoup d’options à l’efficacité non démontrée (notamment des pseudo-sciences comme la sophro, la naturopathie, l’acuponcture…). C’est parfois tentant, mais vu qu’on arrive pas à démontrer que c’est plus efficace qu’un placébo… autant se mater un bon film, aller se balader, se prendre un bain… Ca coute moins cher et c’est tout aussi efficace :)
      – à l’heure actuelle (à vérifier car je ne suis pas spécialiste), on sait que le régime faible en FODMAPs aide à diminuer ou supprimer les symptômes. Il existe aussi quelques médicaments qui peuvent réduire les symptômes (mais rien qu’on peut prendre sur du long terme).
      – se faire aider par un·e diététicien·ne spécialiste en FODMAP. Bien faire les 3 phases, être certains de ses limites, essayer de comprendre chaque crise…

      Pas mal de consultation peuvent se faire à distance, surtout en ce moment, il faut pas hésiter à en profiter.

  • Marc
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    Marc Marc

    Salut Camille, j’ai des soucis depuis le déconfinement (presque 3 mois). Dans mon cas, dyspepsie (ballonnements pendant un bon mois, ça va mieux) et gêne abdominale diffuse récurrente, quasiment tous les jours (même les rares jours où ça va, je sens que c’est très fragile, sensation de lourdeur et/ou d’engourdissement au niveau de l’estomac). Je n’ai jamais eu ça avant (même si mon transit est assez irrégulier depuis quelques années). Pas de cause organique (écho et prise de sang ok, colo/fibro d’il y a 2 ans ok). Je mets ça sur le compte de l’anxiété (due au climat anxiogène, mais c’est aussi dans ma nature), de l’inactivité physique pendant 2 mois, d’un changement brutal d’alimentation en cours de confinement pour essayer de perdre les kilos pris… = beaucoup de crudités (+ qqs jours d’antibios à cause d’un pb dentaire, ça a peut-être contribué à déglinguer mes intestins), et sur le compte de la solitude (?). Généraliste, passage aux urgences, gastro, ostéo, psy, massage tuina… Personne ne me parle de mon alimentation, alors que le lien me semble évident. J’ai essayé le charbon, l’huile essentielle de menthe poivrée (plutôt efficace), le curcuma (plutôt efficace), des probiotiques, l’oméprazole et le pinavérium… entre autres. Je pars un peu dans tous les sens et j’ai sans doute expérimenté trop de trucs différents en peu de temps. Mais j’ai également mal au dos maintenant et ça me handicape beaucoup dans la pratique de mon boulot (je suis masseur…). Je vais contacter une diététicienne ! (Je songeais aussi à l’acupuncture, l’hypnose…) Bref. Tu parles très peu de l’alcool dans ton témoignage, c’est donc complètement safe d’en consommer dans ton cas ? Bonne continuation et merci pour ton article !

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Salut,
      Difficile de savoir d’où celle maladie provient. Je ne crois pas avoir vu d’études sur le sujet. Et il est très délicat d’essayer de deviner la cause de son propre cas. Il faut parfois savoir vivre avec de l’inconnue :)

      Pour faire mes choix médicaux, j’ai toujours vérifié qu’il y ait une validation scientifique et je n’ai et ne ferai jamais confiance à des pseudo-sciences. C’est tentant mais ça fait prendre du temps et de l’argent, ça peut être contre-productif, et c’est quasi assuré que ça n’aura pas plus d’impact qu’un placébo.
      J’en profite pour parler d’une vidéo très claire et accessible sur le sujet : « Les médecines alternatives : pourquoi un tel succès ? » https://www.youtube.com/watch?v=tr15oDY9chM

      La conclusion à mon parcours est que si je ne dépasse pas ma limite de fructanes et de GOS par repas, je n’ai absolument aucun symptôme. Plusieurs alcools ne contiennent aucun FODMAP : vin, bière… donc aucun soucis. Il faut bien vérifier sur les applis. (possible que ce soit pas une bonne idée d’en prendre pendant une crise ceci dit :))

      Bonne continuation

  • Mouahah
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    Mouahah Mouahah

    Super article. Je suis egalement atteint dd cette maladie. Ce qui me soulage quotidiennement c’est le une infusion (10 minutes) de menthe, gingembre, cumin et passiflore (/!\ j’ai la chance d’avoir un jardin en dehors du cumin entier je prends les plantes du jardin). Autre chose qui a changé ma vie. Le sauna et hammam toute une journee à la piscine municipale a eu un changement radicale sur moi. Pour moi le FODMAP n’est pas le seul probleme car il semblerait que cela soit combiné a des allergies alimentaires. Donc pensez y ;)

  • Rina
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    Rina Rina

    Bonjour, merci d’avoir pris la peine d’expliquer votre parcours détaillé, j’étais dans le doute me voilà convaincue / Depuis 15 mois, et après des frais de labo conséquents pour détecter IGG et IGE, sous
    contrôle d’une nutrithérapeute, je suis à la lettre le régime sans gluten, lactose et caséine – le piège a été (entr’autres sans doute ) la gomme de guar dans le pain sans gluten et la gomme de gellane dans les laits végétaux.-
    Par ailleurs, je suis tombée sur une thèse sur le sujet datant de juillet 2019 : https://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/59e31305-ec97-4ac5-8d86-9afc41448a29.
    L’app MONASH UNIV me semble un outil incontournable, à moi de faire le chemin.
    Il y a aussi la piste des enzymes qui pourraient aider, tout en continuant à se plier à un régime –
    avez-vous déjà exploré ce côté-là ? Merci encore pour le partage, ce geste n’avait rien de vain car
    la déprime est au rendez-vous quand aucune porte ne s’ouvre.

  • wirgoo
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    wirgoo wirgoo

    Merci pour ton témoignage. Cela fait 5 ans que j’ai également des soucis et je n’ai pas été aussi sérieuse que toi dans ma recherche pour comprendre ce que j’avais. J’ai vu beaucoup de médecins, testé plein de choses, dépensé beaucoup d’argent et finalement rien n’est révélé par les tests passés. Après avoir supprimé gluten et lait, j’avais encore des symptômes et donc ça serait le régime sans fodmap. J’ai identifié certains aliments que j’évite. En revanche, l’histoire des quantités tolérées est aléatoire…je ne pèse pas ce que je mange et je ne tiens pas de journal de ce que je mange. J’ai des migraines entre 1 et 3 fois par semaine avec parfois nausées et ballonnements, pour moi c’est lié à l’alimentation et à mon transit, mon gastro ne le pense pas. Pourtant après avoir fait plusieurs jeûnes (d’1 semaine et dernièrement de 15 jours), je constate que je n’ai pas de migraines pendant ces temps de jeûnes. Je suis aussi de Montpellier, pourrais-tu me conseiller un·e diététicien·ne spécialiste en FODMAP et d’autres médecins qui pourraient m’aider à réduire ces migraines ? Il doit y avoir comme toi (guar, caroube, ou ???), autre chose que je n’ai pas identifié et qui me provoque ces migraines. Et encore merci pour ton témoignage !

  • Lisa
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    Lisa Lisa

    Bonjour, ton témoignage est très intéressant!! Personnellement j’ai des problèmes de ballonnements (type « femme enceinte » depuis 2017 et je n’ai trouvé aucun remède à ce problème. Là je suis depuis quelques jours le régime low fodmaps de Monash , mon ventre est certes moins ballonné mais sauf le bas du ventre qui tire toujours vers l’avant , je suppose que c’est au niveau de l’intestin. Le souci c’est que genre même ce midi ça l’a fait hors j’ai mangé du saumon (100g pesé cru) , du riz semi-complet (50g pesé cru) , 50g d’épinards et une tomate cuite , j’y ai ajouté un peu d’huile d’olive à la cuisson. Hors portant ces aliments sont censés être low fodmaps . Pourquoi est-ce que je ballonne alors ?! On m’avait détecté un SIBO aussi en 2017, j’avais pris un antibiotique qui n’avait rien fait . Pourrais-je avoir ton avis stp ? Ou l’avis d’autres personnes ayant trouvé la solution? Merci :)

  • Isabelle G
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    Isabelle G Isabelle G

    Bonjour, je viens de lire vos tours et détours pour pacifier votre intestin irritable!
    Bravo et félicitations pour votre sens de la méthode à la recherche de l’ennemi…
    Il y a 2 sites intéressants à aller voir qui reprenne aussi vos trouvailles : lanutrition-sante.ch du médecin Antonello D’Oro très ouvert et le blog de Taty Lauwers, vraiment fouillé….et plein d’humour.
    Finalement il n’y a pas de traitement unique et à chacun de trouver comme vous le faites déjà ….en plus l’environnement est tellement pollué que notre corps réagit parfois très fort si on lui ajoute en plus un additif …Il se révolte…et ça fait mal…
    Bonne continuation,!

  • Camille
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    Camille Camille

    Salut,

    J’ai exactement pareil.
    Mais le problème c’est que même en adaptant mon alimentation j’ai toujours des brûlures d’estomac ( diarrhée ect) pareil les prise de sang selle non rien donner
    Cette maladie c’est vraiment l’enfer… ça va faire 5 mois que j’ai les symptômes et je sais pas trop quoi faire ..

    • Cindy-Parneet
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      Cindy-Parneet Cindy-Parneet

      Bonjour , je voulais te remercier pour cet article , je viens d être diagnostiqué en 2 mois, Colopathie fonctionnelle type Constipation. Cela a pris vraiment peu de temps grâce a toute les personnes comme toi qui ont écris un peu sur le sujet et aussi que mes 2 parents souffrent de cette pathologie. Je suis donc en arrêt depuis 2 mois et j’ai 9u expérimenter plusieurs crise de différente intensité. Je commence bientôt le suivi avec une spécialiste en diététique du côlon irritable via une appli faite en français nommé GUTY. Il propose un suivi complet diet et ou psy, des recette, des infos sur les aliments fomap…. et l’appli te permet de tenir un journal, c’est tout nouveau mais cela a l’air top. Un premier bilan est offert gratuitement et les consultations sont par la suite à 49 euros en ligne (préférable en ce moment). Je vois que bcp de personnes souffrent de douleur, pour ma part c plus une sensation désagréable dans l’intestin qui directement me fait monté comme une tension dans le corps …en général des que je prend mes antispamodiques (duspatalin 135mg) après 1 semaine cela redevient normal mais après desfois 10 ou 15 jours paf ….je vais commencer a analyser mon alimentation d ici peu afin de remettre tout ça en ordre. Depuis que les crises ont commencé en août 2020, cela m’a déclenché un reflux gastrique pour lequel je suis traité aussi.bref quand on a l habitude de bouger partout et d ‘avoir une vie a 100 a l heure ….ça calme….j ai mon suivi gastro + un suivi psy (pour pas amplifier les crises avec le stresse et Now le diet…espérons que tout cela fonctionnera …en tout cas encore merciiiii ton article m’a vraiment aidé.

  • Rina
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    Rina Rina

    Bonjour,
    Je viens de lire lire Lisa et Camille. Je sais à quel point c’est difficile de gérer un intestin sensibilisé….
    Si cela peut aider, j’ai noté que lorsque l’inflammation est présente (causée par les FODMAP ou gluten, lactose, ou encore caséine), l’intolérance augmente aussi les tomates (même triées de leur peau et pépins, les céréales complètes ne sont pas idéales (bien rincer le riz par exemple) idem pour le quinoa, le sarrasin, le millet, ce qui permet à l’inflammation de se calmer (mais finalement beaucoup d’aliments sont à mettre à l’écart pour un temps, il faut prendre des notes) . Voici si cela peut aider, mais mais bien sûr ce n’est que mon expérience personnelle….C’est bien aussi de faire des cures de glutamine pour calmer l’irritation des intestins, mais il faut un régime assez strict en arrière-plan… Courage, nous
    sommes embarqués dans le même bateau…

  • Gautier
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    Gautier Gautier

    Salut Camille. J’aurais pu tout écrire moi-même, avec une « expérience » de maintenant 7 ans. Bon courage donc à tous. Plus d’espoir, résignation. Probiotiques, glutamine, pas d’industriel, vitamines pour les carences, et Fodmap’s mais rien ne change : crise quotidienne. Pourvu que ce soit le soir, pour ne pas perdre 3 heures douloureuses en journée une heure trente après le repas, qui déclenche mais ne semble pas responsable immédiatement de l’intolérance, cumul des 24 h d’alimentation précédente ou, du moins, depuis la dernière « vidange », (haute et basse). Attention au manque de protéines : œdème,sang trop épais, AVC !
    A suivre… (cancer ?)

  • Celine
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    Celine Celine

    Bonjour, merci beaucoup pour ce témoignage, et surtout félicitations pour ta ténacité !
    Souffrant de SII depuis 3 ans maintenant et étant de Montpellier est-il possible de communiquer les coordonnées de la diététicienne spécialiste en FODMAP ?
    Merci encore et bon courage à tous !

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      J’avais vu une diététicienne à distance. Il s’agit de Julie Delorme.

  • Spiess
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    Spiess Spiess

    Bonjour.
    Je lis ce que je vis, c’est très difficile de savoir ce qui provoque la gène au ventre. Avec la digestion cela ce produit a quel niveau, grêle , colon, et aussi l’estomac?
    J’ai l’impression d’avoir le ventre qui saute, tourne, se tortille, cogne, fait le flipper, Au niveau du colon supérieur ou du grêle, à proximité ? Et aussi du cote droitsous ou vers le foie. J’ai eu IRM , échographie, scanner, les gastroentérologues se basent aussi sur mes résultats sanguins anciens de 2017 et 2018. Pas besoin de plus !! Vous avez tout eu. Aussi colposcopie et gastroscopie, on m’a trouve des calculs vésiculaires donc ablation vésicule oxt 17.
    J’ai essaye d’exploiter la piste microbiote, les docs et labos sont lourdés, connaissent pas .Analyse souvent en Belgique a 300€ ou même cerballiance. Du business, et après un naturopathe, compétant? Ou quelqu’un qui va rien y connaitre!.
    J’ai eu un test au glucose a +18 ppm le mini pour etre positif est 20ppm (Au HCL , Édouard Herriot, service specilise de l’intestin irritable.
    J’ai parfois trop soufflé les 4 fois avant le tube d’échantillon toutes les 30mns , Ce flacon s’est il rempli avec l’hydrogène ou celui ci est resté dans la poche. Le professeur en consultation privée à 80€, d’un quart d’heure, trois minutes pour parler medical , je croyais avoir une assistante sociale , famille, travail… Le questionnaire durant le test concernait surtout ceux qui ont des soucis de diarrhées, et constipation sévère. Je me sentais pas concerné.
    Résultat, suivre un régime en fodmap, et plus de suivi,. Autre consultation à 80€ pour la suite ? Je suis dégoûté, sur le site du service un pdf de l’apsii.. Très intéressant, La stimulation du nerf vague, est évoquée mais pas de consultation en neurologie sans courrier de mon MT. Lui il pense antidépresseur , même dosé faible , hors de question.. Un autre docteur, un infectiologue que j’avais vu après l’opération pourcette gene qui était plus forte, pas de coproculture spéciale, ca existe. Plus complet que la standard. Coût plus élevé, ne savent ils pas quoi rechercher? Le microbiote pour lui c’est encore au stade de la recherche!! Pourtant on lit qu’il ont des données sur las populations de bactéries. En ai-je une manquante ou trop faible.ou excessive ??
    Les bactéries dans les hôpitaux ca existe, j’ai pas eu une grosse style un staphylocoque doré mais une petite, pourquoi pas.
    Se couvrent ils entre eux? Attaquer un hôpital est impossible cela risque de coûter un pognon de dingue, que je n’ai pas pour perdre. Bon avocats et institution non attacable . même pas y penser
    . C’est pourtant un spécialiste des bactéries ??. Je suis dégoûté. Lui aussi pense antidépresseur !!.
    Ils se sont concertes avec le MT ?
    J’avais essaye les huiles essentielles de thym, cannelle, clou de girofle, menthe poivrée et orange douce. Même occasionnellement se detraquerait on le microbiote, on a l’impression d’être pire. Cela tuerait les bonnes bacteries? Et après on serait pire, un cercle vicieux ? J’ai aussi des bruits horribles dans les oreilles et la tête avec des mots qu’on lit ou qu’on dit qui se repete en boucle. Et des sifflements parfois. Les docs on l’air de me regarder en disant « il deloque « , c’a n’a aucun rapport. J’ai un audiaugramme un peu plat et courbe en chute libre a D et G. Cela joue-t-il. Les acouphènes c’est rien a côté c’est rien.
    J’ai l’air d’être un extra terrestre, E-T, maison…. Sur le net, forums j’ai trouve personne avec mes bizzareries, qui sont d’une douleur de 2/10, surtout une gène permanente. Qui pourrie la vie!.
    Dont je vais pas trouver une solution. J’ai fait une séance d’acupuncture il y a 15 jours, déçu, elle voulait prendre des nouvelles 3 jours après mais je lui ai demande ce que je devais ressentir après les points agissants sur la digestion. Reponse, je peux pas savoir.
    Aucun positif, donc arrêt, C’est à nos frais..
    Les probiotiques, un vrai business, cher et des excipients a gogo, qui pareille donne l’impression de se détraquer, j’ai prix de l’alforex ,minuscules gélules cheres .Deux pots en instant en pensant avoir du positif. Juste des business l’an qui répondent même pas aux clients, +pigeons* .
    On se fait plumer partout sans résultat!!! C’est triste. Cordialement

  • Thierry
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    Thierry Thierry

    Bonjour,
    Un lien qui peut aider?
    http://monintestinetmoi.fr/le-cercle-vicieux-des-mici/
    Un autre
    https://www.rebelle-sante.com/le-regime-des-glucides-specifiques-rgs
    Un autre, , peut aider??infos a exploiter?
    Je n’ai pas encore lu.
    Cordialement

  • Lymi
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    Author
    Lymi Lymi

    Bonjour,
    Je tombe sur votre billet en pleine crise nocturne. J’ai moi même rencontré des spécialistes qui ne connaissent rien au syndrome et c’est usant. Ça dure depuis 15 ans maintenant. J’habite également Montpellier. Est-ce que vous pouvez donner le nom du « ponte » gastroenterologue dont vous parlez à la fin ? Si j’ai bien compris aucun Dr ne vous a vraiment aidé dans votre parcours mais j’aimerais avoir un référent pour essayer encore deux ou trois pistes.

    Et sinon comment allez vous sur le plan digestif? Le régime que vous avez mis au point est tjs efficace ?

    Merci de votre réponse.

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      J’ai fait le choix de ne pas communiquer publiquement les noms des médecins, afin de pouvoir en parler librement.
      Aujourd’hui, je respecte toujours les mêmes règles et je n’ai aucune crise. Ça m’arrive de faire de petites erreurs de temps en temps mais ça passe bien et c’est pas méchant. Je découvre régulièrement de nouveaux aliments/resto ce qui permet de diversifier toujours un peu plus mon alimentation.

      Bon courage !

  • Viviane
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    Viviane Viviane

    Bonjour,
    Je me retrouve dans beaucoup de ces témoignages et idem depuis le mois de juin je souffre soi-disant de l’intestin irritable !!! en plus d’une bonne déprime car je me coupe peu à peu d’une vie sociable avec crises d’angoisses et somnifères….
    J’aimerai savoir comment vous avez mis au point votre carnet de suivi, et connaitre les bonnes pistes à suivre pour arriver à gérer cette fichue maladie qui m’empoisonne l’existence.
    Je vous en remercie par avance.
    Cordialement
    Viviane

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      Je pense qu’il y a tout dans l’article. J’ai expliqué le format de mon carnet de suivi, les techniques que j’ai utilisées pour faire des corrélations.
      Inutile de code quoi que ce soit, ma technique a été intégrée depuis dans des outils comme The FODMAP Bot.
      Mais avant de s’attaquer à ça, il est important de bien connaitre ses intolérances niveau FODMAP et bien savoir faire ce régime.

      Bon courage

  • Sylvie
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    Sylvie Sylvie

    Bonjour Camille . Après vous avoir lu , je me rend compte que j’ai appris beaucoup.
    J’utilise désormais la base décoder.Elysr, (le bot fodmap ne répond pas toujours .) et le site de monash qui devrait être mon livre de chevet si je parlais correctement anglais.
    Avez vous fait des prises de sang et si oui au plus fort de la crise Protéine c réactive au delà de 5 ?

    Merci

  • croci colette
    Répondre
    Author
    croci colette croci colette

    je vous félicite pour votre combat je ne sais pas si j’aurai fait toutes ces recherches si bien menées ; je souffre beaucoup de douleurs intenses dans mon ventre qui m’obligent a rester allongée pour les atténuer un peu je ne travaille plus et je n’ai pas de contraite familiales m’obligeant à les assumer ; mais malgré tout je n’arrive pas à me sortir de cet état douloureux étant en plus constipée sans qu’aucun laxatifs en vienne a bout et faisant des lavements trop souvent qui ne m’apporte que de vagues diarrhées et tout recommence, j’essaie depuis de faire attention à ce que je mange certes mais je n’ai pas étudié la responsabilité de ces aliments alors de moi même j’ai supprimé lait, fromage et assaisonnement mais les douleurs sont là sans résultats probants; de plus je ne peux plus me coucher de mon côté car apparaissent des battements très for sorte de pulsation qui me sont très désagréables et bizarres, j’i évidemment le ventre dur et gonflé que rien ne soulage ; mon médecin généraliste ne semble pas int&ressé par mon problème, certes j’ai un intestin très fragile mais je vais être obligée de me diriger de par moi même vers un spécialiste bien que mon médecin n’ait pas l’idée de m’y envoyer, se contentant de me donner des laxatifs qui n’ont aucun effet valable vraiment car certains sont d’ailleurs déconseillés si on présente un fécalom que j’ai en plus ; je suis désespérée de ce manque de conseil de la part de mon médecin, je vais me prendre en charge moi même car j’ai la hantise de faire une inclusion intestinale mal diagnostiquée. j’en conclues évidemment que j’ai le syndrome de l’intestin irritable mais je n’ai pas le même élan que vous pour batailler , pour réaliser comme vous de telles recherches; je viens surtout ici pour vous dire mon admiration devant votre ténacité qui a permis d’améliorer votre état, je m’incline devant votre réussite à trouver un apaisement dans vos problèmes ; je vous souhaite une bonne continuation dans ce domaine

  • Flora
    Répondre
    Author
    Flora Flora

    Bonjour,
    Pourrais-je avoir le nom des spécialistes sur Montpellier ? ;-)
    Merci beaucoup !

    • Leclercq Chantal
      Répondre
      Author
      Leclercq Chantal Leclercq Chantal

      Déjà merci à vous de partager vos combats !
      Je souffre de crises depuis février 2018 et c est arrivé en quelques jours.
      J ai directement fait une colposcopie (avril 2018) qui a diagnostiqué une « peau de léopard » j aurais pris trop de laxatifs ! Il est vrai que je prenais tous les jours une gélule juvamine rhubarbe pour la constipation. Le gastro-entérologue me conseille d arrêter d en prendre et que d ici 3/4 mois tout redeviendrait normal ! J ai bien sûr suivi ces conseils mais mes crises ont continué et amplifié. Mon médecin généraliste m a conseillé un scanner. Résultat négatif
      J ai pris des probio tiques etc… j ai fait x lavements du colon avec massages chez une infirmière très compétente accompagné d un régime …. pas de résultats positifs
      Depuis début septembre je suis suivie par un médecin nutritionniste et je fais un régime sans gluten et sans lactose en plus du suivi liste des fodmap… j ai dû aussi prendre un antibiotique pour  » éventuel » champignon
      Je prends qqs vitamines pour combler mes carences vitamines D calcium etc …
      il me manque encore les résultats d analyse de sels
      Long parcourt et peu de résultats… gros découragement …
      Je voulais spécifier que mes douleurs sont surtout au niveau de l anus et de la sortie des intestins ….

  • Karine
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    Karine Karine

    Bonjour
    Des mêmes symptômes que vous, je souffre depuis quelques mois. J’essaie différentes méthodes d’après lectures initiatives, mais, ce qui est très dur est de ne pouvoir en parler, les tentatives dans ce domaine m’ont fait constater l’indifférence générale des gens. Leur incompréhension suivi du refus de considérer les inconvénients de la colopathie (souvent même le mot est inconnu) comme une maladie.
    J’essaie de me documenter tant que faire se peut, seule. Pas évident et démoralisant.
    Si des étudiants en médecine pouvaient s’intéresser à cette maladie et se spécialiser dans le domaine, ce serait peut être une solution pour pour eux même et les malades, les études demandant sans doute moins d’années que les autres spécialités ?
    Bravo à vous pour avoir pris le temps de partager votre expérience.

  • Nadia
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    Author
    Nadia Nadia

    Bonjour Camille j espère que vous allez mieux à ce jour !
    J’ai fait vraiment le même parcours que sur vous à près qu’on m’a retiré le colon en totalité car j étais à bout niveau psychologique et thérapeutique je prend toujours des médicaments av des douleurs et là oh j devouvre le FODMAP eh la BeIN peux être qu’on aurais pu ne pas m’enlever mon organe mais après avoir fait 5 grand chu ,28 gastro et etc etc guérisseurs etc etc personnes ne m’avaient parlé de ça alors là j attend de voir un Diététicien qui m’aidera car les douleurs sont difficiles

  • Talou
    Répondre
    Author
    Talou Talou

    Bonjour Camille,
    Merci pour votre témoignage et Bravo pour votre persévérance !!
    En grande souffrance, j’ai vu plusieurs gastro et un seul m’a parlé du régime sans Fodmap. Ce monsieur est décédé …
    Pourriez-vous m’indiquer « le grand ponte » du CHU de Montpellier dont vous parlez dans l’acte 15 ?
    En vous remerciant.
    Bien à vous.

  • Florent
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    Author
    Florent Florent

    Bonjour Camille,
    En fait vous n’avez pas supprimé totalement les gos et fructanes de vos repas mais vous ne dépassez pas une certaine dose par repas. C’est bien cela ?
    Merci !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      Effectivement, le but est de rapidement comprendre ses seuils de tolérance pour chacun des FODMAP afin d’être le moins limité possible.
      Par exemple, coté fructanes, je ne peux pas manger un grand sandwich mais c’est OK pour une pizza à pâte fine (sans aucun autre FODMAP dedans), qlq tranches de pains au levin…
      La limite est effectivement par repas. Comme les symptômes peuvent parfois arriver après le repas suivant dans mon cas, je m’arrange généralement pour éviter de flirter avec mes limites 2 repas à la suite.
      Bon courage !

  • Hortense pallot
    Répondre
    Author
    Hortense pallot Hortense pallot

    Bonjour Camille,
    J’ai 36 ans et une colopathie fonctionnelle de type diarrhée… très difficile à vivre au quotidien, mais je gère les douleurs comme je peux ( la crise à lieu 30 min à 1h après le repas et disparaît comme par magie après être aller aux toilettes … laissant place à un épuisement corporel intégral….).
    Je vous ai lu avec beaucoup d’attention et je vais me pencher sur le foodmap..
    Actuellement en phase d’éviction pendant 1 mois sous glutamine… je suis épuisée des recherches, j’ai le moral en bernes quand une crise a lieu … mais je suis pleine d’espoir !
    Je voudrais connaître votre position quand aux relations amoureuses … je suis seule et en vous lisant, je me suis enfin dit que finalement, être avec quelqu’un souffrant de la même pathologie serait peut être idéal ….
    pourrai-je avoir votre avis? Et celui de tous-tes lecteurs-trices….
    Je me sens condamné et donc je gâche chacune de mes nouvelles relations pour finir par me persuader de rester seule ….

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Hortense,

      J’ose espérer qu’il y a plein de gens qui sont totalement OK à l’idée d’accepter un handicap. On a tous et toutes des défauts, des handicaps, des contraintes diverses et variés… il faut savoir les accepter chez l’autre :)
      Avec du recul, tout a été plus simple quand j’ai accepté ce handicap, que j’en ai parlé autour de moi, que je l’ai expliqué, que j’ai écris cet article…
      Le gros des contraintes, c’est moi qui les mettaient :)

      Bon courage, ça va le faire !

  • Flora
    Répondre
    Author
    Flora Flora

    Bonjour,
    Vraiment pas possible de recevoir les contacts des bons médecins ? Merci beaucoup, cela me serait d’une grande aide !

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      J’ai pas vraiment vu de « bons médecins »… A chaque fois, j’ai du faire le tri du vrai et du faux, me prendre par la main… et c’est souvent comme ça pour les autres histoires que j’ai entendu.
      Pour le moment, je pense qu’il est nécessaire de se former sur les FODMAPs avec des sources fiables, garder un esprit critique, noter et mesurer…

      • Flora
        Répondre
        Author
        Flora Flora

        Je cherchais notamment le “ponte de la gastro-entérologie” à Montpellier. En effet, j’habite Montpellier et j’ai moi aussi une colopathie fonctionnelle. Je trouvais sympa de pouvoir s’échanger les “bons contacts”. Mais si ce n’est pas possible, tant pis…

  • pascale pellegrin
    Répondre
    Author
    pascale pellegrin pascale pellegrin

    Très intéressant et aussi contraignant
    Mais les crises sont tellement terribles!!!
    Il faut tout essayer !
    J ai la chance d avoir un mari très sympa mais j ai tendance à m isoler.
    C est vraiment bien de partager avec d autres personnes car les médecins sont imperméables à tout celà.

  • Marie
    Répondre
    Author
    Marie Marie

    Bonjour,
    Je me reconnais beaucoup dans ton parcours: enchainements de spécialistes et de medecines alternatives sans trouver de solutions.
    Lengastro enterologue m’a diagnostiquée sii (même si je ne reponds pas à tous les critères). Au début,,il s’agissait simplement de diarrhées et de sensation d’irritation au niveau du tube digestif. Maintenant, ce sont des sensations de brûlures au niveau de l’estomac et du tube digestif (inhibateur à protons type omeprazole ou gaviscon n’ont aucun effet), à d’autres moments ballonnements, sensation d’irritation, transit irregulier.
    J’ai l’impression d’avoir tout essayé.
    Mon dernier espoir est le regime pauvre en fodmaps que je suis depuis un mois à l’aide d’une dieteticienne qui est très bien qui s’appuie sur les travaux de la monash university. Mais j’avoue ne pas voir de reels changements alors que j’entame ma 5eme semaine d’éviction. Je le suis serieusement. Je me demande combien de temps a duré pour toi cette première phase d’eviction? Quand je lis ton parcours (merci d’avoir eu’le courage de tout retranscrire) je me dis aussi que pourrais essayer d’exclure aussi la gomme de guar? Si cela a été radical pour toi. J’ai aussi perdu du,poids que je n’arrive pas à reprendre.
    Voici donc mes questions si jamais tu as le temps d’y répondre.
    Merci pour ton retour.

  • Emilie
    Répondre
    Author
    Emilie Emilie

    Bonjour, alors pour ceux qui ont des douleurs genre brûlures ou crampes, ça fait une semaine que je me fais le matin ajeun et j’en bois un petit verre en après-midi aussi, c’est un jus de pomme de terre crue. Je mixe une pomme de terré bio, pelée, avec un peu d’eau. Un peu fade mais ça ce boit. Possibilité d’arranger le goût en ajoutant du miel et du citron, ou une demi banane, le top, mais apparemment la banane et moi, on est pas copains.
    Sinon, Camille, merci. Me suis écroulée en sanglots ce matin et Dieu sait si suis résistante à la douleur et ne suis pas une pleureuse. Cette douleur qui tape sur le système H24, un handicap dans les relations sociales, amoureuses, intimes. Une fatigue chronique qui m’empêche de travailler parfois. Des nuits à se tenir le ventre, les mâchoires serrées… Les gens qui ne comprennent pas, les médecins qui prennent votre argent et vous renvoie chez vous avec ‘c’est le stress’ parce qu’ils ne trouvent pas, parce qu’ils ne cherchent pas au-delà de la petite case. A force, vous devez lutter pour ne pas vous dire, ok je suis folle. Ne pas se plaindre, souffrir en cachette parce que ça fait chier tout le monde. Bref, merci pour ce témoignage et ces pistes. Serait-il faisable que tu partages avec nous cette fameuse liste des aliments que tu crois digestes, car comme tu dis, ce qu’on doit éviter est vaste.
    Je te souhaite tout le meilleur!
    Emilie

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      La banane peut être assez riche en fructanes (un des FODMAP) en fonction de la maturité, donc pas sur que ce soit une bonne idée si on a la même maladie.
      Si tu as le SII, il faut que tu te renseignes sur le régime faible en FODMAP. Je donne pas mal de conseils et ressources dans l’article.
      Bon courage

  • Florent
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    Florent Florent

    Merci pour ce site. Consommez-vous encore du café ? Je demande cela car j’ai lu que ce n’était pas génial pour les intestins mais j’ai du mal à m’en passer.

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Je trouve qu’une des grosses difficultés de cette maladie est de trouver des info fiables. On peut trouver des avis favorables ET défavorables pour la plupart des aliments sur le net, la plupart du temps sans aucune validation scientifique.
      Malheureusement, même des spécialistes font l’erreur.
      Ma ligne de conduite maintenant est : je n’applique un conseil médical que s’il est validé scientifiquement (un petit tour sur Google Scholar généralement suffit) ou s’il est donné par quelqu’un en qui j’ai confiance (et qui applique la méthode scientifique).

      Sinon, oui, je bois du café :)

  • Gaëtan
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    Gaëtan Gaëtan

    Bonjour, et merci pour votre article qui m’a sauvé la vie.

    j’ai commencé par faire coloscopie et tout le tralala et ils m’ont diagnostiqué un syndrome de l’intestin irritable qui a durée 6 mois.je suis passé par la phase où je vais voir plein de docteur qui chacun me donné une fiche fodmap différentes en pensant finalement que ce régime fodmap ne fonctionnerait pas et finalement grâce a votre article je suis réparé.

    Les étapes qui m’ont réellement réparé sont :

    J’ai acheter l’application du laboratoire américain qui est a l’origine des vraies fodmap avec le robot Messenger qui va avec et 1 mois j’ai été réparé a 90 pourcent.

    Je précise que ce régime et régénérateur c’est a dire qu’il soigne pour de bon en fin pour mon cas car je peux remanger tout ce que je veux aujourd’hui.

    J’ai ensuite pris le complément alimentaire glucidotonic de chez activa, le but de se complément et de faire en sorte que votre corps puisse re assimilé le sucre (car dans mon cas j’avais un problème avec le fructane et galactane qui sont tous les deux des sucres différents) et en prenant pendant 3 mois ces compléments alimentaires je suis a 100 pourcent de réparation (j’ai rarement vu un complément marché aussi bien ).

    Voilà pour mon petit témoignage.

  • Amandine
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    Amandine Amandine

    Bonjour, merci pour votre article. Je m’y retrouve beaucoup. J’ai fait beaucoup d’examens et vu beaucoup de médecins sans signe d’amélioration.

    Je commence mon journal alimentaire aujourd’hui et je suis à la recherche justement de la bonne méthode pour pouvoir facilement traiter les données quand elles commenceront à être nombreuses.

    Que conseillez-vous comme application pour tenir son journal alimentaire ? J’aimerais pouvoir y renseigner mon état de santé et psychologique également pour créer des liens. Il faut aussi que les données soient facilement exportables pour éventuellement les montrer à des médecins.

    J’avais pensé à un simple fichier Excel sinon qui permettrait de faire les corrélations facilement. Avez-vous un exemple de votre méthode à nous partager ?

    Je suis développeuse, je pensais sinon coder moi même cette partie, mais pour les gens qui ne savent pas coder, un exemple pourrait être très utile.

    Merci encore d’avoir partagé votre expérience.

  • Murielle Mercier
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    Murielle Mercier Murielle Mercier

    Je me suis reconnue dans votre témoignage. Je suis de la Haute-Savoie et j’en suis à 4 semaines de douleurs. L’oméprazol, le spafon, le débridat ne me soulagent pas. Mes analyses de sang sont nickel, mon scanner n’a rien révélé et je suis en attente d’une fibroscopie pour le 21 janvier 2021. J’imagine qu’il n’y aura rien. Mes symptômes sont des barres dans le dos, des spasmes à l’estomac et brûlure dans le ventre. En ce moment je mange que purée-jambon et le soir de la soupe. Il y a des jours où tout va bien et d’autres où je me plie de douleurs tout en mangeant la même chose. Je voulais aller aux urgences mais je crois que ça sera que du temps de perdu. Je vais voir les applications sur les fodmap. J’ai aussi un rdv avec un reflexologue début janvier. En tout cas merci Camille

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bon courage pour la suite !
      J’en profite pour préciser que la réflexologie est une pseudo-science (= pas plus d’effet qu’un placebo). Je précise aussi que d’après mes recherches, le régime faible en FODMAP est la seule « solution » au SII validée scientifiquement. Je t’invite à creuser vraiment le sujet des FODMAP :)

  • Christophe
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    Author
    Christophe Christophe

    Merci pour ces témoignages, tant dans ce blog que dans les commentaires. Je souffre moi aussi de plus en plus du ventre , et malgré mes connaissances en matière de naturopathie, jeûnes, le problème est chronique. J’ai tenté le FODMAP avec succès, mais je ne tiens pas sur la longueur ( quelques jours seulement car trop gourmand ) Je pense qu’il faut donc tenir plusieurs mois avant de réintroduire quelques aliments progressivement.
    Je suis également porteur du gène du Syndrome de Lynch, ( gène mutant qui peut occasionner des cancers digestifs) peut être que ces sensibilités viennent de là.
    Le mental est évidemment important, je suis de type hypocondriaque, angoissé , stressé, et il y a surement des choses à voir à ce niveau.
    Et ne l’oublions pas, le confinement, le manque d’exercice et les périodes de fêtes n’aident pas non plus.
    Il est regrettable que nos médecins français soient comme d’habitude en retard de 10 ans à ce sujet.
    Bon courage à tous.

    • Camille Roux
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      Author
      Camille Roux Camille Roux

      La phase 1 du régime faible en FODMAP est assez courte. Il y a 6 FODMAPs a tester.
      Tu peux élimer ceux dont tu es sûr de la réponse. Par exemple, si tu bois un grand bol de lait tous les matins et que ça te fait rien, inutile de tester le lactose. Pareil, si les 20 dernières fois où tu as mangé des lentilles tu as été malade, tu es certainement intolérant aux GOS.
      Ensuite, les symptômes durement rarement plus de 48h. Donc tu testes un FODMAP, tu as la réponse quelques jours après. Généralement si ça se passe bien, on augmente la dose.
      Mais en gros, ça va prendre quelques jours par FODMAP que tu testes. Dans mon cas, en 15 jours c’était plié.

      Au sujet de la naturopathie, il s’agit d’une pseudo-science (Plus d’info sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Naturopathie, https://fakemedecine.blogspot.com/2019/01/fakedex-naturopathie.html). C’est-à-dire qu’elle n’a pas plus d’effet qu’un placebo.
      Pour le SII, il existe une solution sérieuse scientifiquement et efficace, les FODMAPs… ça vaut le coup de plutôt creuser cette piste :) (https://blog.fodmapedia.com/methode-fodmap-scientifiquement-validee/)

      Bon courage !

  • FRANCK GOUVERNET
    Répondre
    Author
    FRANCK GOUVERNET FRANCK GOUVERNET

    Bonjour,
    Franck, 55 ans, colopathie depuis 7 ans sous Pinaverium et Librax. Coloscopie, scan abdo, serologies IGG, IGM, IGE,anti glutaminase et anti candida, zonuline….normaux. Je confirme que le régime FODMAP fonctionne. Je passe un test respiratoire SIBO dans 1 mois. Adhérent APSSII. Bon courage. Bravo pour l’article.

  • Le Beg
    Répondre
    Author
    Le Beg Le Beg

    Salut,
    Merci pour cet article hyper intéressant qui permet de sensibiliser les gens, de donner des pistes et de faire connaître les problèmes que peuvent nous poser nos soucis gastriques/intestinaux. C’est toujours un réconfort de se rendre compte que l’on est pas seuls dans cette galère.
    Assez rapidement, les médecins (généralistes et gastro-entérologues) m’ont paru très limités, ne pouvant pas m’apporter l’aide et les informations que j’attendais. J’ai eu droit à « aller voir sur Internet, c’est à la mode les régimes alimentaires » (WTF !?!?!? vous servez à quoi?). Les FODMAP sont également une clé pour moi, mais sans forcément résoudre tous les problèmes.
    Si ça peut donner d’autres pistes à certaines personnes ayant le même vice que moi ;-), mon cas un peu particulier se mélange encore avec un syndrome d’hyperémèse cannabinoïde (SHC) qui provoque douleurs abdominales sévères, nausées, vomissements et que perso je peux confondre avec une crise « fodmap ».
    Cela peut toucher les fumeurs d’herbe et, dans mon cas, explique ma difficulté a identifier les aliments me posant problèmes (les crises ne provenant pas uniquement des aliments… – bon, maintenant que j’ai compris ça, ça devrait être plus facile). C’est également très peu connu des médecins, pour dire, le mien en était arrivé à me conseiller de consommer un peu d’herbe lors de mes crises pour calmer mes douleurs… Personnellement, si la plupart du temps c’est effectivement assez efficace pour le SII, c’est évidemment la dernière chose à faire pour le SHC…

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_cannabino%C3%AFde
    https://www.mayoclinicproceedings.org/article/S0025-6196(11)00026-7/fulltext (anglais)

    Merci pour l’article, et courage à tout ceux qui ont l’impression de lire le récit de leur vie en le lisant…

  • Oliveur
    Répondre
    Author
    Oliveur Oliveur

    Bonsoir, pour moi tout a commencé en Juillet 2020, douleurs abdominales.
    Souffrance plusieurs semaines, puis rien. Rebelote en décembre. Dès le début scanner abdominale négatif, prise de sang, échographie ventre et bas ventre car douleurs venues après tout est ok. Après avoir vu plusieurs médecins, la majorité pensent aux stress, les autres parlent de Colopathie fonctionnelle. Le denier médecin m’a dit de rien faire pour lui. Mais après plusieurs jours et des douleurs tous les jours depuis décembre à ce soir en me renseignent encore sur cette maladie pour savoir quoi faire car perdu je suis tombé sur tes écris Camille et vous tous du coup. Merci pour tout je vais me battre pour consulter car rester comme ça, sans comprendre déjà que les douleurs no comment mais que moralement on veut que ça s’arrange un jour et je vous souhaite le meilleur…

  • Brice
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    Brice Brice

    Merci Camille pour ce récit! Je l’ai découvert pendant une crise nocturne (que j’essaye généralement de mettre à profit en me renseignant) et il m’a redonné le moral! Si seulement les médecins pouvaient avoir une approche aussi analytique, rationnelle et systématique, il n’y aurait pas autant de patients désespérés. Je partage ton étonnement d’un tel gap sur le « marché »

    J’ai pour ma part consulté 3 médecins différents à des niveaux de conservatisme variés (un gastro traditionnel concluant sur un SII sans essayer d’y trouver une cause ou une solution, un nutritionniste et un naturopathe) avant de découvrir un Candida, puis un SIBO H2S. Je ne suis pas encore au bout de mes peines, mais s’il y a une chose que j’ai comprise, c’est qu’il faut rechercher un suivi de la part d’un professionnel ayant trois qualités rare: l’empathie (comprendre l’impact de la maladie sur le patient), la capacité de remise en question (càd le contraire du médecin spécialisé dans une maladie et qui est victime d’un biais de confirmation permanent) et l’approche scientifique (qui suivra une démarche systématique et rationnelle pour arriver à ses conclusions). Je n’ai pour ma part pas encore trouvé cette perle rare, mais je continue.

    Une question me taraude te concernant: vas-tu t’accommoder du régime optimal défini grâce à ton approche? Pourquoi ne pas rechercher les causes de ces intolérances et essayer de travailler dessus?

    Merci encore pour ton partage!

  • Yves
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    Author
    Yves Yves

    « Les Carragénanes »
    Bonjour Camille , j’ai subit les mêmes désagrément durant un an . Nausées, tension du ventre, selles fréquentes et souvent très molles, gaz , parfois des variantes suivant ce que je mangeais ; et cela aussi sous régime sans fodmaps. Au bout j’ai finit par perdre 20 kilos et le morale à zéro . Mon parcourt ressemblait alors au votre , plusieurs coloscopies , fibroscopies, rencontres avec divers spécialistes, parcourt du combattant, etc…
    Puis je me suis plus intéressé à ces petites choses ajoutées à la nourriture , même dans la nourriture Bio.
    C’est alors que j’ai découvert que ce qui empoisonnait mon ventre était les Carragénanes, appelé aussi E 407 , autorisé en BIO mais aussi non obligatoire à indiquer dans les ingrédients. Ce qui veut dire que parfois on en mange , persuadé qu’il n’y en a pas.
    Son but est d’améliorer la consistance de l’aliment pour le palais .
    Quelques scientifiques ont signalés, mais en vain pour l’instant , que cet ingrédient provoque chez pas mal de gens une inflammation grandissante, qui débute lentement après 4 heures d’ingestion, et se manifeste fortement entre 12 à 16 heures après l’ingestion. Car le nerf vague commence alors à être touché , d’où les sensations de mal-êtres et de nausées. la crise sera d’autant plus forte que l’on est habitué à manger beaucoup de gluten , lait et sucre. Ces trois aliments sont parmi les plus irritants m^me si ils ne sont pas parmi les plus fermentiscibles.
    De plus le sucre tend à faire augmenter le déséquilibre du microbiote en nourrissant les mauvaises bactéries.
    Ne manger absolument que des plats préparés à la maison est indispensable, et reste bien la première chose à faire. Même un croissant de boulangerie peut contenir un ajout de carragénanes ou être enrichit en gluten . Bien souvent la patte arrive chez le boulanger par seau et vient de l’industrie , seul la mise en forme et cuisson est faites chez le boulanger. impossible de savoir ce que contient totalement un croissant.
    Aussi du gluten oui mais pas en excès, le lait a proscrire et a remplacer par du l’ait d’avoine par exemple , le sucre on peut le remplacer par de al patte de datte ( c’est incroyable son pouvoir et n’est que du fructose) du miel , et par défaut mais alors en petite quantité du sucre brun. voilà pour mon expérience et ses solution, en espérant que cela aidera la personne qui airait les mêmes maux pour les mêmes raison et l’ignorait.
    je suis vraiment touché par ce site qui pense aux autres, et ou touts viennent partager . je pense à vous tous et vos batailles pour en sortir.
    Yves

  • Anais
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    Anais Anais

    Bonjour, tu peux me conseiller le gastro-entérologue que tu es aller voir merci

  • Valade Chantale
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    Valade Chantale Valade Chantale

    Bravo pour vos efforts et votre parcours aussi chaotique que le mien.
    J’ai 53 ans, et après des décennies de douleurs chroniques et de brûlements dans tous le corps (J’aurai la fibromyalgie), je décide, en 2013 sur les conseils d’une naturopathe (dont le biofeedback qu’elle m’avait fait passer, révélais que je souffrais de dysbiose), de bannir le gluten et produits laitiers et les jus de fruits et autres aliments acidifiants. Mes douleurs diminuent grandement. Je guéris même de mon hypothyroïdie dont je venais d’avoir le diagnostique. Je continue ce petit bonhomme de chemin…

    En novembre 2019, j’entame le jeûne intermittent. Je précise que, depuis l’enfance, j’ai des problèmes de bronchites et autres infections divers, ainsi que des problèmes intestinaux et d’une cystite intertitielle chronique (dont la médecine me condamne à vire avec des douleurs atroces à la vessie durant le reste de ma vie), que je développerais après mon premier accouchement. Quand j’ai commencé mes douleurs, mes brûlements et ma fatigue chronique à l’âge de 18 ans, je me suis fait rire de moi à l’époque par divers médecins (même par un dermatologue pour mes brûlements de peau), c’est comme avoir un coup de soleil à l’intérieur et à l’extérieur de ton corps (de la tête aux pieds) et ce à longueur d’année pendant des décennies, sans aucuns répit. En plus de la fatigue et des douleurs musculaires chroniques de chez les chroniques. J’ai souffert le martyre. Même me faire traiter de droguée par des hommes surtout, à cause de mes yeux rouges qui me brûlaient atrocement du matin au soir. Grâce à ces changements alimentaires, mes douleurs diminuent au fil des années, mais je restais avec mes troubles digestifs, mes ballonnements et maux de ventre qui me pourrissent la vie et dont je n’ai jamais oser parler à un médecin, de peurs de faire rire de moi encore une fois.

    Donc en novembre 2019, je débute le jeûne intermittent, car après des recherches, celui-ci abaisseraient la résistance à l’insuline, qui serait la cause des troubles inflammatoires dans notre corps. Je précise que, durant ma première grossesse, j’étais suivi de près pour le diabète de grossesse (que j’aurais pu développer), car mon taux de sucre se tenait trop haut. Enceinte de moi dans les années 60, ma mère s’était fait dire que son taux de sucre était haut et de faire attention. Ma mère, sa mère et le reste de sa famille deviennent diabétique avec le temps, ainsi que mon père quelques années avant de mourir des troubles cardiaques (héritage familiale de son côté). Donc je suis venue au monde sûrement avec déjà une résistance à l’insuline, puisque que dès la naissance j’ai souffert de bronchites chroniques dont j’ai plusieurs fois failli mourir. J’avais donc déjà de l’inflammation dans le corps dès la naissance.

    Mon plus vieux est autiste… et je comprend maintenant pourquoi. je travaille maintenant pour guérir ses intestins aussi, (il a 30 ans et il est assez autonome, même s’il demeure encore avec nous).

    Donc oui, le jêune intermittent à encore grandement améliorer ma santé. Car je ne manges plus du tout le matin (je demeure entre 16 et 18 heures à jeûn). Je n’ai jamais eu faim le matin (même enfant) et ont me forçait à manger et moi, en bonne petite fille, j’ai continué ainsi toute ma vie. Pauvre intestins!!!

    Mais 1 an de jeûne intermittent¨ plus tard, je demeurais toujours avec mes ballonnements et douleurs au ventre et au niveau du foie, après les repas. Toujours encore ce sentiment d’être déjà pleine dès la première bouchée de nourriture. Pas d’appétit. Juste manger pour manger, afin de rester en vie.

    Mais depuis le mois de novembre 2020 (soit un an après le début de mon jeûne intermittent), je décide, en voyant Arnold Schwarzenegger mettre de l’avoine entière (non cuite) dans son smoothies dans le film Total Recall. Je fais donc des recherches sur les bienfaits de l’avoine, moi qui consommait justement qu’un smoothies (mélange de fruits et de légumes, des grains en poudres) 7 jours sur 7 en guise de dîner et un repas normal le soir avec de la viande et beaucoup de légumes. Et un carreau ou deux de chocolat noir comme collation entre les deux repas.
    Je réalise que l’avoine est bonne pour les intestins (car se sont des fibre solubles). Elle abaisse l’inflammation des intestins, elle aide à la fabrication des acides gras à chaine courte. Elle abaisse la résistance à l’insuline (et donc diminue le taux de sucre sanguin). En plus d’apporter pleins d’éléments nutritifs…. Et bien depuis deux mois, je revis. Je sais enfin ce que c’est d’avoir faim, d’avoir de l’appétit, d’avoir une bonne digestion. Je n’ai presque plus la langue chargée de blanc, signe des intestins en mauvaises conditions. Je n’ai plus de maux de ventre et presque plus de ballonnements également. Les améliorations que j’ai (depuis mes changements alimentaires et le jeûne intermittent) au niveau de ma vision de près et de loin, ainsi que mon odorat (que j’avais presque complètement perdue après mon premier accouchement avec augmentation de ma myopie) continuent encore de s’améliorer, mais plus rapidement. J’étais la deuxième personne dont mon optométriste voyait la presbytie s’améliorer dans toute sa carrière, en plus de l’amélioration de ma myopie).
    Oui, le matin j’ai parfois des grosses douleurs ou gros brûlements dans le corps… je bois alors beaucoup d’eau durant la matinée et le tout diminue après chaque pipi. Pourquoi? Mais parce que le corps se nettoie la nuit, c’est pour cela que nos douleurs sont plus grands la nuit et le matin. En buvant de l’eau, j’aide l’élimination des toxines délogés durant la nuit.

    Bonne chance!!!

  • Marie Aivayan
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    Marie Aivayan Marie Aivayan

    Merci pour cet article riche en enseignements. J’aimerais connaître le nom du gastro-enterologue de Montpellier. J’habite le Vaucluse. J’ai des soucis depuis 2012. Cette année là, l’échographie montrait une inflammation des intestins. Mais c’est passé. Puis, après 2 grossesses les problèmes sont devenus réguliers mais encore rares. Du style d’un coup une fatigue intense, une sensation de malaise et le besoin urgent de faire un tour au petit coin . Durée 1 ou 2 jours. Ces soucis ayant lieu plutôt lors d’un relâchement le week end ou après un moment un peu tendu, le gastro m’a dit que c’était le stress. Mouai, j’ai fait avec. Sauf que depuis 6 mois ça s’aggrave. Je suis mal à peu près tous les jours. J’en viens même à imaginer un cancer car je ne vois pas pourquoi ce changement soudain. Avez vous lu quelque chose sur la cause de l’apparition de cette maladie, qui, pour vous, a été vraiment soudaine ? J’ai rdv avec un gastro en avril, mais je ne suis pas convaincue. Je vais essayer de trouver un diététicien. Le régime pauvre en gluten ameliore la partie selles liquides et irritante. Mais pas les douleurs et les ballonements. Bref, j’ai 2 questions. Est ce que les pâtes sans gluten à base de pois chiche ou de lentilles ou leurs farines respectives ont les mêmes propriétés irritantes que les lentilles et autres légumes secs juste cuits comme ça ? Ensuite, êtes vous fana de voyage ? C’est mon cas mais je me vois mal partir en étant dans cet état là. Encore merci pour ce témoignage que je ferai lire à mon gastro s’il me sort le coup de stress.

  • Battiston
    Répondre
    Author
    Battiston Battiston

    Bonjour camille,
    Magnifique témoignage vous vous êtes battue comme une lionne bravo.
    A l’occasion pourriez-vous svp me transmettre quelques exemples de vos repas quotidiens merci d’avance.
    Cordialement
    Fba

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,
      Je décris quelques repas dans l’article. L’important est surtout la limitation des FODMAP dont on est intolérant.

  • Tulet
    Répondre
    Author
    Tulet Tulet

    Bonjour
    J aurais aimé utiliser l application the fodmap bot hors elle est en anglais je n arrive pas a la trouver autrement. Pouvez vous m aider svp ?
    Je lie et relie votre témoignage, je prends des notes , je me rends compte que je ne suis pas la seule dans ce cas ! C est rassurant ! Merci !
    C est un calvaire en effet et de + en + ,
    Je voulais revoir des points avec vous si vous me le permettait en perso ?
    Je n ai vu qu une diététicienne mais depuis c est encore plus la galère pour moi .
    Je n etais pas autant malade avant et j ai remarquais une chose : je ne fais plus de sport intensif .pensez vous que cela a un lien ?
    J aimerais beaucoup que vous puissiez répondre à d autre question si vous le voulez bien.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,
      Je vous confirme que the Fodmap bot est bien français, c’est fait par une française :) Vous avez l’application Monash qui est en français maintenant, ainsi que Fodmapédia qui est très bien.
      N’ayant aucun diplôme en médecin, je ne donne aucun conseil que ce soit ici ou en privé. Consultez des spécialistes, si possible bien calé·e·s en FODMAP, et vous aurez des réponses (même s’il faut en consulter plusieurs parfois).
      Bon courage !

  • Mathieu
    Répondre
    Author
    Mathieu Mathieu

    Bonjour Camille, merci beaucoup pour ton témoignage incroyable. Il est tellement proche de ce que j’ai vécu et continue à vivre que je pourrais l’avoir écrit moi-même !
    Pour info, le test pour le SIBO nécessite une préparation en amont et un protocole durant le test très stricts pour avoir un résultat valide (négatif ou positif). Je l’ai moi-même fais il y a 6 mois (résultat négatif) mais je découvre aujourd’hui que le test a été très mal réalisé. Il y a beaucoup de labo et CHU qui ne savent pas du tout comment préparer et effectuer ce test (un peu comme nos Médecins Gé et Gastro qui ne connaissent rien aux FODMAP).
    Si tu n’y est pas déjà, je t’invite à rejoindre le groupe SIBO ET TRANSPLANTATION FECALE sur Facebook et de lire tout ce qu’a posté une personne qui s’appelle Ela Marmotte au sujet du test SIBO.
    Je découvre aussi beaucoup d’autres possibilités d’analyses et de traitement grâce à ce groupe. Les personnes qui y sont sont beaucoup plus avancées que nous dans leur recherches sur ce problème.
    Voila, je souhaitais te donner moi aussi un petit coup de pouce comme ton récit l’a fait pour moi.
    J’espère que cela t’aidera.
    Bonne continuation,
    Mathieu

  • Gautier
    Répondre
    Author
    Gautier Gautier

    Me reconnaissant parfaitement dans l’intégralité de ton parcours et tes déceptions, j’aimerais savoir où tu en es aujourd’hui.

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour Gautier,

      Aujourd’hui, j’applique toujours le même régime. J’ai rien changé. Ca reste donc très contraignant mais c’est efficace. Je préfère largement cette contrainte aux symptômes.
      J’ai un coup de fatigue de temps en temps (2-3 fois par mois max je dirais), parfois accompagné d’un trouble digestif). Mais rien de comparable à avant :)

  • Prud’hon
    Répondre
    Author
    Prud’hon Prud’hon

    Bonjour Camille
    Que prenez vous pour apaiser les douleurs abdominales

    • Camille Roux
      Répondre
      Author
      Camille Roux Camille Roux

      Aucun… je fais un régime suffisamment strict pour les éviter la plupart du temps.
      A l’époque où j’avais des symptômes, j’en parle dans l’article, j’avais souvent des douleurs abdo mais j’avais rien trouvé de très efficace

  • Isabelle lifran
    Répondre
    Author
    Isabelle lifran Isabelle lifran

    Bonjour,
    Je vous remercie pour le partage de votre expérience. Je commence le régime Fodmaps qui me réussit. Ce qui me prive le plus est la suppression de l’ail. Savez-vous si l’huile essentielle d’ail est possible ? Merci pour tout.

  • Gaia
    Répondre
    Author
    Gaia Gaia

    Bonjour, merci pour votre témoignage !
    J’ai souffert moi aussi de nombreux maux de ventre pendant des années sans comprendre pourquoi, c’était des espérant … J’ai eu les tests sibo, coliscopie, endoscopie, médicament de toute sorte, régime sans gluten, sans lactose etc… Rien ! Lors de mon expatriation aux USA, une gastroenterologue que j’ai consulté à johns Hopkins me parle des fodmap….. J’y crois pas… Je retire le lait de soja et les fruits secs de mon petit déjeuner quotidien (le genre de truc bien recommandé en France pour favoriser la digestion !!!) et du jour au lendemain mes crises matinales quotidiennes disparaissent !!! J’ai mis 2 ans à appréhender ce régime compliqué en téléchargent l’appli Monash University. Je ne comprends absolument pas comment les fodmap ne sont pas enseigné en médecine gastro enterologique !!!!!! Je suis chercheur et tout ça a énormément de sens en terme de récepteur, transporteur etc au niveau de la paroi intestinale !!!

  • Nermina
    Répondre
    Author
    Nermina Nermina

    Bonjour Camille,

    Je viens enfin de mettre un ´nom à ces troubles que je vis , très handicapants au quotidien surtout lorsque l on a des crises sévères, et je ne parle même pas de la fatigue mentale et morale que cela engendre. Je suis au début de processus et j ai constaté que le lactose me faisait du tort, le poivron et les pommes je ne suis qu au début. Ma question est de savoir si vous avez tenté le jeûne intermittent ? On m a conseillé cela pour mettre au repos le système et permettre une detoxification. C est vrai que cela est efficace tant que je ne mange pas , mais juste après je souffre doublement ( crampes, ballonnement et grosse diarrhée ) et grosse fatigue. Avez vous des témoignages qui pourraient expliquer ce mal ressenti ? Est ce normal et lié à la detox ou n est ce tout simplement pas adapté à la colopathie ? J ai constaté qu en mangeant souvent des petites quantités , j avais moins de crises . Les articles sur les sites ne mettent pas cela en avant par contre mettent en avant le besoin de boire beaucoup . Merci d avance pour votre retour et votre témoignage, il n est pas facile de vivre avec des troubles reconnus mais méconnus .

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      Bonjour,

      J’essaye de me fier à la méthode scientifique. Une expérience personnelle ne donne aucune information sur l’efficacité. Le seul moyen de savoir est de chercher des études scientifiques qui font consensus.
      Les symptômes du SII étant liés à des intolérances, il ne me parait pas étonnant qu’ils diminuent ou disparaissent quand vous ne mangez pas. Mais il faudra bien manger un jour…
      Le régime faible en FODMAP permet de continuer de manger tout en évitant les aliments mal tolérés. Il définit des seuils à ne pas dépasser (c’est pour ça, que si vous mangez de petites quantités tout va bien, c’est le propre des intolérances).
      Bref, je vous invite à aller voir un spécialiste pour poser un vrai diagnostic (vous ne pouvez pas le faire vous-même), puis s’il y a confirmation de SII, vous renseigner ou vous faire accompagner sur le régime faible en FODMAP.

      PS: je ne suis pas spécialiste, si un spécialiste contredit ce que je dis, faites lui confiance par défaut ou cherchez des informations fiables :)

  • Myriam
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    Myriam Myriam

    Bonjour,
    Ça fait plus d’une dizaine d’années que j’ai des problème d’estomac (ce que je croyais au départ, là on me dit que c’est le colon!). J’ai vu plusieurs gastro-entérologue et j’ai passé pas 3e gastroscopie lundi. Encore une fois on me dit que mes examens sont tous normaux et que je prends toute les médications existantes pour l’estomac. Moi aussi on m’a dit: ca doit etre le stress! Non!! Bref après ma 3e gastroscopie et 10 ans de calvaire plus tard (up and down parfois ca passe parfois je deviens non fonctionelle et parfois la douleur m’envoie à l’hopital où la morphine me soulage et après on me dit tout va bien bye bye!) Enfin une gastroenterologue qui me parle de syndrome du colon irritable (l’équivalent au canada!). Elle m’a simplement prescrit un medicament pour calmer les spasmes d’intestin… mais ca ne marche pas. Je lis sur le sujet mais je me reconnais qu’à moitié dans le diagnostic… on parle beaucoup de douleurs abdominales qui est soulagée en allant a la selle…. mais moi non! Ma douleur est vraiment dans le coin de.l’estomac et ca arrive souvent quand j’ai faim ou avant.un repas, ou alors quand je mange ou peu de temps après un repas (bref quasi toute la journée!). J’ai aussi beaucoup de difficulté à manger par manque d’apétit… peut-être les nausées. En meme temps quand j ai faim et que je mange mon appétit se coupe vite et j ai faim peu de temps plus tard. Quand ca ne va pas je peux etre sur le dos plusieurs heures. De plus, je prends beaucoul de poids alors que je mange très beau et qu’en tant que maman monoparentale d’une 3 ans, je bouge toujours! Bref, est-ce que vos douleurs ressemblaient aux miennes? Dans le coin de l’estomac?? Nous ici c’est plus d’un an d’attente pour voir un gastro enterologue. La mienne grave a l’examen je vais avoir un suivi mais seulement dans quelques mois… je voudrais essayer des choses en attendant mais je suis sceptique avec diagnostic… ou alors je l’ai mais il y a autre.chose! Et je doute sur le régime dans mon cas car des aliments simples peuvent passer parfois alors que d’autre non. Exemple la banane, parfois ca me rend malade et parfois j’en mange durant une longue période sans probleme… bref je commence à être désespéré! Merci!

  • Tulipe
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    Tulipe Tulipe

    Bonjour,
    J’ai 28 ans et depuis le 29 avril j’ai un RGO dont les brûlures atroces qui remontaient jusqu’entre mes seins m’empêchaient de dormir ou même de m’allonger quelques secondes malgré 3 oreillers épais empilés derrière mon dos. J’ai bataillé pour avoir un traitement qui marche (pour le moment) , il a fallut que je vois un généraliste qui me connait depuis l’âge de 2 ans, qui m’a prescrit de l’ésoméprazole 40 mg pendant 7 jours à double dose (comprimé matin et soir) , et j’entame le 5ème jour où je dois prendre un seul comprimé pendant 20 jours.
    Je me suis particulièrement reconnue dans votre témoignage au sujet des urgences qui indiquent qu’on peut voir un gastro immédiatement : je confirme, c’est totalement faux, et un urgentiste m’avait également renvoyée chez moi avec du doliprane après une nuit blanche. De même, j’ai soigneusement cherché et trouvé un bon gastro-entérologue sur Paris qui n’a que des avis positifs, et je n’ai eu un rendez-vous que pour le 29 juin. Sachant que je suis malade depuis le 29 avril, c’est cool de comprendre qu’il faut anticiper d’en avoir besoin 2 mois à l’avance !
    Mes brûlures ont disparu, dieu merci, je n’ai pas de selles bizarres, j’ai un transit normal, je n’ai pas de vomissements, mais j’ai des gaz et des ballonnements presque toute la soirée jusque parfois tard dans la nuit qui me gênent et m’empêchent de dormir encore, alors que je m’efforce de m’alimenter correctement. Mais en dépit du fait que j’aimerais avoir un avis définitif sur cette histoire, si possible avant les vacances d’été au moment où tout le monde se barre, on considère que je ne suis pas une urgence.
    J’en ai marre aussi d’avoir des avis divergents voir grotesques en fonction des médecins.
    1. Etant trop malade et sans que ça parte, j’avais vu un médecin dans un cabinet, évidemment un samedi et un jour férié, qui me prescrit du spasfon et du débridat, et de l’oméoprazole 20 mg qui ne marchent pas sur moi.
    2. Je finis par aller à la maison de garde, une généraliste me prescrit du pantoprazole 40 mg, ça ne marche pas, pire je commence à avoir des nausées et des vomissements.
    3. En semaine je finis enfin par voir un généraliste qui me connaît et me prescrit donc l’ésoméprazole. Quand je lui ai expliqué que l’urgentiste m’a dit que j’étais à la dose la plus forte d’IPP, il m’a dit que c’était faux et qu’il y avait plus efficace. Il prend le temps de me parler, de m’expliquer les choses, de me rassurer que d’ici 48h ça commencerait à aller mieux.
    Je confirme ses dires, mes brûlures ont disparu à partir du 4ème jour, et je prie que ça ne revienne pas.
    Seulement je me retrouve avec ces atroces ballonnements et gaz, et vous m’avez donnée l’idée de faire la liste complète des aliments que je mange en ce moment, elle n’est vraiment pas longue (14).
    Je n’ai jamais été fumeuse, je ne bois pas ou alors très rarement un cocktail (mon dernier remonte à 2019, avant le 1er confinement). Je passe mon temps à me renseigner sur la gastrite, j’ai vu que ça faisait partie des effets secondaires du timoferol que je prenais pendant 2 mois avant d’avoir le RGO car j’étais en anémie. Je rêve de pouvoir manger normalement à nouveau sans réfléchir aux ingrédients.

  • Karine
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    Karine Karine

    Bonjour Camille,
    Tout ça résume bien le parcours du combattant que j’ai aussi rencontré…
    Le symptôme me plus gênant pour moi est le RGO. J’ai aussi des ballonnements et troubles du transit.
    Grâce à une amie j’ai commencé il y a peu un régime sans Fodmaps. Il y a une amélioration mais j’ai encore des reflux de temps en temps.
    J’utilise une très bonne application en français : Fodmapedia. Je ne sais pas si quelqu’un t’en a parlé, je n’ai pas lu tous les commentaires car ils sont vraiment très nombreux.
    Merci pour ton témoignage.

  • Camille Roux
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    Camille Roux Camille Roux

    Merci !
    Effectivement https://fodmapedia.com/ est une super ressource. Emmanuel, l’auteur fait régulièrement d’excellent articles sur le blog associé à l’appli.

  • Galli Lou
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    Galli Lou Galli Lou

    Merci pour votre témoignage, et aussi pour votre humanité et votre honnêteté intellectuelle !
    Votre situation a-t-elle encore évolué depuis votre témoignage ?
    Bon courage et bonne continuation à tous !

  • David
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    David David

    Bonjour,
    Je suis également souffrant de colopathie fonctionnelle depuis plusieurs années. Depuis 2 ans maintenant j’ai suivi des régimes sans FODMAP, me permettant de retrouver une vie bien plus normale. Vie faite de sacrifices, certes, mais ne plus avoir le ventre gonflé pour un oui ou pour un non… Ca n’a pas de prix.
    Après des périodes de régimes strict de 3 mois sans FODMAP, je pouvais me remettre à consommer de tout pendant environ 1 à 2 mois, sans avoir de symptome. Puis cela revenait, et je partait pour une période de privation.
    Parmis mes nombreuses recherches, (errance médicale oblige) je suis tombé sur un article très instructif : https://www.lanutrition-sante.ch/les-probiotiques-dans-les-troubles-digestifs-entre-commerce-et-science/ dont je vous conseille la lecture. En particulier, pour ma part, au sujet de la souche Lactobacillus Reuteri DSM 1738.
    Mais pas moyen de trouver cette souche dans le commerce.

    Jusqu’à ce que je tombe sur ce produit que l’on donne parfois aux bébés qui ont du mal à digérer :
    BioGaia Lactobacillus Reuteri ProTectis, la souche Reuteri 17938… Tiens… il y a juste un chiffre de plus que dans l’article… Et si c’était juste une erreur dans l’article??

    J’ai tenté ma chance, et je dois dire que je suis incroyablement mieux en faisant des cures régulières de ce probiotique : Je mange ce que je veux, sans effet secondaire!

    Alors je ne sais pas si ça peut marcher sur d’autres, car nous sommes tous différents peut-être, et les causes de la colopathie diffèrent sans doute d’une personne à l’autre. Mais un médicament qu’on donne aux bébés et qui coûte moins de 15€, je pense que ça vaut la peine de faire circuler cette petite expérience personnelle. Bon courage à tous!

  • Bodin
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    Bodin Bodin

    Belle traversée !!! Elle ressemble à la mienne. Avez vous fait les prises de sang qui vont avec ? Bien utile ….. Courage !!!

  • Émilie B
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    Émilie B Émilie B

    Bonjour,

    Merci pour ton partage et les ressources super pertinentes partagées. Je te comprends tellement! J’ai vécu un parcours similaire au Québec, en termes de problèmes avec le système de santé. Je suis en plein essai-erreurs depuis 5 ans, et mon médecin ne m’aide pas du tout. Il m’a proposé: 1) arrêter le gluten (alors que c’était les fructanes, le problème pour moi aussi) et 2) me prescrire un anti-dépresseur. Je lui pose des questions sur le moment/quantité de fibres de psylium que je devrais prendre et il ne sait pas. C’est moi-même qui ait découvert le régime low FODMAP, et j’ai aussi eu des diététistes me suggérant des listes erronées d’aliments. C’est vraiment décourageant, tu as l’impression d’être tout seul là-dedans, alors que ta qualité de vie est pourrie.

    Merci vraiment pour ton histoire, ça me soulage de voir que je ne suis pas seule là-dedans, et tu m’as donné d’autres pistes à explorer.

  • PhiB
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    PhiB PhiB

    Bonjour Camille,
    Merci pour le partage de ton expérience.
    Je souffre depuis longtemps de problèmes d’intestins irritables. Comme toi j’ai rencontré des médecins et des gastros qui ont écarté des maladies inflammatoires et coeliaques ( c’est déjà un premier pas !) mais qui ce sont montrés très évasifs, peu éloquent, parfois même agressif, à l’évocation de SCII. Tu parles d’un gastro sur Montpellier, un pape, qui s’intéresserait a cela. Peux tu me faire passer par e-mail ses coordonnées. J’habite également Montpellier et je souhaiterai le rencontrer pour poser enfin un diagnostic sur ce qui m’arrive.
    Encore merci

  • Romain
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    Romain Romain

    Ben si tu étais aller voir des le départ un naturopathe qui connaissent très bien les dysbioses, Sibo,H pylori, Colopathie etc..ainsi que les différents régimes comme low Fodmap tu n’aurais pas perdu autant de temps mais tu dois faire partie de celles qui pensent que tout ce qui n’est pas le Saint-médecin sait mieux que tout le monde sur tout.
    Il y aussi la Fast Track Diet un régime mis en place par un Biologiste qui à étudier la fermentation des aliments mais pas uniquement les Fodmap.
    La dysbiose ils découvrent de nouveau types très souvent Sibo-c,Sibo-D, Sifo,Sibo-Sulfur, etc… (Voir les sites anglophones ou la documentation et façon de traiter/gérer cela est largement accessible)

    • Camille Roux
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      Camille Roux Camille Roux

      La naturopathie n’a jamais réellement prouvé son efficacité (et c’est pas faute d’avoir essayé). Il me parait raisonnable de penser qu’on peut imager qu’elle fonctionne à cause de biais de confirmation, l’effet placébo… mais pas d’efficacité propre.
      Voilà ce qu’en dit Wikipedia (n’hésitez pas à vérifier les sources sur la page en question) :

      « Elle fait partie des approches qui se disent « holistiques ». Ses principes, issus de méthodes disparates, n’ont pour la plupart pas été scientifiquement validés, ni par ses promoteurs à qui incombe la charge de la preuve, ni a posteriori par des travaux de recherche. Ses pratiques et conseils, aux contours flous, sont caractérisés par une grande hétérogénéité. Parmi ceux-ci, une minorité sont fondés sur des faits (alimentation saine, exercice physique) mais ils ne sont pas propres à la naturopathie. La naturopathie peut donc être considérée comme une pseudo-science »

      Bref, j’invite à une grande prudence quand on recommande des pseudo-médecines pour cette maladie. N’hésite pas à partager des sources fiables (études scientifiques, méta-études…) si tu penses avoir des arguments fiables.

  • Andrea
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    Andrea Andrea

    Bonjour,
    Merci pour ce témoignage. J’ai vécu des choses très similaires, heureusement j’ai entendu parler par hasard du régime faible en Fodmap rapidement. Serait il possible d’avoir le nom du gastro que tu as vu en second. Je suis à Montpellier également.
    Merci beaucoup

  • Céline
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    Céline Céline

    Bonjour Camille, bravo et MERCI ! Plein témoignage clair intelligent et objectif. Je commence mon parcours de diagnostic. Je suppose au moins une SII voire un Sibo mais j’ai avant un rdv gastronomique enterologue pour éliminer une suspicion de maladie grave type cancer colorectal. Si j’ai un Sii ou sibo, je ferais un regime Fodmap. Jlu le livre de Dora Moutot et j’envisage de la solliciter pendant accompagnement. Je vous souhaite de continuer à aller mieux

  • Florence Pailleron
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    Florence Pailleron Florence Pailleron

    Bonjour,
    Et merci de votre description de ce que vous avez vécu. Il y a des années que j’ai commencé à souffrir. Et depuis quelques mois, cela a empiré. J’ai 71 ans et je suis très active, végétarienne de base. J’ai passé tous les examens nécessaire et je n’ai rien. Quand j’ai dit à mon généraliste que je souffrais de colopathie il y a environ vingt ans et que je lui ai mis sous le nez un étude faite en Nouvelle Zélande sur un groupe de 200 de femme très actives, il n’a pas su quoi dire.
    Et bon an mal an, j’ai dû me battre avec. Vous m’ouvres des perspectives. Vraiment merci.

  • Mireille
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    Mireille Mireille

    Bonjour, je suis près de Montpellier, quel est le nom du gastro-entérologue que vous avez vu, j’aimerais bien le/la rencontrer, merci!

  • Drew
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    Drew Drew

    Bonjour,

    J’ai eu à peu près le même parcours que vous. Le SII est apparu subitement à l’âge de 19 ans et il aura fallu que j’en ai 26 pour tomber par hasard sur un article du très bon site https://passeportsante.net qui parlait des FODMAPS. Cela a orienté mes recherches dans ce sens et j’ai du coup trouvé beaucoup d’articles médicaux anglais qui évoquaient la corrélation entre les FODMAPS et le SII. Jusqu’à tomber sur les travaux de l’Institut Monash… Sans ça, j’en serais encore à me tordre de douleur tous les jours après chaque repas, à avoir la nausée en permanence, même à m’en réveiller la nuit, sans parler des troubles intestinaux conséquents… Aucun médecin ne m’a aidée, il y en a même eu un qui a été jusqu’à dire que la relation conflictuelle avec ma mère en était la cause, sans même savoir quelle forme de relation nous entretenons et tout ça devant ma mère, présente ce jour-là au rendez-vous. J’étais une jeune femme, pour eux j’étais donc forcément stressée et focalisée sur mon poids. J’avais beau leur dire que tout allait bien dans ma vie, que je n’avais pas de problème avec le stress et surtout que j’adorais manger et qu’à cause de ces problèmes j’avais perdu du poids (7 kgs en quelques mois) car je n’arrivais pas à manger sans être pliée en quatre….ils n’écoutaient pas ! Bref, merci à l’Institut Monash et surtout la diététicienne dont j’ai oublié le nom, malheureusement décédée, à l’origine du régime FODMAPS pour le SII et merci moi-même d’avoir fait un travail de recherche sur le sujet pendant des années jusqu’à trouver quelque chose qui m’apporte une solution, à la place de tous ces soi-disant spécialistes.
    J’espère que d’autres personnes qui ont ce problème tomberont sur votre article, ils gagneront un temps précieux… Pour info j’ai utilisé le livre « Plus jamais mal au ventre avec le régime FODMAPS » du Dr Pierre NYS pour faire tout le protocole d’exclusion des FODMAPS et la phase de réintroduction de chaque famille pour savoir la ou lesquelles me rendaient malade. Il est très bien fait, très accessible et se base sur les travaux de l’Institut Monash. Il y a des recettes pour chaque phase, bref c’est facile. Une fois qu’on a trouvé le ou les responsables, comme vous le disiez dans votre article, il faut se familiariser avec les produits qu’on trouve dans nos rayons de supermarché et on finit par s’en sortir :)
    Comme c’est bon de pouvoir manger sans douleur et sans toujours checker où sont les toilettes à chaque fois que vous n’êtes pas chez vous… les amis et la famille qui vous aiment feront le nécessaire quand vous irez manger chez eux et au resto il faudra simplement choisir des plats « simples » ou privilégier les cuisines qui sont pauvres en FODMAPS (japonaise notamment)… c’est parfois un peu frustrant mais on oublie vite ce sentiment quand on a bien mangé et qu’on n’est pas malade !

  • Alex
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    Author
    Alex Alex

    Merci beaucoup pour ton article.. Je suis présentement dans le même processus que toi dans tes débuts. Mon médecin se tue à me dire que c’est le stress alors que je sais bien que non… Je vais essayer le régime sans FODMAP, voir ce que ça donne au final. Je suis en attente d’une coloscopie pour savoir si j’ai la Maladie de Crohn, mais malheureusement avec la Covid… J’attend mon rendez-vous depuis 6 mois. Bref, merci pour ton article… Ça me donne un peu d’espoir. Je suis complètement épuisée…

  • Pauline
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    Pauline Pauline

    Bonjour Camille

    Serait-il possible d’avoir les coordonnées de ton 2ème gastroentérologue spécialisé au CHU ? Je suis de Montpellier et je ne trouve pas de gastro ouvert à la question des régimes sans fodmap !
    Merci.
    Pauline

  • Kalliste
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    Kalliste Kalliste

    Bonjour,
    Merci pour cet article très complet qui sera utile à bien des malades en errance médicale.
    Je voudrais juste vous soumettre une petite réflexion : vous qualifiez la phytothérapie de pseudo-médecine ; tout en respectant votre point de vue, je ne peux m’empêcher de penser que si nous sommes vivants aujourd’hui c’est parce que nos ancêtres ont, pendant des millénaires, utilisé les plantes pour se soigner puisqu’ils n’avaient rien d’autre à leur disposition. Qu’en pensez-vous ?

  • Coralie
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    Coralie Coralie

    Bonjour Camille,
    Merci pour ton témoignage dans lequel beaucoup de « colopathes », dont moi, se reconnaitront :)
    Tu résumes effectivement très bien le parcours auquel nous sommes tous confrontés, l’absence de prise en charge réelle, la méconnaissance de cette maladie, même de la part de médecins qui veulent (parfois) réellement nous aider.
    J’aimerais beaucoup savoir ou tu en es aujourd’hui, notamment suite à ton régime, car j’arrive aux mêmes conclusions que toi sur le rôle très important de l’alimentation mais aussi de la difficulté à trouver le bon régime. Est-ce que les effets positifs ont été durables? As-tu réussi sur le long terme, à réduire nettement les crises en suivant le bon régime?
    La route est longue car il faut en réalité croiser plusieurs régimes: dans mon cas fodmap, irritants et fibres insolubles. Alors quand j’ai lu pour la farine de caroube et la gomme guar, j’ai hésité entre rire ou pleurer :)
    J’en profite pour partager quelques tuyaux:
    – Je confirme : Faites vous accompagner par un(e) diététicien(ne) formée aux FODMAP, ca change tout, et tous les témoignages que je lis sur le sujet indiquent un vrai effet en suivant ce régime, dont celui de Camille, mais il faut impérativement être accompagné car très complexe et on fait forcément beaucoup d’erreurs qui peuvent conduire à de mauvaises interprétations, ce qui est encore pire!
    – Un très bon gastro-entérologue m’a préconisé de prendre du psyllium 2 fois par jour « à vie », ou en tout cas tant que la colopathie est là. Il connait très bien le sujet et m’a dit qu’à force de suivre des patients colopathes, le plus efficace, selon lui, était le psyllium (et aucun effet secondaire majeur donc pas un grand risque) ainsi que le régime sans fodmap. Il était plus réservé sur l’intérêt réel des probiotiques (qui doivent de toutes façons être pris sur une très longue période pour être efficace, au moins 6 mois) et sur la glutamine ou d’autres médicaments. Depuis que je prends le psyllium, il y a une vraie amélioration durable sur le transit, je n’ai plus du tout d’alternance constipation/diarrhée, seulement des diarrhées, et moins douloureuses, quand je mange un truc qui ne me va pas.
    – L’hypnose médicale m’a aidé à mieux gérer les crises et l’appréhension des crises: j’ai un poste avec beaucoup de responsabilités, de stress, de déplacements, je vous garantie que j’ai eu des grands moments de solitude quand je me suis retrouvée à avoir une crise au fin fond d’un pays étranger avec des rendez vous importants à assurer, mais ca gère :) et ce grâce à l’aide d’une psy hypnothérapeute qui m’a accompagnée pour accepter la maladie, car oui c’est une maladie et nous sommes victimes, pas de honte à avoir!
    – Il existe désormais une bien meilleure prise en charge qu’il y a 15 ans (quand on m’a timidement diagnostiquée, en me disant la phrase qu’on adore: « c’est le stress »), notamment des hôpitaux qui proposent désormais un parcours spécial colopathie avec tous les examens à réaliser, dont le fameux SIBO évoqué par Camille: on m’a parlé de Montpellier, Paris Salpêtrière et pour ma part je vais tester celui de Lyon Herriot en septembre. Certains examens n’ont pas l’air marrant marrant, mais si ca permet d’avancer, j’y vais! Je suis convaincue pour les « nouveaux colopathes » que ce type de parcours vous fera gagner beaucoup de temps. Ca serait d’ailleurs intéressant d’avoir des retours d’expérience.
    – Enfin, il existe des sources très utiles comme fodmapedia, indispensable selon moi si vous attaquez un régime sans fodmap, même si vous êtes déjà accompagné par un(e) diététicien(ne), c’est un bon complément. Et le fondateur propose un modèle de journal alimentaire sur excel qui est top :) Et aussi d’autres applis et des livres incontournables à lire déjà cités dans l’article.

    Courage, c’est une malade très handicapante, elle évolue avec des hauts et des bas, et en même temps elle a le mérite de nous forcer à nous intéresser beaucoup à notre alimentation et à nos besoins.

    Au plaisir de te lire Camille et encore merci pour ton article.

  • Cécile
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    Cécile Cécile

    Merci beaucoup pour cet article qui m’a beaucoup aidée dans mon propre parcours. Surtout l’idée d’analyser par type de Fodmap, alors que les articles grand public ne recommandent que d’enlever tous les fodmap, ce qui est très restrictif (et qui ne devrait être que la phase 1 du régime). J’ai trouvé un tableau assez complet qui listait les types de fodmap concernés
    https://www.eatvice.be/wp-content/uploads/2020/11/Liste-des-aliments-autorisés-et-interdits-fodmap.pdf
    et en croisant les aliments que je n’ai jamais digérés et ceux qui ont semblé me poser des problèmes récemment, j’ai pu avancer sur la piste d’une solution (éviter ou limiter le fructane), en attendant de pouvoir consulter un médecin cet automne.
    Ma situation : je n’ai jamais très bien digéré. Une colopathie m’a été diagnostiqué il y a longtemps mais globalement, ça allait mieux, avec des hauts et des bas (en particulier quand je mangeais au restaurant). J’ai attrapé le Covid récemment et depuis quelques semaines, je ne digérais plus bien du tout, même si la situation n’était pas aussi grave que celle que vous décrivez. D’où ma démarche empirique en attendant de consulter.

  • Mélina Le Dafniet-Abot
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    Mélina Le Dafniet-Abot Mélina Le Dafniet-Abot

    Bonjour Camille,
    Merci pour cet article qui fait du bien pour plusieurs raisons: déjà le fait de se sentir moins seule dans ce cas, et se dire qu’il y a toujours l’espoir que les choses s’arrangent.
    Pendant 3 ans, aucun médecin n’a su, ou voulu, m’aider alors que les crises s’accentuaient toujours plus, m’empêchant de travailler correctement (assistante d’éducation), m’attirant ainsi les foudres de la direction du collège. J’ai du consulté deux gastro-entérologues pour être prise en charge (le premier n’en avait rien à faire et me faisait culpabiliser par rapport à mon poids). Heureusement, le deuxième était plus humain et a procédé aux examens, rien de grave et la certitude de la colopathie fonctionnelle est admise. Pour autant, pas de solution miracle pour aider à vivre.
    Après une énième crise, mon mari est allé chercher des médicaments pour m’aider en pharmacie, et une pharmacienne a conseillé le COLILEN IBS du laboratoire ABOCA, un produit qui m’a sauvé ! En cure, pendant les vacances par exemple, il m’aide à mieux digérer et ne pas avoir mal, me permettant ainsi d’être plus zen et de profiter enfin sans chercher à tout prix les toilettes ! Le laboratoire ABOCA propose également d’autres produits contre les gaz et ballonnements, en cas de diarrhées, contre les reflux gastriques, etc. Pour ma part, ils soulagent les symptômes, mais ne les empêchent pas.
    J’attends maintenant un rdv avec une nutritionniste pour m’aider à mieux comprendre mon corps et cerner les aliments à éviter. Je suis encore dans la recherche d’un mode de vie adapté, mais j’essaye de tenir bon. Alors, courage et bonnes ondes à tous ceux qui en ont besoin !
    En espérant que les quelques informations fournies ont pu aider :)
    Et de nouveau, MERCI pour ce témoignage !
    Bonne continuation
    Mélina

  • Leïla
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    Leïla Leïla

    Bonjour, je suis en plus d’épuisée par la douleur très paniquée, ca fait a meut près un mois que ma colopathie a commencé mais le problème cest que jai des trouble alimentaires depuis plus de 10 ans, donc en apprenant par les médecins succinctement et pas Clairement quil faut que j’évite certains aliments et en lisant des infos sur la pathologie et quelques témoignages comme le tiens qui était très intéressant merci de partager, ben je duis paniqué à l’idée qu’il va falloir que j’évite des aliments car à cause de mes troubles alimentaires il y a déjà beaucoup d’aliments que je n’arrive pas à manger par phobie donc si je dois éviter encore plus d’aliments je ne sais pas si j’arriverai à manger. Déjà l’alimentation est extrêmement dur pour moi là je suis vraiment mal. Aussi je mange de moins en moins voir quasiment pas et non pas à cause de mon anorexie cette fois mais parce que jai super peur que ça me déclenche une crise de douleur et tout. Au final le peu que je mange me le déclenche quand même. Je me dis et je sais que cest pas viables et pas une solution, qu’il faudrait que j’arrête de manger complètement le plus longtemps que je meux pour au moins ne pas avoir aussi mal pendant ce temps. L’alimentation est très envahissante et obsessionnel pour moi alors l’idée que je dois surveiller encore plys et éliminer encore plus me depite et m’angoisse car je me dit que dans les peu d’aliments que mes troubles alimentaires ma maladie m’autorise mentalement à mangé il y en aura beaucoup qui doivent me déclencher des crises. Ça me fait peur car jai des rituels alimentaires et les aliments que je m’autorise sont des aliments qui me rassure quand je les mange car mon psyche l’autorise donc oui.. et si des aliments que je ne mautorise pas font parti des aliments qui ne déclenche pas de crise ben je préfère ne rien manger que de les manger car de manger des aliments « interdits » quand je dis interdit cest que mentalement cest impossible et si jen mange je me fait vomir obligatoirement. Désolée du long commentaire je nai pas dit beaucoup de détails mais je ne veux pas embêter plus. De plus je sais comme tu as dit que tu n’ai pas médecin mais si jamais tu as ne serait-ce qu’un petit conseil ou pourrait m’aiguiller dans vers sui me tourner pour demander de l’aide ça me serait d’une grande aide car je suis au plus mal et la colopathie rend mes tca mais aussi idées noires et dépression accrue et je nai pas la force que tu as eu pour faire tout ce cheminement pour trouver ce qui est le mieux malheureusement, je suis trop épuisée mentalement.
    Désolée pour toutes les fautes je suis dans un très mauvais état actuellement.

  • jessica
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    jessica jessica

    Mille mercis pour ce témoignage utile !
    Maman d’une enfant colopathe, arrivée ici au gré de mes recherches, je suis tellement triste de constater que nous sommes si nombreux à vivre ces étapes éprouvantes pour le malade et ses proches.
    C’est déjà un combat pour les adultes, et c’est une véritable galère pour les enfants pour lesquels aucun médicament, qui pourrait offrir un peu de soulagement lors des grosses crises, n’est adapté.
    Vous lire nous a apporté un grand réconfort.
    Bravo pour toutes vos recherches, vos idées ingénieuses.

  • AMARANTHE
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    AMARANTHE AMARANTHE

    Bonjour Camille,
    J’ai vécu presque le même parcours médical que vous…un grand merci pour votre partage d’expérience !
    du jour au lendemain ma vie a basculé aussi..je me reconnais tellement dans votre témoignage, le cahier de notes alimentaires je connais, le sibo,colloscopie et j’en passe…j’ai fait 30 medecins differents.., naturopathe, nutritionniste,rebouteux,kiné,osteo, la matraitance des professionnels de santé je connais bien, leur abandon aussi vis à vis de moi ..les medecins ont établi 2 diagnostics une candidose chronique et collopathie fonctionnelle..et merci aurevoir ah si !je pouvais participer à une étude clinique si vous voulais avec des eleves kinésithérapeutes qui pratiqueraient des massages sur mon ventre …j’ai regardé le professeur de Lyon en lui demandant ou était la camera cachée? Je lui ai repondu que je cherchais des solutions pas être un cobaye! J’ai essaye different traitement sans resultats ,je suis allé vour le Dr Scanzi à Clermont ferrand qui a bcp écrit sur le microbiote intestinal et la renvoye a une nutritionniste sur Paris a 130 euros ka seance et des huiles essentielles plutot a l’ecoute mais pauvre en solution concrete je site ‘ vous êtes pas assez malade pour pretendre avoir droit a une réensementiation fécale de l’intestin , mais oui vous avez sûrement une dysbiose (dérèglement de l equilibre du microbiote) !…alors jai claqué la porte à la medecine et ça n engagé que Moi !car jai dû rappeller la loi 2002 2 sur le droit des usager trop souvent à mon goût et le respect qui en découle auprès de certains professionnels de santé car c’est bien beau d’afficher des documents dans la salle d’attente et de ne pas les appliquer sur le terrain… beaucoup de « pro » m’ont mis dans une case de personne fragile psychologiquement!( alors que je suis educatrice aupres de personnecen situation d handicap psychique, une pratiquante chevronée d’escrime médiévale et que je me fight avec des mecs 3fs par semaine (épee, fleuret,sabre laser), competitrice en badminton , mes potes m’appellent Xena la guerriere lol.. bref ils mappelent toujours comme cà aujourdhui ) les médecins m’ont conseillé de consulter je l’ai fait pour obtenir un document écrivant noir sur blanc mon intégrite psychologique lorsque j’allais aux urgences, mon thérapeute m’a rassuré sur mon état psychique, je ne suis pas folle juste que ce je vis depuis 4 ans: des douleurs chroniques abominables font peur aux médecins car il ne savent pas quoi faire la médecine n’arrive pas à l’expliquer encore.. et donc je mets en stress le secteur lol..
    Je suis devenue alors mon propre médecin, je m’écoute à fond depuis le dernier gastro qui m’a dit  » faut apprendre à vivre avec Madame »..depuis 5 jours je me sens un peu mieux bizarrement, j’ai trouvé l’idée de manger de la viande de bœuf de qualité, du bouillon d’os à moelle 2 fs par semaine avec un régime pauvre en fibres à la base je suis Vegan depuis 10 ans…et mon ventre pr une fois n’est pas tendu comme d’habitude ni gonflé ni coup de couteaux ou brulures dans tt le système digestifs donc je garde espoir, les saunas me font bcp de bien et les thermes aussi..bref chacun doit se focus sur lui me semble til pour trouver ce qui marche pour soi Nous sommes notre propre terrain dexperience ..cest dur ! Cest long ! Cest douloureux parfois dêtre avec soi mais je garde espoir pour vous tous et toutes les freres et soeurs de Bidou contrarié…la médecine a voulu me faire douter de Qui je suis, je ne me suis pas laissé faire!…je ne m’abandonnerai pas! Alors je vous envoie du courage et des ondes positives à toutes et tous …Ne vous abandonnez pas! Car vous êtes la seule personne qui peut faire avancer les choses grâce à vous !

    Que la force soit avec vous

    Merci encore Camille pour tout !

    Il y a sûrement des bons médecins en france mais ils se font tres rare ..et je n’ai pas eu cette chance d’en rencontré !

  • hazraelle
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    hazraelle hazraelle

    Bonjour Camille,
    Je souffre de ballonnement, de constipation, de fatigue, de brouillard dans la tête et de douleurs articulaires, musculaires depuis 5 ans.
    J’ai consulté généralistes, gastroenterologue, immunologue, rhumatologue, rien n’a pu être diagnostiqué. Je ne peux plus manger aucun plat préparé. Il y a 4 ans j’avais suivi un régime FODMAP pendant 5 semaines mais les symptômes ont persistés. Après quoi j’ai tenté d’éliminer l’histamine plusieurs années, qui semblait ressortir de mon carnet de bord mais sans rémission.
    Je suis desespérée. Depuis quelque jours je combine régime sans histamine et sans fodmap mais mes symptômes ersistent. Combien de temps cela peut-il prendre pour que je constate une petite amélioration?
    Des médicaments peuvent-ils accélèrer l’effet du régime, je pense par exemple au Météoxane contre les ballonnements?
    Merci beaucoup pour ton article personnel très complet.

  • Linda
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    Linda Linda

    Bonjour, merci Camille d’avoir pris le temps d’écrire ton histoire. Je vis le même parcours médical mais malheureusement je n’ai plus la force de continuer. Avant hier j’ai eu une douleur atroce au bas du ventre qui a mené à un malaise (tête qui raisonne et des étoiles …) cela est il déjà arrivé à quelqun? Cela faisait 3 jrs que je prenais des gélules pour une cure ….. tout le monde sait que L’intestin et le cerveau sont étroitement connectés. Le système nerveux central est en interaction permanente avec le tube digestif. j’espère que c’est la raison. En tout cas quand je suis en crise j’ai le ventre d’une femme qui attends des quadruplés et la tête qui bourdonne. Dernier diagnostic : éviction des sulfites que lont retrouve principalement dans les pommes de terres , cornichons, alcool etc….. donc j’avance et je recule d’autant …. Le gastro m’a indiqué que j’avais une colopathie intestinale et qu’il fallait éviter le pain, les pâtes , et les fromages à pâte molle … de vous lire me rassure car finalement on se sent moins seule. Au plaisir,

  • Mistler
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    Mistler Mistler

    Bonjour,
    Ton article est très intéressant.
    Tu as réussi à mettre me doigt sur les aliments qui te posaient problème et non les personnes que tu as croisé sur ton parcours médical…Les médecins ne se remettent que très rarement en question, ne sont pas curieux et pour la plupart pas très ouverts à ce que les pseudo sciences comme tu dis mettent en avant depuis un moment déjà…Au lieu de mettre à l’écart des disciplines qui peuvent être utiles, je pense qu’il faudrait qu’ils travaillent tous ensemble…ce qui serait bénéfique pour nous patients…on apprend toujours de l’autre…Et il y a énormément de carences dans la médecine traditionnelle qui ne se cantonne qu’à ce qu’on lui enseigne durant ses études…A méditer…

  • Eni
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    Eni Eni

    Bonjour, Merci beaucoup pour ce témoignage plus qu’éloquent. Je retrouve mon parcours avec toutes mes désillusions. J’ai vécu les mêmes expériences de médecins qui ne connaissent pas le sujet ou le balaye d’un geste. Je suis également surprise du manque de précisions du régime Fodmap ou les infos sont soit contradictoires, soit erronées. Mon médecin ne connaissait pas le SIBO. Lors d’une même consultation, il pouvait me conseiller un régime pauvre en résidus (donc pas de légumes et fruits) et insister pour que je soigne mes problèmes de constipation : franchement sans fruits et légumes, ce n’est pas facile. Régulièrement, alors que je respectais le régime Fodmap (épinard, courgette, aubergine), il s’exclamait « Surtout pas ces légumes, ils sont riches en fibres ». Bref accompagnement inexistant par des professionnels de la santé qui ne s’intéresse pas à ce mal qui touche pourtant de nombreuses personnes. Merci à vous pour des conseils ultérieurs.

  • Eni
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    Author
    Eni Eni

    Les symptômes que tu décris sont les miens. Douleurs abdominales, accompagnées de ballonnements, brûlures. Bref, un enfer au quotidien pour moi. Si seulement, nous pouvions trouver un accompagnement de qualité. Bon courage

  • Alex
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    Alex Alex

    Bonjour Camille,
    J’avais déjà parcouru ton article il y a quelques années, et je le relis encore une fois aujourd’hui. Comment vas-tu aujourd’hui ?
    Cette question est très importante, car comme toi, et beaucoup de gens ici, je souhaite que les améliorations au quotidien que l’on peut trouvé dans un régime personnalisé soit des plus durables possibles. Qu’en est t’il de ta vie au quotidien ?
    Grâce à toi, j’ai impulsé il y a 2 ans un gros chantier sur l’alimentation suite à des crises d’une intensité totalement handicapante (je passe le chapitre sur les nombreuses consultations et examens qui n’ont rien donné mise à part la piste d’une caractéristique génétique ou d’allergie à certains aliments).
    Ayant identifié une liste d’aliments déclencheurs (comme la gomme xanthane, le pois chiche, le vin rouge, la rosette….ect) puis banis au maximum, j’ai couplé cela à de l’hypnothérapie et un peu d’activité physique pour la partie gestion de la douleur.
    Après un an de travail, j’ai réussi à passer une année quasiment sans période de crise intense (hors maladie ou épisode ponctuel de facteurs convergents (fatigue, grosses journées de travail, raideur musculaire et articulaire…)).
    On m’a même trouvé dans une pharmacie compétente sur le sujet (colopathie ou SII) le Colilen du laboratoire Aboca, spécialement dédié à nos troubles. Il est d’une grande efficacité pour réduire les douleurs lors des crises.
    Mais voilà qu’aujourd’hui, malgré tout cela mis en place et toujours avec ces avancées, cela fait 3 mois que les crises recommencent, sans raison particulière, malgré un cap toujours suivi. Ce n’est pas grave, car ce travail a permis aussi de prendre beaucoup de hauteur sur cette situation, et, aussi gênante qu’elle soit au quotidien, il a permis de réduire l’impact des crises sur le moral et la confiance en l’avenir.
    J’encourage, comme l’a fait Camille, à en parler à un maximum de monde, car il y a toujours, à un moment donné, une personne ou deux qui, par leur conseil ou leur intuition, vont vous permettre de soulager une partie de vos symptômes.
    Je ne pense pas guérir totalement, et dois sans doute accepter que c’est une caractéristique immuable qui m’accompagnera toute ma vie, mais je suis prêt à remonter sur le ring et continuer de trouver des solutions pour une vie un peu meilleure côté santé.
    En bref, je souhaitais simplement partager mon expérience, comme l’a fait généreusement Camille, c’est important de ne pas se sentir seul dans ces situations. Courage à tous, restant à dispo pour échanger. Merci Camille.

  • William
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    William William

    Je répète sûrement ce que disent les autres, mais qu’est ce que je me sens moins seul…

    Cela fait 4 mois de mon côté, plusieurs médecins, plusieurs tours au urgences, gastroscopie/colonoscopie, j’en passe !

    Après exclusion de Crohn en sortant de ma coloscopie, le dernier gastrologue me lache « probablement SSI », j’ai droit à 5 minutes de discussion, le régime fodmap vaguement mentionné et une prescription pour du spasmomen et des probiotiques.

    Un autre gastro m’avait mis au pantomed/nexiam 80 et au spasmomen 40 3x/j car on pensait que c’était l’’estomac.

    Étonnamment, ça fonctionne pendant une semaine, je vis ma meilleure vie mais à la prise de deux bières, tout relâche.

    Suivra deux mois d’horreur (crises incessantes, ballonnements, constipations, colon plus contactés que les biceps d’un bodybuilder), j’ai même dû prendre du durogesic 14mg tellement j’’agonisais (mauvaise idée car ça constipe mdr…)

    Rdv pour faire le point après deux mois après la colo, je lui explique ce qui s’est passé (la semaine qui s’est bien passée, la rechute, les examens effectués par mon médecin pour des possibles allergies, l’arrêt du spasmomen,…). “Oui, oui, pas facile on dirait” me dit-il… “on va mettre le paquet avec vous : “spasmomen et duspatalin” et pas nécessaire de faire le fodmap…

    Ça fait quelque jour et toujours la galère… Je vais me pousser à aller chez une nutritionniste, espérons que ce sera la clé…

    Il faut noté que tout à démarré pendant une période très stressante/angoissante pour moi, j’ai toujours été quelqu’un d’anxieux et c’est à ce qu’il parait une une des possibles explications chez moi…

    Je vois un psy, je trouve que ca vaut vraiment la peine de le mentionner, je ne sais pas si ça va faire bouger les choses mais j’ai fait le pas car vivre cette épreuve nécessite un accompagnement psychologique, à ne pas négliger.

    A ce qu’il parait, ce syndrome va aussi avec la dépression, je ne pense pas en vivre une même si récemment, je craque du à la douleur chronique.

    J’ai vu un spécialiste des troubles fonctionnels à Bruxelles, un professeur qui a ce qu’il parait est très calé mais ca ne m’a pas vraiment aider… il m’a dit que je n’avais pas de ssi et que je faisais juste une dépression Ahaha…. Sympa la consultation avec des frais “supplémentaires” de 70 euros…

    Il a fait une lettre à mon docteur traitant en prescrivant des antidépresseur (mon médecin m’a déconseillé de suivre cette voie).

    Je suis à bout psychologiquement mais je ne m’avoue pas encore vaincu, prochaine étape, un nutritionniste…

    PS : as-tu des conseils pour ne pas perdre trop de poids ? La digestion est tellement compliqué chez moi que j’ai perdu près de 18kg depuis le début… pas facile à vivre, je suis skinny alors que j’ai toujours été un gars relativement en forme musculairement parlant…

  • Jade
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    Jade Jade

    Merci beaucoup pour cet article, je trouve quand même, en tant que végétarienne , qu’il est dur de ne pas manger de viande ni poisson en ayant le SII, sachant que la recommandation de protéines par jour selon l’OMS est de 0,8g/kg/jour.
    Les légumineuses sont très dures à digérer pour moi et les fruits secs en excès aussi, sources de protéines.

    Prends tu des apports protéiques ou de certaines vitamines en plus ? (B6, B12) ou de fer?

    Bon courage a toi et encore merci, c’est agréable de se sentir moins seule

  • SANDRINE BOSSEGE
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    SANDRINE BOSSEGE SANDRINE BOSSEGE

    Bonjour Camille, Je sui aussi de Montpellier et cela fait bientôt 7 ans que je passe de médecins en médecins bref…
    Pourrais tu me donner en privée le nom du ponte que tu as vu à Montpellier et à quel hôpital afin d’avoir pt être un dernier espoir et voir surtout si il n’ est pas dans la liste des médecins que j’ ai déjà vu.
    Ton récit me donne de l’espoir mais aussi du découragement car quand je vois tout ce que tu as fait pour identifier ton mal, je ne me sens absolument pas capable de faire tout cela. Merci d’avance.
    Sandrine

  • William
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    William William

    Salut Camille merci pour ton précieux témoignage ! Je suis complètement perdu à la suite de rechute de la maladie Clostridium difficile…. Depuis en avoir guéri, j’ai selon les gastro qui me suivent développé une colopathie fonctionnelle mais ils n’en savent rien j’ai donc perdu beaucoup de poids et je suis sous un régime sans résidus qui n’a pas l’air de me changer des mes symptômes je vais attaquer le régime fodmap. Même si je dois avouer que je suis complètement perdu devant la masse de choses à devoir connaître.

    Je me demandai quel gastro-entérologue avait tu eu la chance de consulter sur Montpellier ? J’aimerais un suivi avec un nouveau diagnostic et des conseils pour le microbiote etc.

    Je suis d’Aveyron donc Montpellier serait parfait plutôt que d’aller à l’autre bout de la France.

    Merci encore en espérant ne pas te déranger.

  • Janine
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    Janine Janine

    Bonjour Camille,
    Je suis allée voir un spécialiste à l’hôpital St Joseph à Paris. Il a rigolé en voyant « symptôme du colon irritable » et s’est moqué de mon gastro qui me conseillait de faire du yoga ! Je suis de la région parisienne. Janine

  • Soyam
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    Soyam Soyam

    Bonjour,

    J’ai fait des crises également, en changeant mon régime alimentaire je n’en ai plus. Je me ferai surveiller vers 45 ans car mon père a eu le cancer du colon.
    On m’a diagnostiqué l’inflammation du colon, j’ai eu du pentasa a prendre lors des crises.
    Je me rends compte que les crises démarre si je prends trop régulièrement du lait de vache même sans lactose, des yaourts avec de la crème (yaourt grec). Si la crise est présente je ne peux plus manger de maïs, lentilles ni gâteau avec beurre.

    J’ai arrêté donc le lait, beurre… j’ai réintroduit un peu le beurre mais sans plus. Je m’interdit les crêpes avec du lait et surtout le fromage frais de vache.. en gros que des pâtes dures …
    Je peux manger sans problème du fromage de chèvre, et des yaourts nature .
    Je peux parfois prendre des crêpes au lait mais si je peux je les fais sans lait ou avec du lait de riz .

    Dès que je prends du fromage à pâte molle de vache, j’ai rapidement des gaz. Après je connais la suite. Je m’interdis ce que j’aimais avant ……
    Depuis ce régime, je peux réintégrer un
    Peu de beurre……

    Bon courage !!

  • Romain
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    Romain Romain

    Bonjour,

    Merci pour ce témoignage très intéressant. Par contre attention, l’homéopathie et la phytothérapie n’ont rien à voir. L’homéopathie c’est effectivement du placebo, mais pas la phytothérapie puisque de nombreuses plantes contiennent des molécules qui ont un effet sur l’organisme. Il est par exemple possible de soigner le SIBO avec des plantes antibiotiques pour corriger la dysbiose.

  • Laëtitia Pzn
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    Laëtitia Pzn Laëtitia Pzn

    Bonjour Camille, merci pour votre témoignage très complet et très intéressant. Grâce à vous j’ai pu m’armer de quelques outils très utiles afin d’appréhender au mieux le régime sans fodmaps que j’entame à peine. J’espère que depuis l’écriture de ce récit vous vous portez bien.
    Bonne continuation.

  • Sophie
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    Sophie Sophie

    Bonjour et merci pour cet article où je reconnais bcp de mes symptômes. Pouvez vous m’indiquer les coordonnées de votre gastro entérite sur Montpellier. Merci infiniment

  • Sylvie
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    Sylvie Sylvie

    Bonjour Camille
    Juste un petit mot pour vous féliciter pour votre courage et d’y avoir cru. Je ne suis pas certaine d’avoir cette même force après des années de galère. J’aimerais tout de même comprendre ce qui nous amène à développer de telles intolérances? Avez-vous réussi à trouver des explications vous concernant, stress, choc émotionnel, mauvaises habitudes alimentaires ? Avez-vous essayé les probiotiques ? Est-ce que vous allez mieux maintenant et pensez vous pouvoir réintégrer les aliments supprimés à petite dose un jour ? Merci encore mille fois pour ce partage de votre chemin en solitaire…

  • Béren
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    Béren Béren

    OMG je ne sais si vous aurez assez d’une vie pour lire tous les commentaires ;o) merci pour votre témoignage….je sors de chez mon 3eme gastro et j’ai enfin été entrendue et eu de la bienveillance….elle m’a avoué que bcp de gastro étaient dépassés par les soucis intestinaux et qu’ils n’avaient pas vraiment de solutions, d’où le fit que le précédent m’a juste dit « buvez de l’eau et mangez 5 fruits et leg/jours, ça fera 70 euros merci »….(imaginez ma tête)….soit je me retrouve aujdhui avec un traitement spasmomen à prendre 3x par jour (ce qui ne me réjouis pas) et je fais déjà attention au gluten et lactose…bcp de cause psycho aussi me disait-elle sur les intestins, notre 2eme (1er pour certains) cerveau!